Jeudi 1er septembre 2011 à 11:33

 Et voilà.
Ce soir, j'irai travailler, et il n'y aura que Sandra et moi. Ce week-end, juste Anyssa, Florent et moi. 
Ca va faire bizarre sans Marion, Florine et Carine. Quoique Marion et Florine viendront un dimanche par-çi et un dimanche par-là en septembre, mais voilà.

Alors mardi, on a fait la pizza party.
Ma patronne a fait des cookies dignes de ce nom, avec des copeaux de chocolat au lait et de chocolat blanc.
Florine avait fait un brownie.
Pour la première fois, je suis arrivée au boulot en tenue sandraïenne (j'entends par-là, autre que les baskets, le short ou la salopette, le débardeur de bonne fortune et l'obus qui me sert de chignon) : lunettes de soleil, robe légère, sandales, cheveux détachés ("oh mais j'avais réalisé que tu les avais si longs !"), bref, le patron s'est écrié "wow la star de Cannes".

C'était bien.
On a bien ri, bien mangé, et à la fin, la patronne a apporté l'assiette de cookies avec les étincelles qui jaillissaient, on a mis PETIT PONEY à fond en son honneur, et on a décerné le diplôme de Meilleur Employé du Mois à Florent (qui s'autoproclame tous les mois meilleur employé, c'est une autre histoire).

PATRON : Pour ton sens de l'esprit d'équipe...
PATRONNE : Ta polyvalence...
SANDRA : Et ta propreté dans la plonge.

Voilà. C'est fini.
C'était un bon été, un très bon été. Je suis peut-être blanche comme un cacheton, mais j'ai bossé dans une très bonne ambiance et ça, ça n'a pas de prix.

SANDRA : Bon, Carine euh... Je sais pas quand je te revois, alors écoute... Bonne rentrée, joyeux Noël, joyeux Hanoucca, bonne année 2012, joyeuses Pâques et euh... bonnes vacances 2012.



Mardi 12 octobre 2010 à 19:38

Ça faisait six mois que j'avais commencé cette vidéo, et j'avais complètement oublié son existence jusqu'à il y a deux jours. Je l'ai terminé en vitesse cet aprèm. Je me suis pas foulée pour faire un truc super esthétique, mais ça m'a remué de voir toutes ces photos.


Dragui, mes amis...
J'ai à peine fait une sélection des photos : je sais que j'ai mis des gens que j'aimais moyen, des gens que j'aimais pas trop aussi, mais la grande majorité sont mes bonnes vieilles amies qui me manquent tant...Quant à Monsieur Camille, il est soit de dos, soit masqué, et honnêtement, ça m'arrange.

Et il y a bien entendu les photos du 5 mars, le soir de ma revanche personnelle.

Dragui by Night quoi.





Mercredi 7 juillet 2010 à 20:07

Hé, si je me retenais pas, j'écrirais cinq articles par jour sur ce blog.
J'ai plein d'idées.

Bon, en attendant, voici deux bonnes nouvelles (et une mauvaise) :


1) J'AI TERMINE ma vidéo sur Draguignan !



Mais la mauvaise nouvelle, c'est que je n'ai pas pu mettre tout ce que j'avais envie... je vais donc réaliser une SECONDE vidéo (qui, en théorie, sera plus courte et plus facile à monter... en théorie) qui portera sur Dragui by Night (vous comprendrez donc que celle que je propose ici est une version diurne de ma vie de là-bas).

Je me suis vraiment triturée les neurones, et le résultat est très bof (j'avais quatre photos indispensables récupérées par copier-coller sur le net qui sont très floues, mais qu'importe !).
Et même si les chansons vous paraissent bidons, sachez qu'elles sont choisies pour une raison précise. En fait, même si le montage vidéo n'est pas top, c'est pas le plus important. Je pense avoir mis assez d'émotions là-dedans... et je dirai même que j'en ai eu pas mal pendant le montage. J'ai failli pleurer d'ailleurs.

