laptitesandrou

L'Ardèche n'est qu'à deux heures de chez nous. Qui aurait cru qu'à si peu de distance, on trouverait un endroit si dépaysant ?
Parce que y'a pas de MacDo en Ardèche. Même les magasins de sport se font rares, et on trouve pas des Intermarché partout (ça a été une épreuve d'ailleurs).

Pour l'occaz, Florent avait prévu quelques CDs pour la route (Rolling Stone, Police, Téléphone (8h de Téléphone !!!)), et nous avons dû laisser Jazz et Mimi derrière nous (même s'ils ne le montrent pas, ils étaient accablés, je le sais).

À l'aller, après la révision de la Yaris, on est parti tranquilou. On s'est arrêté à Avignon pour manger à KFC (pour la première fois de notre vie), acheter un livre sur les aquariums récifaux pour Monsieur, et repartir. Nous sommes arrivés à Grospierres, vers 14h30-15h. Le Pierre et Vacances où nous devions loger était magnifique.


Magnifique plus encore, la surprise qui nous attendait à la réception.

Eh bien mes amis, quel Noël !

Ça a commencé par vendredi soir, quand on est sortis avec Flo et ses amis, qu'on est allés manger à la Boucherie, que la serveuse a essayé d'aguicher nos copains, à Edwige et moi, qu'ils lui ont pourrie la soirée, que Michaël m'a mis l'air de Calamity Jane dans la tête, que j'ai engueulé Florent parce qu'il roulait too much trop vite et que Titanic (la 107 de Flo) a encore été toute ouïe de nos conversations ultra privées entre lui et moi jusqu'à euh... très tard dans la nuit.

Pour Noël, Monsieur a fait fort : il s'est acheté un costard. Vivi, un costard (parce qu'il rencontrait Sieur Thomas et Mademoiselle Chloé tout de même). Et il était beau, Monsieur, très beau, j'ai pas arrêté de lui dire. La serveuse de la Boucherie l'aurait bouffé tout cru, Monsieur, c'est juste con pour elle que je sois passée avant elle (c'est mon Mien d'abord). À Jardiland, quand il m'a amenée chercher un truc pour sa tante, on aurait dit un chef d'entreprise, Monsieur. Avec la clope, c'était hyper crédible. Il manquait juste le Blackberry et une voiture autre que Titanic qui sentait la Fraise Tagada pour ôter l'odeur de cigarette.

Et puis, pour le Réveillon et pour le repas du 25, on est allés chez mon frère. Thomas l'a direct adopté, même s'il était un peu choqué que "Tatie elle va dormir avec son amoureux dans le lit de Tonton Lionel". Flo a monté le circuit Cars de Thomas avec mon frère (puis il a joué avec après tant qu'à faire), et puis il s'est frappé tout seul la pyramide Playmobil (et moi, j'ai mis les autocollants). Et il a monté le berceau du poupon de Chloé aussi. Et j'ai pas arrêté de le battre à la toupie. Héhé.

Séb et Monsieur se sont vite trouvé des points communs : les jeux-vidéos et le foot. Et Monsieur et ma belle-soeur n'ont pas arrêté de se chercher, parce que Monsieur faisait exprès de critiquer la cuisine d'Audrey.

Les relations entre Thomas et Florent se sont approfondies lorsque Monsieur a été chargé de lire "Les Créatures Fantastiques" au petit monstre au moment de se coucher (ce genre de choses, ça lie deux êtres à vie), mais il a failli y avoir quelques discordes le lendemain quand...

THOMAS *débarque de bonne heure dans la chambre* : SURPRIIIISE !

Or, on ne peut pas vraiment dire que Florent soit du matin, ni que mon neveu obéisse sagement quand on lui demande de sortir et de ne pas revenir ("j'allume la lumièèèère, réveillez-vouuus, alleeez... j'ai eu des toupiiies, y'a des cadeauuux..."). BREF. Monsieur a revu ses envies d'avoir des enfants, c'est une bonne chose (pour moi).

Au niveau des cadeaux, eh bien... c'était magique. Chloé, une vraie demoiselle avec son téléphone, ses clés de voiture et sa carte de crédit Barbie (elle a eu tout le matos de la fashionista en devenir de la part de sa Tatie au manteau rouge (bientôt noir, mais ça, je vous raconte dans quelques instants)).

