Dimanche 16 octobre 2011 à 11:46

Bonjour les enfants !

Alors, bon, c'est vrai, ce blog est un peu à l'abandon. (Ma vie tout court est à l'abandon en fait)
J'avais commencé à écrire un article sur mon carnet mercredi, parce que ça me manquait, de ne plus raconter ma life. Mais pour tout vous dire, j'ai un peu la flemme de le reprendre et le recopier ici.  Mais en gros : je me plaignais de la SNCF, des groupes d'amis où je ne suis qu'une plante verte, mon déménagement vers un nouveau groupe plus gentil... et Florent. Mais j'ai pas eu le temps d'écrire vraiment sur Florent. Entre nous, c'est toujours aussi ambigu, mais ça me plait bien comme situation. Pour le moment.

À part ça, parmi les trucs les plus futiles : j'ai acheté du fond de teint en poudre bonne mine pour "créer l'illusion" que je vais bien. Ma mère a cru que ça y est, sa fille allait se mettre au maquillage, elle était toute excitée et bref. Je vous passe ces détails (mais je suis un peu blasée). Et la semaine prochaine, Twinny et moi on passe chez le toiletteur : lavage au "karsher" (je sais pas comment ça s'écrit, désolée) pour elle, coiffeur pour moi.

En gros voilà.
Mais le plus important de ce post quand même, c'est la sublime bande-son d'un Monstre à Paris, que je dois ABSOLUMENT aller voir au ciné, parce qu'il a l'air tout bonnement magnifique.

Bon, sur ce, je vous laisse. La plonge m'attend mes amis, et le petit cuisinier aussi, qui attend lui surtout le cake au carambars que je lui ai promis !


Jeudi 23 juin 2011 à 23:25

Ce que je voulais raconter hier, et que j'ai perdu à cause d'un cafouillage de Chrome et d'un bug de l'extension Brouillon de Cowblog (SOYEZ MAUDITS), c'est que c'était les portes ouvertes de mon école de musique. C'est l'occasion pour les parents - que je déteste - de voir leurs mômes accomplis - que je déteste - de comprendre le fonctionnement des cours, d'écouter des démonstrations et de passer un très bon moment d'asocial.

SÉVERINE : Je vais vous parler maintenant de la classe de clarinette et de saxophone, dont je suis la prof. J'ai un élève, non DEUX élèves en clarinette. Il y a Nathan, que voici, qui va nous interpréter son morceau d'examen et qui a 7 ans de clarinette, mais aussi Sandra, qui est là-bas, et qui débute.

Et là, et là, les parents se sont tous retournés et ont regardé la binoclarde tout au fond de la salle qui s'était ennuyée ferme toute seule pendant le goûter au milieu des mômes. Ce après quoi, Nathan a joué son morceau, et la binoclarde s'est sentie comme une grosse merde à côté (ce qui n'est pas tout à fait faux).

Alors, c'est NORMAL qu'on demande au gamin qui a 7 ans de pratique de PROMOUVOIR la clarinette, plutôt que la nana qui "débute" et qui a un an d'expérience (plus deux ans et demi dans une vie antérieure, j'y tiens). Même que ça vaut mieux, parce que j'aurais fait exploser les vitres et plus aucun parent n'aurait remis le pied à l'école de musique.

N'empêche que cet article n'a pas pour objectif de dire en quoi il vaut mieux pas que je me produise en public (... enfin, si, un peu quand même), mais de faire le bilan de mon année de clarinette (après les deux ans et demi dans une vie antérieure, bien sûr). Alors, voilà :