Donc voilà, si vous avez un petit quart d'heure de libre devant vous... (béh, pourquoi vous partez ?  je vous assure qu'on voit pas le temps passer ! =D)...
Voici Draguignan (version diurne) racontée par moi (et désolée pour la mauvaise qualité, c'est pas en HD, vous savez ce que c'est les hébergeurs... Et pour ceux qui me poseraient la question "Pourquoi ne pas avoir uploader sur You Tube ?", la réponse est que You Tube a été racheté depuis belle lurette par Google, et que si vous êtes un pauvre malheureux qui s'est tapé la lecture de blog tout en entier (il y en a ! ) , vous vous rappellerez que j'ai une terrible peur de Google XD).




2) Ma mère part en vacances la semaine prochaine !

Je vais avoir LA PAIX et RATTRAPER LE TEMPS PERDU !
(Elle devient de plus en plus lunatique, et j'ai de plus en plus de mal à la supporter (et vice versa)... mais on s'adore toujours autant).




Oh. Et mes tâches de rousseur ont enfin fait leur sortie officielle.
Et merde.

Mardi 29 juin 2010 à 19:27

Ce matin, je me suis pointée à la base aérienne, pour la der des ders. Mon stage était terminé depuis deux semaines, et j'avais été invitée à un repas cohésion.

Je me suis pointée à l'accueil, vous savez, c'est là où on vous confisque votre carte d'identité en échange d'un badge d'accès. Là où vous êtes systématiquement fiché.

Mais je n'étais pas une simple visiteuse. J'étais Sandra B., ex-stagiaire pendant trois mois (une durée jamais vue sur la base !), au BQGC de l'unité DRH s'il vous plait. Alors ils m'ont pas fait peur, ceux-là.

SANDRA *en mode femme d'affaires* : Bonjour. *tend sa carte d'identité, très déterminée* Je suis attendue au BQGC.

Ils n'allaient pas m'apprendre à moi, que je devais leur céder mon état civil. Non mais.
Donc le gars -très aimable- m'a enregistré et m'a confisqué ma carte d'identité.

GARS : Sandra B. ?
SANDRA : Oui, c'est ça.

Et là, derrière, y'en avait un, qui s'était très soudainement exclamé :

BONHOMME :
SANDRA B. ?!
SANDRA : ?
BONHOMME : VOUS ÊTES SANDRA B. ? VOUS AVEZ FAIT UN STAGE NON ?!
SANDRA : Eh oui.

J'étais célèbre.

Donc j'ai pris mon badge et je suis partie à la rencontre de mes amis les militaires. À noter que le badge a été modernisé, et oui ! Vous vous souvenez que j'avais pommé à plusieurs reprises le petit bout de papier avec mon nom et ma date de départ, que j'avais eu très peur de me faire engueuler, que je l'avais retrouvé dans une flaque d'eau, que je l'avais fait séché grâce au ventilo de l'ordinateur, scotché au badge, et rendu le badge sans avoir enlevé le scotch lors de mon départ.
Bref. Donc ils ont décidé (je ne pense pas en être la cause mais qui sait) de coller désormais des étiquettes imprimées avec le nom et la validité de la personne.

J'étais contente de ce progrès.

Ceci à part, parlons de mes amis les militaires, parce que ce sont eux que je veux mettre à l'honneur aujourd'hui. Je n'ai pas assez parlé d'eux, en fait. J'avais pas le temps (c'est vrai), et toutes les anecdotes, il a fallu que je me batte pour ne pas les oublier (c'est vrai).

  • À la base aérienne, j'avais une sorte de papa que je craignais, que j'admirais et qui m'intimidait pas mal : le Commandant P.
Le Commandant P. a été un tuteur exemplaire, il m'a pas laissé tomber une fois, a tenu à me suivre dans mon avancée tous les vendredis, et m'a invitée au mess officier. Je n'ai pas besoin de revenir sur lui, parce que c'est quelqu'un que j'ai beaucoup cité ici. Derrière lui, il y a d'autres personnes, que j'adore et que je regrette d'avoir quitté.