On a été hyper gâtés. On a eu plein de chocolats, des sous (cf. manteau noir), et un bon pour aller au théâtre en janvier, tous les deux, voir une pièce marrante. Dans ma famille, Flo a reçu une sacoche de mon Papa, et puis deux pulls : un de ma Maman et un tout beau de moi.
Et, et, et, j'ai été aussi hyper gâtée.

Déjà, j'ai eu du savon et une huile de massage... ce qui va dire que Monsieur va être OBLIGE de me masser. 
Ensuite, j'ai eu un ensemble écharpe-gants-bonnets de chez Cache-Cache, et même que ma belle-mère ne savait pas que c'était MA boutique alors voilà. Et puis ça tombait à pic, parce que le gris n'allait justement avec le rouge (cf.manteau noir).
Parce qu'il a compris que c'est plus ou moins toute ma raison d'être... Monsieur m'a offert deux vernis à ongles : un lilas d'OPI, et... et...et... (le suspens est à son comble), le ROSE EXUBÉRANT DE CHANEL ("parce que tu es exubérante"). ("Tu comprends pourquoi je les ai fait tourner en bourrique à Séphora ? Je leur ai dit "mais vous ne comprenez pas : pour elle, les vernis à ongles c'est plus important que les chaussures !")
Ce n'est pas le mieux. Non, non, non, Madamemonsieur, le mieux du mieux, c'est ceci : un trèèès joli collier en or blanc, tout fin, avec quelques torsades. C'est le plus beau des colliers, qui serait même moins beau sur une autre femme, parce qu'il n'aurait pas été offert par Monsieur en personne.
"Il est fin, discret et raffiné, comme toi". Je le quitterai jamais.

Et puis, j'ai eu des sous. Avec lesquels je me suis commandé sur le net Le Manteau Noir Robe. Le genre de manteau que j'aurais pas pu m'acheter seule en fait tellement c'est hyper cher en fait. Je le quitterai jamais non plus. Mais je ne renie pas mon manteau rouge, attention. C'est juste que voilà quoi. Il aura toujours sa place dans mon coeur. Juste après le manteau noir (touasson, vu le prix, le manteau noir ne peut QUE détrôner le manteau rouge)...

Et j'ai eu aussi une paire de mitaines bien chaudes (cf. manteau noir) de la part de la maman de Monsieur, et aussi une boîte de chocolats de la part de ses grands-parents. Parce que oui, après, on est allés dans sa famille, et même si j'avais peur, et ben ça s'est bien passé. La soeur de Monsieur était trop jolie et on a bien rigolé en jouant au Pictionnary (mais franchement, Monsieur sait pas dessiner une bouteille de pamplemousse). Et nous avons eu droit aux premières photos de notre histoire.

Et puis voilà. Dans les anecdotes à retenir... ben j'avais pas dit à ma mamie que j'avais un Monsieur pour moi toute seule. Quand je lui ai ouvert la porte, d'ailleurs, elle lui a dit très poliment un "bonjour Monsieur" et ben forcément, j'étais morte de rire. Et puis j'ai appris plus tard qu'elle avait mis 4 cierges à l'église et prier longtemps le ciel pour que je rencontre quelqu'un comme Monsieur.


Donc, elle est absolument enchantée, elle le trouve mignon, souriant et sachant s'y prendre avec les enfants. Et la récompense suprême, qui signifie qu'il fait partie de la famille, c'est "faudra que vous veniez pour la Féria à Nîmes". Tous les couples de la famille ont été AU MOINS une fois invités à la Féria de Nîmes chez ma Mamie. C'est un peu la tradition pour l'entrée dans la famille. 

Et un truc de bien aussi, mon frère et ma belle-soeur nous laissent leur maison rien que pour nous deux pour quand ils seront partis en Angleterre.  Qu'est-ce que j'aime ma belle-soeur, je l'ai déjà dit ? Oh, et Cricri a sorti La Passe-Miroir. LA PASSE-MIROIR EN BOUQUIN ! 

Quand je disais que c'était un Noël absolument magique !

Et quand on est rentré sur Mallemort, on a chanté à tue-tête dans Titanic tout ce qui passait à la radio (S'il suffisait qu'on s'aime, New York avec toi etc...) et je lui ai fait découvrir pour la première fois ma voix de crécelle. C'était bien. ["On dirait que tout le champagne que t'as bu ressort. - C'est parce que je suis heureuse. - Alors je suis content."]
 

