Lundi 20 juin 2011 à 11:46

http://laptitesandrou.cowblog.fr/images/photos/Photo0307.jpg
"Lemonade Mouth wasn't that great. Everybody talks about them like they were superheroes or something. Well they weren't, all right? They sucked."




Hier, j'ai recommencé à écrire. Je crois que je suis à nouveau prête. (Même si je ne sais toujours pas où je vais)

Samedi 16 janvier 2010 à 23:27

Cet après-midi, j'ai décidé de me faire une virée shopping... Mais pas n'importe laquelle. Un shopping de livres. Parce que les livres, ça me manque, quand même.

J'avais repéré depuis quelques temps cette librairie, qui me semblait modeste, et la Maison de la Presse où j'étais déjà allée (pour cette dernière, j'étais partie en reconnaissance lors de mon premier jour à Draguignan...).

Mais quant à la première... QU'EST-CE QUE J'AI RATE ?!!!

Je passe souvent devant, en plus, mais j'ignorais totalement qu'elle était si immense et que c'était le PARADIS LUI-MÊME !

À peine, je suis rentrée dedans que je ne savais pas quelle direction prendre, et que je râlais intérieurement parce qu'il y avait plein plein plein de monde. Puis, la surprise a laissé place à l'émerveillement.

Y'en avait partout !

En haut, en bas, par terre, devant moi, derrière moi... Je tournais sur moi-même comme une toupis, parce que je ne voulais rien louper. Ni les livres de photos, ni les livres historiques, ni les livres politiques, ni les recettes de cuisine, ni les guides touristiques. Je n'achète pas ces bouquins, mais j'aime les admirer sur leur étalages et de regarder leur couverture attrayante.

Ce qui est bien dans cette librairie, c'est qu'il y a une partie spéciale pour le fantastique, la science-fiction et tout le baratin qui m'insupporte pas mal. Du coup, il y a bien une barrière avec les vrais livres qui m'attirent, et je n'avais pas d'elfes dans mon champs de vision alors que je regardais les étagères qui m'intéressaient.

Il y avait pleiiiiiins de livres de "mon genre". Roh, c'était merveilleux, rien qu'en y repensant. Pour la première fois, il y avait des livres qui m'intéressaient, mais je ne savais pas quoi prendre... Je faisais des allers-retours, j'ai noté en mémoire les auteurs et les titres des livres, puis je suis allée explorer les tréfonds de la librairie. Je suis passée par le gros coin fantastique "histoire de", puis là, j'ai poussé une exclamation, parce que la boutique s'enfonçait ENCORE PLUS LOIN ! Et encoooore plus sur le côté ! Bric-à-brac, livres pour enfants, coloriage, papeterie...


La librairie de rêve. Ah mais carrément.

Alors, je suis revenue sur mes pas, j'ai encore zieuté les bouquins "de mon genre", et me suis décidée pour La Barbare de Katherine Pancol (qui m'avait gardé une excellente saveur dans les yeux, avec Les Yeux jaunes des Crocodiles et La Valse lente des Tortues - des best-sellers de "mon genre" encore méconnus) et La Prochaine Fois de Marc Lévy.

C'est mon premier Lévy. J'ai toujours eu peur de m'engager avec lui. Parce qu'il est "fantastique" et donc moins bien "mon genre". J'ai peur donc, mais je verrai. Lévy, prends soin de moi, sinon j'achèterai plus rien de toi.

J'ai déboursé zéro euros pour ces deux livres (mon chéquier ciné-lecture s'en ait chargé pour moi !), et la librairie me doit même un euro sur ma prochaine venue chez eux (toujours grâce au chéquier !).

Je suis sortie avec un graaaand sourire sur le visage (les gens avaient donc de bonnes raisons pour me dévisager bizarrement) qui ne m'a pas quitté jusqu'à la sous-préfecture.

C'était vraiment une sortie géniale ! Et j'ai déjà terminé La Barbare de Katherine Pancol. J'adore vraiment son style, c'est "mon genre", mais ça m'a choqué et un peu dégoûté de l'amour passionné et du désir, tellement c'est "space". L'héroïne est une vraie s******, je me rends compte. Mais c'est Pancol. Et Pancol, moi, j'adore.

Voilà... Demain, je me fiance à Lévy, et je vous dirai si je me marie toujours avec lui.




Samedi 1er août 2009 à 17:17

"Et, par un retour de joie brusque, il se mit à danser une gigue désordonnée au milieu de la pièce, une gigue où il y avait du cancan et des contorsions de matchiche, et des pirouettes de derviche tourneur, et des acrobaties de clown, et des zigzags d’ivrogne. Et il annonçait, comme des numéros de music-hall :

– La danse du prisonnier… Le chahut du captif… Fantaisie sur le cadavre d’un représentant du peuple ! La polka du chloroforme ! Le double boston des lunettes vaincues ! Ollé ! ollé ! le fandango du maître chanteur ! … Et puis la danse de l’ours ! Et puis la tyrolienne ! Laïtou, laïtou, la, la !… Allons, enfants de la patrie !… Zim, boumboum, Zim boumboum…"



Folle d'Arsène Lupin, et j'assume.

Vendredi 19 décembre 2008 à 21:59

C'est un truc chez moi : je lis trop ou pas assez.
Et je parle en roman "papier".

Voilà, je me suis envoyée Monsieur Malaussène hier dans la nuit, et toute la journée jusqu'à tout à l'heure : 645 pages de pure évasion.

Non-stop.
Avec des chocolats et des cookies infects.

Chaque fois, c'est pareil.
Je prends mon pied quand je lis, mais j'ai aussi mal à coeur à force de rester enfermer "dans" le livre.
Mais je m'en fous.
Je peux vomir, m'évanouir, JE M'EN FOUS, le livre, JE LE FINIS ET PUIS C'EST TOUT.