  • À la base aérienne, j'avais un second papa, un bon vieux papa cette fois-ci : le Major. (Cricri, je t'interdis de rigoler)
Le Major est vachement borné, mais il m'a lui aussi encadrée de façon tout à fait convenable. Et en plus, il est vachement bon à la pétanque.
Pour finir, c'est lui qui m'a remis mes cadeaux, au nom du BQGC (un stylo PAF, un T-shirt Rafale, un diffuseur d'encens Armée de l'Air, un porte-clés ruban Armée de l'Air, un porte-clés qui s'allume de l'Équipe de Voltige et un marque-page Aérospatial ou un truc dans le genre).

  • À la base aérienne, j'avais une première sœur : Alexandra.
J'ai beaucoup parlé avec Alex. On parlait, on parlait, des apparences, de la réalité, de qui tu es, de tu es quelqu'un de bien, et d'autres choses sur nous. Alex m'a redonné espoir. Elle me manque. J'aimais sa vision des choses.
Selon ma situation au 1/09/2010, je me lancerai ou pas dans le théâtre sur son conseil. Parce que je crois aux conseils d'Alex qui, je sais, a bien raison. Elle pense que ça me ferait du bien, beaucoup de bien.
Alex, c'est un modèle. J'admire son relationnel simple mais efficace et j'essaie de l'imiter.
Quand je dois pratiquer l'horrible exercice du téléphone, je pense à elle, à sa façon de faire, et tout se passe bien.

  • À la base aérienne, j'avais une seconde sœur : Élise.
Elle s'occupe de la formation. Elle a cinq ans de plus que moi, et est dotée d'un excellent relationnel. Très vite, je me suis blottie sous son aile, et je mangeai avec elle tous les midis, avec les filles : Ingrid, Mathilde, Marine, Angélique et Marjorie (et Alexandre, ne l'oublions pas). Élise est une fille géniale, toujours très motivée, même dans son boulot, et toujours là si besoin d'aide.

Je retiendrai d'Élise son numéro de téléphone, son énergie incroyable, ses tics, et son mémorable...

ÉLISE : FEU PATATE !

  • À la base aérienne, j'avais une troisième sœur : Céline.
Une voix résonne dans le couloir, tremblante de rire et ironique : "JE SUIS LÉGÈREMENT DE MAUVAISE HUMEUR !"
C'est Céline, mon sergent préféré, qui retourne à son bureau, trempée jusqu'aux os, en tenue de combat, après avoir galéré à monter des gradins (et dire qu'elle s'était porté volontaire !)

Céline est légèrement garçon manquée, préfère l'air au ciel (comprendre, si elle pouvait, elle resterait dans le ciel, à voler comme elle le fait lorsque la météo le permet), est plus que trilingue (elle parle un peu de tout) et peu de gens l'apprécie. Moi, je l'adore. Elle est tellement originale ! C'est une personne vraiment très intéressante, qui m'a appris beaucoup d'anecdotes (drôles) sur l'armée. J'adore ses répliques ironiques, ses "je suis légèrement de mauvaise humeur" qu'elle dit avec le sourire, son je-m'en-foutisme. Pour un peu, elle me ferait penser à Camille. L'optimisme en plus.

S'il me revient en mémoire certaines de ses répliques, je les transcrirai sur ce blog pour l'honorer. Parce que Céline, elle est géniale !

  • À la base aérienne, j'avais un grand frère : Didier.
"Sandra, arrête, tu sais bien que tu n'arriveras pas à apprendre les questions par cœur..."

Didier, c'est vraiment l'homme le plus gentil, le plus honnête et le plus sympa que je connaisse ! Il est incapable de mentir, il est franc et diplomate, même avec les officiers. En fait, à la base aérienne, Didier était mon plus proche collaborateur. En fait, lui et moi, on formait une équipe efficace et méga opérationnelle. J'ai même pris la relève de Didier, et donc agi seule, pendant les trois semaines où il était absent.

J'ai su très vite que je m'entendrais bien avec lui. Dès le premier jour, il me parlait comme à une petite sœur et me disait de me servir des Stoptou si j'en voulais. Avec lui aussi, je pouvais me confier.

C'est également celui qui s'est écrié, un jour pluvieux :

"ALLEZ ! ON S'ARRACHE À LA PAF !"

