Dimanche 8 mars 2015 à 22:22

J'ai vraiment adoré tenir ce blog, pendant et après mon adolescence.
C'est un blog que je conserverai autant que je le pourrai, dans le mesure où je me plairai à lire aléatoirement quelques-uns de mes souvenirs.
Car les plus beaux, et les plus tristes, morceaux de ma vie sont bien ici.

J'ai décidé d'arrêter mon loyer chez Cowblog.
Parce que la qualité/facilité n'est plus au rendez-vous.

Depuis quelques mois, je me tape des SPAMS alors que je n'en ai JAMAIS eu toutes les années précédentes...
J'ai voulu faire un article en fin d'année 2014, pour faire une rétrospective, et là, impossible de mettre des images, plus rien ne fonctionnait, et honnêtement : je n'ai plus l'âge de passer du temps et bidouiller les tréfonds de mon ordinateur pour régler un problème que je n'aurais probablement pas sur une autre plateforme. Ça m'a d'ailleurs découragé d'écrire d'autres articles, alors que j'avais pour une fois de l'inspiration (et du temps).

Et puis les choses ont changé... 
Je n'ai plus 17 ans. Je n'ai plus la même vie, plus les mêmes centres d'intérêts...
Récemment, j'ai même eu envie d'ouvrir un blog consacré aux cosmétiques. Chose que je n'ai pas faite, par peur.

Je continuerai à écrire ici de temps en temps, tant que je n'aurai pas trouver une nouvelle maison virtuelle...
Mais au fond de moi, je sais que ma vie d'aujourd'hui n'a plus sa place sur ce blog d'enfant...

Je vous tiendrai au courant dans tous les cas, ne vous faites pas de mouron (même si je sais que vous êtes habitué(e)s à me voir absente).
Le jour où j'abandonnerai définitivement ce blog, je saurai lui faire mes adieux.


Vendredi 16 mai 2014 à 19:38

Aujourd'hui s'est passé quelque chose que j'ai bien envie de vous raconter, tiens. 
On a fait la journée d'intégration. Oui. En mai.

En fait, il s'agit de ressouder la promo pour appréhender "l'après-formation" et rester en contact et continuer à s'adorer comme au premier jour.

On a commencé par faire  la Météo, càd le niveau de notre moral.
J'ai fait bref : "Soleil, ça va, tout va bien, imotep". Et Valentin a dit quelque chose qui m'a vraiment touchée : qu'il était content que j'ai un beau soleil, car à la première journée d'intégration, j'avais annoncé un ouragan à cause de mon intégration tardive et mon aménagement express. J'étais émue qu'il se souvienne de ma météo.

On a ensuite emmerdé Fred pour qu'il fasse l'exercice des prénoms, puisqu'il était absent le jour d'intégration en octobre : il devait dire le nom de chacun d'entre nous (nous sommes 21), et il se trouve qu'il ne se rappelait même pas du prénom de Laura, Aurélie et Adeline (c'est fort, hein, après quatre mois de cohabitation).

Ensuite, on a tous eu les yeux bandés, on nous a dit de nous disperser, et la responsable m'a demandé d'aller me cacher, et Fred devait trouver le Mammouth manquant. Il m'a même pas captée, il a dit "ben il manque personne". Quand je suis revenue, je l'ai engueulé.

On nous a ensuite demandé d'aller voir chaque étudiant pour lui dire ce qu'on a retenu de sa personne, ce qu'on aime chez lui et ce qu'on aime moins chez lui. Ouch. 

Donc, j'ai dit à Anthony que je le trouvais brillant (en omettant de dire que je le trouvais feignant... comme il m'a offert une fleur, j'ai rien dit, vous comprenez) ;
À Aurélie... que je la trouvais intéressante et qu'elle apportait quelque chose à la promo (alors que je la trouve chiante) ;
À Laura... que je n'avais aucun problème avec elle (alors qu'on a frôlé le conflit quand on était à Paris)

Ca peut paraître hypocrite (et ça l'est sûrement), mais d'une, je n'avais pas envie de pourrir la journée, et de deux, même si on a tous connu de mauvais moments, je n'ai vraiment aucun problème sérieux avec eux, et je les apprécie, et j'adore ma promo.

J'ai dit à Laurent que je l'appréciais, mais qu'il était trop stressé et arrêté dans ses idées.
J'ai fait un énorme câlin avec Valentin et j'ai dansé avec lui, je l'ai envahi de compliments.
J'ai félicité Cyril pour son investissement.
J'ai promis à Clémence que je viendrai à une soirée si elle organisait un resto sur Odysseum, et nulle par ailleurs.
J'ai dit à plein de gens que je les connaissais pas assez, mais que je les appréciais énormément.
J'ai dit à Fred que je l'aimais bien (il y tenait) et qu'il faisait des câlins.
J'ai félicité Fabien pour son embauche et que je lui ai dit qu'il le méritait.

Bref.