 Oh fatche de con, je suis é-cla-tée.
Je suis rentrée à la maison à 2h du matin, cette nuit.
C'est pas qu'on a eu des clients jusqu'à minuit et demi, mais plutôt qu'on a bu un coup jusqu'à une heure et demi du mat'.

C'est bizarre d'avoir une vie sociale, et franchement, le boulot de plongeur peut en faire reculer plusieurs mais l'ambiance qui règne là où je bosse, je l'échangerais pour rien au monde.

En juin, de temps en temps, en juin, je restais déjà boire un coup  avec Florent et les patrons. Maintenant, nous cherchons tous une occasion pour rester le soir !

Avant-hier, c'était le BTS d'Anyssa, qu'on a fêté dignement. Hier, c'était la Saint-Florent et Florent est venu exprès le soir pour qu'on fête ça. Aujourd'hui, c'est les résultats du Bac de Marion, donc mercredi, on fête ça. Jeudi, c'est l'anniv du patron, alors on va fêter ça aussi. Tout ça dans la joie et la bonne humeur, et l’allégresse aussi.

SEB : Et toi, Sandra,c'est quand ton anniversaire ?
SANDRA : Le 17 septembre.
SEB *réfléchit un max* : Le 17 septembre...
SANDRA : C'est-à-dire la VEILLE de la FIN de mon contrat !
SEB ET FLORENT : OH PUTAIIIIN FAUDRA FÊTER CAAAA !
SEB : Tu seras encore là toi ?
FLORENT : Bah ouais !
BÉATRICE : Ben ouais, on arrive pas à le virer.

Entre la blondeur cachée de Marion, taquinée de longue par Florent, la violence cachée de Florine (qui peut vous jeter n'importe quoi dans la gueule si vous l'énervez), les histoires d'Anyssa, le caractère souriant et posé de Carine notre glacière, les patrons, jamais à court d'anecdotes, Florent qui dit toujours des conneries (vous savez que les gars de Botanic s'appellent au téléphone pour prévenir qu'il y a une fille bien foutue dans le coin pépinière et qu'il faut aller la mater ?), Jérôme le nouveau aide-cuisinier qui en rajoute, et moi la silencieuse, c'est une joyeuse équipe qui se retrouve le soir.

Et avant de s'installer sur la terrasse, tout le monde s'entraide pour finir plus vite.

FLORENT : Sandra, j'ai pensé à toi, regarde tout ce que je t'amène ! *pose un énorme plateau rempli de verres - le genre de plateau qui te fait regretter d'être plongeur en fait*
SANDRA : Mais que d'attentions pour moi, c'est trop gentil !

(Je rajoute entre parenthèses qu'il faudra que je vous parle plus longuement de ce phénomène qu'est Florent, si ça ne tenait qu'à moi, on lui devrait toutes les Phrases de la Semaine, il connait mon parfum de glace préféré et on adore tous les deux les Petits Écoliers au chocolat au lait)

Et, peu avant de repartir toujours dans la joie, la bonne humeur et surtout l'allégresse, avant que Florent me fasse la leçon ("et roule moins vite Sandra, hier, y'a certains virages que t'as pris un peu fort hein !" - alors qu'il peut parler, hein, c'est lui qui roule comme un fou), c'est à la ramasse que nous ramenons bouteilles vides à la poubelle et verres à la plonge et que j'entends le boss me vaner...

"Sandra, dernière plonge !"

Cela va faire bientôt une semaine que je suis revenue de Paris, et je m'en remets à peine. (Comprendre : le froid a eu raison de moi, je commence à être malade et à tousser bien bien).

Vous vous doutez bien que ce week-end, en plus d'avoir été très attendu, était extraordinaire. Mais bon, comme d'habitude, il est arrivé certaines choses qui n'arrivent en général qu'à nous, à Malo et moi.

