laptitesandrou

Sandra slalomait entre les gens qui peuplaient la gare Marseille-Saint-Charles.
Ces gros balourds restaient en plein milieu et se bougeaient pas le fion pour avancer.
Mais Sandra gérait bien, et gérait vite : elle avait été rodée en allant deux fois de suite à Paris [NB : et pour info, JE TOUSSE ENCORE à cause de cette saleté de capitale].

Sandra passa devant la machine à composter et composta son billet presque sans s'arrêter (et oui, c'est possible). Elle continua sa route, et slaloma encore une ou deux les plantes vertes à bagages. Direction, voie N.

Voyant le panneau, Sandra s'arrête devant le train et recule, scandalisée.

SANDRA : De ma vie, hors de question que je monte dans un train qui met trois fois plus de temps soit 1h30 pour aller jusqu'à Miramas. Je mérite mieux, merde.

Or, il y en avait un autre qui partait juste une minute avant ce dernier, voie L.
Ouais, sauf que le train était un Intercités méga pourri.

SANDRA : MÊME PAS EN RÊVE ! Genre moi, Sandra B. je vais monter dans un train pourri alors qu'il y en a des beaux ? Je suis d'un standing plus élevé que la moyenne zut alors, je suis une chômeuse de première classe découragée merde alors, et qui espère bien boucler la première partie de Polichinelle dans un BEAU TRAIN, alors merde ! Je ne monterai pas dans ce train.

Par chance, un autre allait arriver cinq minutes après.
SANDRA : Et bien voilààà ! Il ne manque plus qu'à attendre le TER et tout est bien qui finit bien.
SIMONE DE LA SNCF : *TITA-TALAA* Le TER, numéro Blabla, départ initialement prévu à 17h14 entrera en gare avec un retard de... *suspense* Quinze minutes.
SANDRA : PUTAIN ! Autant prendre le prochain, j'arriverai bien avant !

Tout ça, pour vous dire dans un article inutile, que :


Le TER d'Avignon, y'a que ça de vrai ! Beau, confortable, silencieux, pas cher, idéal pour les chômeurs première classe découragés qui ont pu presque bouclé leur histoire dans de bonnes conditions ! Au moins ça.

(Article qui sert à rien, mais j'avais envie de dire que, pour une fois, j'ai fait ma difficile et je me suis tapée quatre quais en un quart d'heure, passez votre chemin chers amis)

Un projet d'écriture sur la PAF, c'est comme un vol et la "Musique" : ça se prépare.

Et dire que j'ai été obligée de chanter à voix haute du Chantal Goya pour bien m'assurer que je n'avais oublié aucun mot.  -_-"

C'est à se demander ce qui a le plus morflé. Camille, le crayon, la gomme, la feuille de papier ou les quatre ?
J'avais juste une furieuse envie de dessiner... Et même si à la fin, ça m'a saoulé (la main, surtout, la main GRRR) et que j'ai vachement bâclé le bas, et bien, je suis soulagée d'avoir appuyer sur la mine. Puis je me suis permis d'appuyer sur correction automatique, comme ça, ça méga-fonce les traits, et je surkiffe quand ça ressort comme ça.

Je crois que je vais continuer, ça me fait du bien.

J'ai chauuud !

J'ai les joues qui picotent agréablement !

J'ai le coeur qui s'emballe !

LES SYMPTÔMES DE L'INSPIRATION !


Bouclage ardent, très ardent, de l'avant-dernier chapitre.

Reprendrai une vie sociale la semaine prochaine.