En retour, je me suis reçue des compliments, et des moindres...
Je suis douce, discrète, mais "PUTAIN LE CARACTERE" (cf. Adeline).
Je suis soignée, toujours présentable, bien habillée... mais ça reflète parfois une image stricte.
Je suis bosseuse, consciencieuse, je fais de l'excellent boulot, mais je dois prendre confiance, je suis rigide, je dois m'ouvrir aux autres, etc...

Après, on est allés bouffer. Parce que deux heures de speed-dating en plein cagnard sur le campus, ça donne faim (et soif).

Ensuite, on s'est rebandé les yeux, et on a dû faire un carré parfait (avec les angles droits, donc) avec une corde qui était par terre, à 21. Maintenant qu'on a compris la technique, on a mis deux fois moins de temps que le premier jour d'intégration.

Et enfin, sous les yeux de Polytech (LA HONTE), on a été obligés d'inventer la recette du bon fonctionnement de notre groupe (car jamais une promo n'a été aussi soudée que la notre) en utilisant des termes culinaires et de la danser.

Ce qui donnait grosso modo : 

"Prenez des intellos (choré des intellos qui font les sérieux), des biches (choré des biches qui défilent comme des mannequins), des nordistes (choré des nordistes qui se caillent), deux super délégués, de l'alcool, une vieille branche (Laurent du haut de ses 41 ans), une dormeuse (Lucie, record d'absentéisme), de l'alcool, des sorties hors IAE, des PowerPoints pendant de longues nuits, et la blague pourrie du têtard (et là Axel qui raconte : c'est un têtard, il a cru qu'il était tôt, mais en fait il était tard), et voilà"

Voilà. Ils ont voulu me mettre dans le groupe des intellos, mais j'estimais qu'en tant que 13e de la classe, je n'avais pas ma place là-dedans (je lutte toujours et encore contre les stéréotypes) et j'ai fini dans le groupe des biches à me déhancher jusqu'à me prendre une branche d'arbre dans la gueule. 

On a filmé tout ça, on a parié sur celui qui aura le premier des enfants (on a misé sur JP car il en a déjà deux, il nous a maudit), et on s'est écrit à soi-même pour nous rappeler nos engagements pour garder contact avec la promo après la formation. On nous enverra la lettre dans quelques temps, quand on aura oublié nos engagements.

C'était bien, je suis contente.
Même si les moments ne sont pas toujours faciles, et si je râle parfois sur la non-implication de mon groupe, eh bien, je l'aime quand même et ils vont me manquer. 
Voilà.

Mercredi 30 avril 2014 à 22:11

J'ai une nouvelle voisine depuis dimanche. 

Elle m'a fait en trois jours tous les coups du sale petit voisin merdeux (partie de jambes en l'air à 19h, soirée entre amis où ça glousse, ça fait un boucan pas possible, et ça racle les chaises par terre (parce que leurs parents ne leur ont jamais appris à soulever une chaise), mitoyenneté abusive et sans autorisation, et accessoirement intrusion dans ma vie privée...).

J'ai déjà envie de l'étriper et de lui faire bouffer son mec, ses potes, ses chaises, ses meubles à l'abandon qui traînent dehors et sa terrasse auto-proclamée.

Bon.
Je le fais maintenant ou j'attends encore peu ? 

Vendredi 11 avril 2014 à 20:33

Cher Cowblog,

Je suis peut-être inactive depuis le 31 décembre 2013, mais je continue à payer 3 euros de loyer tous les deux mois pour que ce blog continue d'exister.
Ce blog, j'y tiens. Ça fait pas non plus trois ans que j'ai disparu de la circulation, faut pas déconner hein.

C'est un peu comme tout le reste que j'ai lâché : l'écriture, la clarinette, la lecture... parce que si j'ai tout lâché, Cowblog, c'est parce que je veux réussir et que je ne suis pas épanouie à l'heure actuelle.

Donc je te demande de me foutre la paix, de me laisser le temps de revenir et de ne pas supprimer mon blog.

Merci.

À part ça, ça va pas top. Voilà.

Edit : et en plus, vous êtes VACHES parce que j'ai publié deux ou trois articles en 2014, ça s'appelle ME COURIR SUR LE HARICOT.

Dimanche 2 mars 2014 à 12:57

- Tu sais quoi ? La semaine dernière, j'ai eu une envie. J'avais trop envie de me retaper les Harry Potter.
- Et ben ? Pourquoi tu l'as pas fait ?
- Je ne peux pas.
- Pourquoi ? Tu lis un petit peu, une demi-heure par jour.
- Tu ne sais pas. Tu m'as jamais vue lire. Tu sais pas comment je suis.
- Ah. Quand tu commences, tu t'arrêtes pas, c'est ça ?
- C'est ça. Je refuse de poser un bouquin sans l'avoir terminé. Et quand je l'ai fini, j'enchaîne avec toute ma bibliothèque. Tu comprends pourquoi je ne peux plus lire ? Là, dans l'état actuel des choses, ça causerait ma perte. Adieu le Master 2.

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