- J'ai appris 28 notes. Soit environ la moitié des notes possibles sur clarinette. Pas mal hein, AHAHA.
- J’atteins -quasiment- sans aucun problème le do majeur hyper-aigü de la mort qui tue.
- J'ai même de la technique. Un peu.
- Je me plante beaucoup moins en lisant les notes (et je démens une rumeur populaire : on est pas obligé d'avoir fait solfège pour jouer de la musique (mais ça aide)).
- J'arrive PRESQUE à faire correctement mes passages la-si-la.
- Et  j'ai même joué une fois en public. 2 minutes. Avec des saxos et Nathan-qui-a-7-ans-de-pratique.
- Je suis devenue sélective avec mes anches et j'ai mes chouchoutes, comme dans "Nouvelle star". Sur les 10 de la boîte, j'en ai viré cinq, et seules les cinq meilleures peuvent crécher dans ma mallette, et sont numérotées par ordre de préférence (Numéro 1 étant géniale, Numéro 5 étant pourrave).
- Et cerise sur le gâteau, je n'utilise pas un pupitre, mais mon bon vieux comptoir POM WONDERFUL. Bon, ceci dit, ça va changer. Parce que maintenant que je fais la plonge ($$$), je vais pouvoir offrir à Claire la Clarinette le plus beau, le plus solide, le plus réglable, le plus incroyable, le plus ergonomique pupitre au monde ($$$$$$). Et mettre enfin POM WONDERFUL à la poubelle.


Hé, je n'ai jamais été aussi assidue en musique que cette année-là. Je bosse en moyenne trois heures par semaine. Alors oui je sais, pour la majorité des musiciens, trois heures c'est pas beaucoup, mais croyez-moi, vous ne voulez pas savoir que je m'en tenais à une demi-heure par semaine durant mes deux ans et demi de clarinette dans ma vie antérieure. Mais ça paye je trouve. J'ai appris beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP plus en 9 mois de cours à raison d'une demi-heure par semaine qu'en deux ans et demi au rythme d'une heure par semaine (je vous renvoie sur la liste ci-dessus).

À mon dernier cours de clarinette, j'ai fait carnage par contre, et rappeler à notre bonne mémoire que je suis quand même une superbe bouse.

- Numéro 3 a grave déconné. 
- La Danse Polovtsienne de l'opéra Le Prince Igor avait des airs de Danse des Canards
- J'ai fait coulé le Titanic une deuxième fois avec ma prestation de My heart will go on
- Mamma mia, c'était euh... Mamma mia !
- Mon passage la-si-la a écorché les oreilles de ma prof
- Et bref, vous ne voulez pas savoir la suite.

J'ai donc établi, en toute connaissance de cause, mes objectifs musico-éducatifs estivaux. Que voici :

- Jouer à la perfection My heart will go on
- Tâter du Mamma mia comme si c'était moi ABBA
- Jouer la Danse Polovtsienne aussi joliment que sur le CD d'accompagnement
- Réussir mes la-si-la
- Ne pas buter sur le mi-bémol (le petit dernier que j'ai appris)
- Foutre une raclée à Under the sea (EH BEN OUI, PLUSIEURS MOIS QUE JE LE BOSSE DE TEMPS EN TEMPS ET C'EST TOUJOURS AUSSI RYTHMÉ QUE PIROUETTE CACAHUÈTE, ET BAH OUAIS, JE VOUS CROTTE)
- Travailler mes exercices d'école
- Me défouler sur le classique quand je ne réussirai pas le reste : Menuet, Song, et Mélodie
- Et surtout, parce que c'est quand même toujours le gros carnage depuis un an : imposer mes ratounes pour ENFIN réussir cette *bip* d'EMBOUCHURE À LA CON. (Z'allez voir que je vais me mettre au saxo comme ça, ça me fera plus chier cette histoire !)

Et naturellement, qui dit bonne embouchure dit forcément "zen Sandra zen déteeeends-toi".

Et mon psoriasis prouve scientifiquement que je ne le suis PAS, en ce moment.

Mardi 21 juin 2011 à 11:10

 http://laptitesandrou.cowblog.fr/images/photos/fb-copie-1.png



Dimanche 23 janvier 2011 à 13:02

http://laptitesandrou.cowblog.fr/images/photos/programme.png

16h. Arrivée à l'église des protagonistes de cet article.

JACQUES :
Bonjouuuur.
SANDRA : Bonjour !
NATHAN : Salut ! Pas trop stressée ?
SANDRA : Siiii...