Et on s'est arraché à la PAF. C'était ma première à la PAF. (Parce qu'il y a une seconde, le jour de mon départ). C'est à lui que je dois tout ça. Les cadeaux (hé, j'ai tout de même reçu la médaille de bronze de la base quand même !), les deux visites à l'escadron, dont une par un ancien pilote, la visite du garage, la photo avec l'Alpha Jet, la visite de la Tour de Contrôle !

Il y avait une très grande complicité entre lui et moi. Au final, lui et moi, on a cassé la baraque -façon de parler. Tout le monde était content de nous. Et l'Adjudant était fier de nous avoir bien dressé. XD

  • À la base aérienne, j'avais un tonton : l'Adjudant.
Le meilleur pour la fin.

L'Adjudant, c'est un peu comme un tonton, mais en tout cas : on était deux gamins à se chamailler 39 heures par semaine (oui, parce qu'à l'armée, on fait pas 35 heures). L'Adjudant, c'était mon chef. (Parce que j'avais quatre chefs par rapport à ce projet, en fait : l'Adjudant, le Major, le Commandant P. et le Commandant K. (et je ne compte pas le Commissaire Lieutenant-Colonel)).

Bref, avec lui, c'était chamaillerie-chamaillerie.

SANDRA *tape son rapport de stage*
ADJUDANT *se penche pour lire*

SANDRA *cache l'écran* : NOOOOON ! FAUT PAS LIRE, C'EST PAS TERMINE !
ADJUDANT : MAIS EUUUUUH !

Grâce à lui, je pourrais enfin certifier dans ma vie que j'ai déjà tiré la langue à un Adjudant.

ADJUDANT : On va faire un point de section.
SANDRA : C'est quoi un point de section ?
ADJUDANT : Ah. La p'tite voix.
SANDRA : è_é
ADJUDANT : C'est un peu comme une réunion. On fait le point sur tout ce que chacun fait, sur l'avancement du travail.
SANDRA : Ah d'accord.
ADJUDANT : On va commencer par les EMA. *pose un regard insistant sur Sandra*
SANDRA *fait son devoir de stagiaire : poser des questions* : C'est quoi les EMA ?
[Plus tard]
ADJUDANT :
Pas de question ? *regarde encore Sandra, prêt à se moquer*
SANDRA *n'attend pas la moquerie et tire la langue* :
ADJUDANT *réplique* :

Un joue, l'Adjudant m'a tapé sur la tête, juste à l'endroit où il y avait mon kyste. Il s'y attendait pas, ça l'a vraiment traumatisé. Puis, plus tard, il m'a dit qu'il pouvait se servir de ma boule pour faire comme dans Questions dans un Champion... s'en suivi une incroyable bagarre (dont je ne me rappelle plus, désolée).

Et puis, l'Adjudant, il aime bien faire son chef. Depuis qu'il est Adjudant, il adore commander. Il commande même les Commandants (et sait se les mettre à dos, parce qu'il prend pas de pincettes ! ^^).

ADJUDANT *grogne* : Donnez-moi du pouvoir !

Oui, parce qu'il grogne toujours. Au début, avant de savoir qu'il serait mon chef, j'avais un peu peur de lui. Mais en réalité, c'est un gros nounours. Doté d'un mauvais caractère.

ADJUDANT : On m'a toujours dit que j'aurais fait un carnage si j'étais devenu officier.

Ah ça !

Et puis il y a eu le jour où on a vu une Aspirante se balader sans son calot dehors. On se trouvait dans son bureau.

CÉLINE : Tiens, y'en a une qui se balade sans son calot.

Aussitôt, on s'est rué sur la fenêtre pour voir qui c'était (à peine curieux, hein).

SANDRA : Ah, je la connais ! C'est celle qui est à la SAJ, elle le met jamais, son calot !
CÉLINE : Elle a pas encore fait ses classes.
ADJUDANT *ouvre la fenêtre* : ET LE CALOT ALORS !

L'Adjudant me mettait souvent la pression. Surtout quand on avait une réunion à 13h30, et qu'il apprenait que je n'avais toujours pas mangé à 12h30.