Donc à un moment, j'étais patraque quand je lisais Monsieur Malaussène.
J'étais patraque, mais j'adorais finalement, être comme ça.

Pouh et puis Jérémy et Benjamin Malaussène, c'est mes héros. Surtout Jérémy.  Et le professeur Berthold, fraaaaanchement...j'aurais tout donné pour écrire un personnage aussi impulsif.

Et puis j'ai pas arrêté de me marrer tout le long du livre.

Berthold, qui a ressucité Malaussène, pense faire avorter Julie, et refourgue le foetus à Gervaise parce que Julie s'est barrée sans laisser le temps de s'entendre dire que le gosse est vivant, et Gervaise se voit menacée de mort par une tarée en tailleur rose et n'est pas vraiment défendue par la Police en la personne du commissaire divisionnaire Xavier Legendre (encore un ! et polytechnicien de surcroît !), qui est lui-même le gendre du commissaire divisionnaire Coudrier parti à la retraite.

Vous suivez ?

Et que dit Berthold à Legendre, quand il apprend que l'enfant de Malaussène (qu'il a mis tant de peine et de fougue à ressusciter) est menacé dans le ventre de la mère porteuse ?

"Vous savez qui vous avez laissé kidnapper, commissaire de mes deux ?Je ne parle pas du contenant, mais du contenu ! Sauvez ce moutard, mon vieux, rendez-le-moi en bon état, ou alors ne tombez jamais malade, sinon je veillerai personnellement à m'occuper de vous ! Je ne fais pas des pas de géant à la médecine pour que des flics nains la renvoient à l'âge de pierre !"

Et puis, cette façon de décrire la Tribu Malaussène, qu'il a si souvent opéré...

"La première personne sur qui nous tombons dans le hall de l'hôpital Saint-Louis est le professeur Berthold, suivi de son éternel troupeau de blouses blanches. Il nous accueille comme seul Berthold sait accueillir. Il nous désigne à sa nichée de canetons savants en gueulant à travers le grand hall :

- Je vous présente le couple Malaussène, bande de nains ! À eux seuls ils contribuent puissamment aux progrès de la médecine. Vous croyez voir un petit ménage - un peu plus réussi que la moyenne côté femelle, peut-être - eh bien, vous vous gourez comme d'habitude ! C'est tout un département de recherche expérimentale qui s'avance vers vous ! Regardez-les, bande de nains, et rendez grâce, vous leur devez tout, vous qui êtes supposés incarner la médecine de demain !".

Et quand il se dispute avec le professeur Marty...("Ce con de Malaussène envoie sa Julie avorter entre mes mains, je m'apprête à l'ivéger, et qu'est-ce que je trouve ? Un col de l'utérus ouvert comme un rond de fourneau et un embryon qui se rue vers la sortie en traînant son placenta comme Mondine sa robe de mariée !").

C'est mignon, de lire un docteur nommer en foetus "petit machin".

Non franchement, je n'ai jamais été aussi pliée de rire.
Et Jérémy qui se lance dans l'écriture d'une pièce de théâtre des malheurs de la tribu Malaussène...très emballé, le gamin, "ça va chier des bulles !", qu'il dit ! XD (Et quand il apprend à Julius le chien épileptique à "jouer l'epilepsie" et que ça finit que c'est pas de la comédie mais bien du réel..., ah non mais il fallait vraiment l'inventer !)


Que dire d'autre ?
Désolée de m'être défoulée "littéralement" sur cet espace. XD
Mais olalala...

Fallait le faire, fallait l'écrire.
Et Daniel Pennac l'a fait.

(Et je ne parlerai pas le passage de l'autocritique où j'ai bien reconnu l'auteur...quand Benjamin refuse d'appeler son gamin Daniel, soit-disant que les Daniel apportent que des emmerdes... XD)

Mardi 18 mars 2008 à 13:39

"L'homme construit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel. Il habite en bande parce qu'il est grégaire, mais il lit parce qu'il se sait seul. Cette lecture lui est une compagnie qui ne prend la place d'aucune autre, mais qu'aucune autre compagnie ne saurait remplacer." (Comme un roman)



Ah Monsieur Pennac... Je vous admire, je vous respecte, je vous idolâtre.
Pas un de vos livres ne m'ont déçus (en même temps, vous en avez écrit tellement que je n'ai pas pu tout lire à ce jour).
Je sais que, quand j'ai envie d'un livre qui saura combler mes exigences (Victor Hugo sait que je suis très difficile), il me suffit d'acheter un livre de Daniel Pennac. Je n'ai pas peur de claquer 10 euros dans un livre de vous.

Je vous ai connu au collège. L'Oeil du Loup m'attendait au sagement C.D.I..
Vos 10 droits imprescriptibles du lecteur étaient affichés contre la vitre.
J'ai été conquise.

Aujourd'hui, Comme un roman me tient compagnie aux Vécés. La petite marchande de prose me fait patienter dans ma chambre (en attendant que Les Sims 2 Quartier Libre se lancent). La Fée Carabine aura fait le voyage entre la villa de mon père et mon appartement. Au bonheur des Ogres sommeille dans le placard à chaussures. Vous trouverez vos livres partout chez moi, Monsieur Pennac. Je ne les quitte plus.

J'espère trouver en rayon la suite et fin de la Série Malaussène, dont je suis accro, mais vraiment accro. Bref, si j'ai un jour la chance de vous rencontrer au Salon du Livre d'Aubagne, vous me devrez dix milles autographes !
Merci de me faire passer d'aussi bons moments.

Votre dévouée lectrice, prête à sécher les cours pour lire Malaussène...

La p'tite Sandrou.


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