16h15. Début des répétitions.

SÉVERINE: Chauffez bien vos instruments ! [NB : température à l'intérieur de l'église : environ 5 degrés] Faites-moi un Do pour voir.
NATHAN ET SANDRA : Doooooooooo.
SÉVERINE : C'est pas encore ça... Chauffez encore !



SANDRA : Je le sens pas, je te dis. Ca va faire couac et ça va résonner comme pas possible, tout le monde va m'entendre.
NATHAN : Mais non, il faut juste que tu serres pas trop l'embouchure et ça va bien se passer.
SANDRA : Je le sens pas, je te dis.

Premier essai. Armstrong. Deux couacs.
Second essai. Armstrong. Un couac.
Troisième essai. Armstrong. Un grincement.
Quatrième essai. Armstrong. Mauvaise embouchure.
Cinquième essai. Armstrong. Plutôt satisfaisant.

16h45. Fin des répétitions clarinettes/saxo.

SANDRA : Ah ouais mais non, ça va pas le faire, je vous dis.
NATHAN : Mais arrêêêête de stresser !
SANDRA : Je stresse paaaaas. Il fait tellement froid que j'ai même pas de quoi stresser vraiment. MAIS JE LA SENS PAS CETTE AFFAIRE !

16h50. Arrivée des guitaristes, violoncellistes, pianistes, flûtistes.

SÉVERINE : Surtout, gardez bien les instruments au chaud ! Mettez vos clarinettes sous vos manteaux !
NATHAN ET SANDRA *obéissent*

Et v'là donc que ma fifille se retrouve sous le manteau rouge qui nous réchauffe tant bien que mal toutes les deux.
Et v'là donc que pouffe de rire cette petite chipie de violoncelliste (visage de poupée avec des anglaises blondes, une petite précieuse pleine de grâce, une tête de violoncelliste elle est faite pour l'instrument, on lui donnerait le bon Dieu sans confession) avec ses copines.

PETITE CHIPIE DE VIOLONCELLISTE *pouffe de rire* : Ihihihihihih, vous imaginez les filles si on devait mettre nos violoncelles sous nos manteaux ? Ihihihihihihihih
SANDRA *regard assassin*
LES COPINES DE LA PETITE CHIPIE DE VIOLONCELLISTE : Ihihihihih... mais pourquoi vous faites ça d'abord ? Ihihih
SANDRA : Pour ne pas qu'elles refroidissent.

Car l'ennui, dans une église, c'est qu'il fait très froid. Et les fifilles en ébène, elles n'aiment pas se produire dans le froid. Ouioui, ce sont des précieuses comme la petite chipie de violoncelliste, elles aussi. Vous avez déjà essayé de chanter la gorge sèche ? Et bien, pour les fifilles, c'est pareil. Si elles ont la gorge sèche, elles chantent pas ou alors elles chantent faux, et en gros, on est dans la merde.

Avec Nathan, on a vu le moment où on allait devoir passer plus d'une heure avec les fifilles sous le manteau à souffler toutes deux minutes à blanc pour les réchauffer. Et à 17h30, alors que le concert commençait avec les petits de l'éveil musical habillés en vahiné, notre sauveur est arrivé. Apparemment, on a fait pitié avec les fifilles sous le manteau. Le Sauveur nous a conseillé de les poser devant le spot de lumière à jsais pas combien de watts derrière nous. Réchauffage efficace. Mais on a pas arrêter de flipper.

SANDRA : T'imagines si elles fondent ?!
NATHAN : Euh ouais... Attends, je les recule un peu quand même, on sait jamais...

C'était sans compter les gamins qui couraient dans tous les sens, les bambins inexorablement attirés par ces deux choses noires et argentées qui brillaient à la lumière d'un spot orange, qui n'auraient rien contre les tripoter pour voir ce que c'est un peu.