Déjà, on a failli louper le TER et ôter tout espoir d'aller à Paris. Le nôtre avait une heure de retard, et on a pris celui qui partait à 18h01 à... 18h01.
Mais cela n'était rien comparé à ce qui nous attendait à la gare de Marseille. Vous connaissez le mot "supprimé" ? Personnellement, je pensais que ça n'arrivait qu'aux autres, mais nous avons dû nous faire une raison : notre TGV était bel et bien supprimé, sans préavis. Malorie voyait déjà le moment où nous rentrions bredouille dans nos bleds. Moi, j'étais d'humeur à gueuler. C'est tout naturellement que nous nous sommes dirigées vers les guichets pour négocier un train sans payer avec la SNCF. Et là, et là, et là... tadaaaam ! Qui arrivèrent sur leurs grands chevaux blancs ?! DES LÉGIONNAIRES !
Ils étaient dans la file d'attente et nous ont fait passer avant eux et éviter une demi-heure d'attente. On a sympathisé et très vite, ils nous ont donné le ton : si la SNCF nous faisait chier d'une quelconque façon, ils la remettraient droite dans ses bottes.

On a fini partir, avec trois heures de retard, avec nos Légionnaires qui avaient décidé de faire le voyage avec nous. Nous avons mis plus de quatre heures au lieu de trois pour arriver à Paris. Nos amis nous ont bien fait rigoler et ont profité du voyage pour se faire quelques pompes ainsi qu'un petit duel dans le train endormi. =D Bref, arrivée à Paris, à 1h15 du matin. Le froid qui régnait avait des airs de Groenland. Heureusement, notre hôtel se trouvait à deux pas de la gare, et je peux dire sans me tromper qu'on s'est couché à deux heures du matin.



Le lendemain, nous sommes allées à Disneyland Paris, enneigé pour l'occasion. On a vu pas mal de personnages (Dingo, Winnie, Minnie, Bourriquet, Lilo et Stitch, Raiponce, Tiana... et Jack Sparrow !), fait le Carrousel, les Tasses, le Labyrinthe d'Alice, le Château, Pirates des Caraïbes, visité beaucoup de boutiques (les seuls endroits où il faisait chaud), fait des emplettes, mangé au MacDo surpeuplé, pris une tempête de neige dans la tête, et assisté à une parade magique. Voilà, en somme, un résumé du samedi. Étant donné que les chaussures de Malo étaient trempées, elle s'en est acheté d'autres.

SANDRA *fort, dans le métro* : Oh Malo, comme on dirait trop pas qu'il y a Mickey sur tes chaussures !

À l'hôtel, nous nous sommes remises du froid, mangé un panini dégueulasse, et décidé d'aller sur les Champs-Elysées pour voir les illuminations. Sauf qu'on ne s'attendait pas du tout à trouver le Marché de Noël en sortant de la bouche de métro. Ça sentait super beau, tous ces bons trucs à manger. On s'est acheté du chocolat à cinq euros cinquante les cent grammes. Mais je peux vous assurer qu'il les valait ! On a tourné au bout d'un moment et pris l'avenue Montaigne, là où y'a toutes les grands boutiques de mode. Et là, alors qu'on avançait dans l'avenue, qu'a-t-on vu ?

MALORIE : OH ! LA EIFFEL TOUR !

Et oui. La Eiffel Tour. Comme on avait dit à Malo qu'elle s'illuminait tous les moins-le-quart de la nuit, et qu'il était 21h42, on s'est mises à courir pour pas rater la Eiffel Tour pétiller. On s'est fait griller parce qu'elle s'illuminait toutes les heures, et pas tous les moins-le-quart. Donc, on a attendu sur le pont qui donnait sur la Seine évidemment, on a fait des photos et on s'est fait plutôt bien remarqué comme touristes tarées seules sur le trottoir. Et alors qu'on avait le dos tourné, la Eiffel Tour s'est mise à pétiller et on a crié quand on s'est retourné. - Bref, voilà pour l'anecdote -



Dimanche, c'était la promenade dans Paris. Promenade avec un itinéraire bien précis. On a commencé avec un petit-déjeuner sur la Place de la Bastillle. Environ cinq euros le jus d'orange, et mon chocolat chaud : 6 euros 10 ! Mais je vous assure que c'était le chocolat le plus subtilement délicieux qui m'ait été donné de boire (même à côté, le Nesquik c'est du caca, pour te dire Cricri !).



Ensuite, on a bataillé pour trouver des timbres et envoyer nos cartes postales, sommes allées faire un tour Place des Vosges, voir l'extérieur du Musée du Louvre, monté à la butte Montmartre, et là, je fais une pause dans mon récit.

