laptitesandrou

Incroyable.

 

Sean Paul a enfin du goût et a pondu une chanson écoutable et même belle : Hold my hand. (Et même si y'a un passage où il ne peut pas s'empêcher d'aboyer "bwahaoh" (on enlève pas les TIC), on peut dire merci à Zaho qui a rattrapé le coup !).


Allez, encore un p'tit effort, et Rihana cessera de chanter comme un robot.

Ca y est, j'ai pas le moral... et c'est chronique.
Quand est-ce que ça s'arrêtera ? QUAND ?!

Mince.

Aujourd'hui, je suis allée dans ma nouvelle maison. Presque toutes nos affaires y avaient été transportées.

Cette fois, j'aurais le plaisir d'avoir ma clarinette couchée sur la commode de ma chambre (avant, elle servait d'objet déco dans mon salon... ma mère adore la déco).

J'étais un peu fatiguée, à cause de mes mésaventures avec Provost, mais je l'ai regardée, ma clarinette, et j'ai eu pitié d'elle.

Je l'ai prise dans mes mains, je l'ai touchée et j'ai sorti ma vieille mallette de dessous mon lit.
Dedans, il y avait le capuchon, une brosse à dent (c'est pour la nettoyer), un peu de graisse, un chiffon et des anches.
Vous savez, les anches, c'est vraiment le truc essentiel de l'instrument, et déjà à l'époque où la vie était en Francs, c'était déjà pas donné.

J'ai regardé l'anche de ma clarinette. Mon cousin l'avait carrément détruite en essayant de souffler le bec. L'anche paraissait avoir été mangée. Alors, j'ai eu pitié, une fois de plus, et j'ai dévissé la ligature. Avec beaucoup de précaution, comme si ça faisait longtemps que je n'avais plus fait ce geste (ce qui est le cas !), j'ai remplacé l'anche par une autre bien plus propre, bien plus neuve, bien plus efficace.

Ce premier geste m'a fait énormément de bien. Ça a ranimé des souvenirs.

Ensuite, je suis descendue avec ma clarinette, et je suis allée trouver un chiffon pour enlever toute la poussière qu'elle avait sur elle.

Et après, j'ai soufflé. Et alors là, quand toutes les notes que je connaissais se sont éparpillées dans la maison, je me suis sentie extraordinairement bien. Je me suis rendue compte à quel point ça m'avait manqué. Ma mère a été franchement surprise que j'arrive à avoir le souffle après euh...8 ans d'abstention.

Pendant cette demi-heure où j'ai joué tout ce que je savais faire (c'est-à-dire, plus grand chose), j'ai appris un truc.

Quand j'étais petite, je voulais juste apprendre, mais jouer surtout pour le plaisir.
Ca n'a pas fonctionné : trop de pression, trop de foutage de gueule de la part du prof, et trop de contrariétés par le collège et le fait d'être débutant.
Quand on a entre 9 et 12 ans, c'est difficile d'aimer un instrument, vraiment, vraiment. Aimer un instrument comme on peut aimer un homme, j'entends. Comme quand l'instrument fait partie de nous.

Alors quand j'aurais terminé mes études, je recommencerai la clarinette. Parce que je l'aime et que je veux la retrouver.
Juste ça.


En attendant, je cherche à retrouver comment on fait ce foutu Si !