Et c'était sans compter l'heure qui approchait, la petite chipie de violoncelliste qui est allée se produire, la première partie qui se terminait, la deuxième qui commençait, les gamins qui couraient toujours à côté des clarinettes, Nathan qui est allé se produire en duo avec sa jeune sœur au piano, les flûtistes qui ont fait un truc de vraiment sympa, l'heure qui continuait à tourner, moi qui devenait de plus en plus chiante ("JE TE DIS QUE JE LE SENS PAS !!! JE VAIS FOIRER JE SAIS QUE JE VAIS ME FOIRER QUELQUE PART"), et les guitares qui nous ont précédées...

19h30. Regroupement dans un coin mi-caché mi-en vue de l'église, le QG ou la loge, appelez ça comme vous voulez, avec en prime une statue de la Vierge pour compagnie.

On a enlevé les manteaux, enlevé les gants, sorti les partitions, pris les clarinettes un peu chaudes qui se refroidissaient peu à peu, laissé le spot aux saxos complètement gelés. Séverine nous a rassemblés et on a soufflé à blanc pour les mettre un peu en condition. Sauf que Daniel, le Saxo, a laissé échapper un SOL retentissant (et résonnant dans toute l'église) alors que les guitares se produisaient encore sur l'autel. On était mort de rire (sauf les guitares, je suppose). Et puis, ça a été à nous.

Séverine a annoncé nos noms, et on est entré l'un à la suite de l'autre... Avec trente secondes de retard à cause d'un problème logistique :

NATHAN ET LES SAXOS : Les filles d'abord ! Vas-y !
SANDRA : HEY UNE MINUTE ! Le plus jeune d'abord ! Vas-y TOI !

Finalement, Nathan s'est lancé le premier et je l'ai suivi. Mesdames, ne nous laissons pas faire, c'est trop facile.
Nous nous sommes donc échauffé et accordé devant tout le monde. Avec deux ou trois do bien sentis.
Pendant ce temps, j'ai profité de mes quelques instants de répit pour confier le fond de ma pensée à mon camarade :

SANDRA *chuchote* : Je-le-sens-pas. Je-vais-faire-criiiiik-et-couac.
NATHAN *marmonne* : Stresse-pas.
SANDRA : Je-le-sens-pas-je-te-dis.

N'empêche qu'il a du mérite ce gamin, d'avoir pu me supporter pendant presque trois heures.

Après un démarrage difficile car les saxos étaient morts de rire pour une raison inconnue, ils ont joué Nobody Knows the Trouble I've Seen d'Armstrong en trio. Juste après les applaudissements, il y a le "trois-quatre" de Séverine et nous avons enchainé tous les six sur Go Down Moses - Let my people go.

Et ben croyez-le ou pas... Une fois les applaudissements qui éclatent :

SANDRA *chuchote, trop contente* :
T'as vu ! J'ai pas fait de couac !
NATHAN : Et ben tu vois !

Allez, petit mouvement de tête de remerciement car moi je fais pas la révérence comme la petite chipie de violoncelliste, et retour en coulisses pour nettoyer la fifille et la ranger dans sa mallette.

Voilà, tout ça pour dire, c'était une superbe soirée et j'ai gardé deux programmes en souvenirs !

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Samedi 13 novembre 2010 à 20:57

Le pire en voiture, quand tu as dû changer de radio parce qu'il passait GOSSIP (je déteste GOSSIP) et que tu t'engages dans un rond-point, c'est quand la nouvelle radio diffuse YANNICK NOAH ("ça nous regarde touuus, ça nous éclabouuusse") et que tu ne peux pas lâcher le volant, ni la boîte-à-vitesses pour changer à tout prix de radio avant d'en être sorti... et que lorsque tu y parviens, grand soulagement d'avoir fermé le clapet de Y.N., tu tombes sur SHAKIRA qui fait "wakawakalocaloca".

Non franchement, c'est vraiment ça le pire en voiture.
Ça me donnerait presque envie de me crasher contre un panneau, tiens.






(Je vous rassure, c'est l'avant-dernière de Caro Emerald que je passe ici, après vous aurez la paix...jusqu'à ce que je trouve son remplaçant)

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