SANDRA : Bon. Station Abbesses.
*Malo et Sandra sortent de la rame de métro et passent devant un ascenseur avec plein de monde devant*
*Malo et Sandra s'étonnent mais ne s'arrêtent pas, après tout, merde, à quoi bon un ascenseur*

Et là, badabam :


(Extrait du panneau devant les escaliers)


(Panneau d'alerte que nous n'avons pas écouté)

Et nous l'avons amèrement regretté. Mes jambes en tremblent encore, tiens.
Bref, à la sortie de cette épreuve d'athlète, la priorité a été de s'acheter à manger.
Et là, on a trouvé une super boutique de bouffe artisanale (genre ça devait être super bon, parce que le foie gras fait maison à 145 euros le kilo, ça voulait tout dire) qui proposait un petit menu à 6 euros avec deux petits cookies maison inclus en dessert ! Le couple de commerçants était très charmant et je salue encore leurs délicieux paninis !

SANDRA : Bon, ben, ça se sera un panini au fromage.
MALO : Pareil.
COMMERÇANT : Très bien. Choisissez votre fromage.

Et là, il nous montre tout un étalage de fromage, mais DU BON FROMAGE DU VRAI FROMAGE DU FROMAGE TROP BON QUI PUE !
C'était le Paradis. Le Paradis du Panini au Fromage. Jamais encore on nous avait demandé notre avis sur le fromage du panini. Bref, du coup, le chèvre s'est imposé de lui-même.

COMMERÇANT : Et voilà vos cookies.

*_* La boutique de rêve. Le bon plan parisien. *_*

Contentes de nos achats, Malo et moi sommes montées au Sacré-Coeur, mais comme on avait encore le souvenir cuisant de la Station Abbesses, on a préféré prendre le Funiculaire de Montmartre. Fidèle à elle-même, la butte Montmartre était pleine de vie, avec des artistes, surtout un qui a vraiment mis l'ambiance et qui était très très très bon. On a mangé le panini au fromage de chèvre au-dessus des toits de Paris. C'était très sympa.
Après ça, on est redescendu à pieds et là, et làààà ! Deux Blacks s'approchent.

BLACKS : Bonjour, hey, HAKUNA MATATA, tendez votre doigt !

Et comme des connes, on a tendu le doigt (sans trop comprendre pourquoi). Vite, vite, ils ont passé du fil autour et ont commencé à tresser un bracelet.

BLACKS : Hé, tu connais HAKUNA MATATA !? Avec Timon et Pumba ! Alors t'as quel âge ? Comment tu t'appelles ? Tu fais quoi dans la vie ? T'habites où ? Ouais, HAKUNA MATATA. C'est un porte-bonheur. Vas-y, fais un voeu et le dis pas. Bon, pour toi, ce sera tarif réduit. T'es pas touriste, alors ce sera cinq euros au lieu de dix.

Ou comment se faire arnaquer à la vitesse de la lumière.


Fin des péripéties à Montmartre.
On est reparti pour la Eiffel Tour, de jour cette fois, on s'est fait poursuivre par une centaine de vendeurs de petites Eiffel Tour, on a commencé à devenir agressive après l'arnaque Hakuna Matata, on les entendait s'approcher de loin avec les "tintintintin" des Eiffel Tour. Bref, ça pullulait.


Avant-dernière étape : les quais de Seine (et précisément celui des Orfèvres). Sauf que c'est bien beau tout ça, mais on s'est pommé sur l'île de la Cité, on a perdu tout repère, et on a fait tout le tour de l'île pour trouver le quai des Orfèvres. Mais on l'a trouvé. Et on a vu Notre-Dame du coup.

Dernière étape : gare de Lyon où on était bien en avance. Le copain de Malo est venu la voir et nous avons fait un petit tour à la Bastille. Ce qui nous a mis en retard pour le train, et après une course poursuite, nous sommes montés dans le train qui partait à 17h46 à... 17h46.
Point de légionnaires cette fois, mais une femme  probablement clandestine et ses gosses que nous avons viré sans sentiment de nos places attitrées. Le retour se passa très bien... si ce n'est que Malo voulut expérimenter elle aussi les pompes dans le train et s'est monté infernale et intenable à la fin du voyage.


Voilà, si tu as lu tout ça, et bien tu as toutes mes félicitations.
Pour ma part, j'essaierai de faire un rapide montage photo de ce week-end totalement magique.

Et j'en reviens toujours pas que des tongs coûtent 25 euros.