ADJUDANT *passe par-là, s'arrête, regarde sa montre et scrute Sandra* : Et ben alors !
SANDRA : Non mais vous inquiétez pas, je gère la situation ! Je serai là pour la réunion !
ADJUDANT : Mouais, mouais, mouais.
SANDRA : Je vous jure, ça me prendra qu'une demi-heure le repas. Comment croyez-vous que j'ai fait quand il fallait interroger la Réserve à 13h00 ?
ADJUDANT : MOUAIS.
ALEXANDRE : Vous avez de la chance quand même, parce qu'il nous parle pas comme ça à nous.
SANDRA : C'est parce qu'il me craint. *regarde l'Adjudant* Je rigole, hein.
ADJUDANT *très sérieusement* : Aha... peut-être.

Et durant ladite réunion avec toute l'unité...

ADJUDANT : Et ben alors, pourquoi y'a pas le mot de passe pour les déplacements, hein ! C'est vrai pas ça !
SANDRA : Parce-que-les-Déplacements-ne-font-pas-encore-partie-de-la-DRH-mais-qu'ils-le-seront-à-la-rentrée-donc-le-tableau-est-vide-mais-prêt-à-l'emploi.
ADJUDANT : Bien. Je l'ai bien éduquée.
CHEFS DE BUREAU *applaudissent*
REPRÉSENTANT DE BUREAU : La pauvre, vous lui mettez la pression.
ADJUDANT : Ah bah ça, elle est habituée.

Ou encore... toujours durant cette même réunion.

PARTICIPANTS : BLABLABLABLA MAIS QU'EST-CE QU'ON PEUT FAIRE BLABLABLA CE SERA INUTILE BLABLABLA
SANDRA : Faut imposer les instructions aux secrétariats.
PARTICIPANTS *'n'entendent pas* : BLABLABLABLA
SANDRA : IMPOSER LES INSTRUCTIONS !
COMMANDANT P. *se moque comme si j'étais incapable d'imposer quoique ce soit* : Fiouuuuu, le mot imposer !
ADJUDANT : Ah. La petite voix. Attention, mais c'est qu'elle est coriace maintenant.

L'Adjudant, toujours de bon conseil. Il a appris cinq jours avant son départ qu'il devait partir en stage. Ca l'a mis de très mauvais humeur, parce qu'il a fallu qu'il prépare tout son départ en panique. Il me répétait tout le temps de pas m'engager.

ADJUDANT : Un conseil. Ne vous engagez pas dans l'armée.
SANDRA : D'accord.
ADJUDANT : Ou alors, engagez-vous. Mais en tant qu'officier. Vous serez moins emmerdé.

Il y en a eu tant et tant d'autres. Et je remarque que je n'arrive même pas à retranscrire ces quelques passages ici, qu'ils sont sans saveur. Mais c'est bien dans ma mémoire, c'est le plus important. Lors de mon départ, j'ignorais qu'ils avaient organisé un p'tit déj en mon honneur.

SANDRA : Je reviens ! *tombe nez-à-nez avec l'Adjudant qui entre dans le bureau* Ah.
ADJUDANT : Hé vous allez où comme ça !
SANDRA : Au secrétariat.
ADJUDANT : Pas question ! Pourquoi faire d'abord ?!
SANDRA : Pour voir si elles ont une relieuse, pour mon rapport de stage.
ADJUDANT : Roh c'est pas vrai ça ! Vous irez plus tard ! Filez à côté, réunion !

Et en fait, c'était le p'tit déj.
Ce même jour, le soir où le Major m'a remis mes cadeaux, j'ai joué avec mon porte-clés qui s'allume et j'ai allumé le visage de l'Adjudant avec.

ADJUDANT : Mais euuuuh, qu'est-ce que j'ai fait ?!

Puis après, le Major a parlé de mon éventuel engagement dans l'armée.

MAJOR : Mais bon, si elle s'engage, ce sera en tant qu'officier.

Là, j'ai regardé l'Adjudant, parce que je sais qu'il n'aime pas les officiers et je me suis imaginée avoir le pouvoir sur lui.

SANDRA : Attention à vous !
ADJUDANT : Mais euuuuuh ! Pourquoi toujours moi ?!

Bref.


Merci à tout ce petit monde pour ce stage enrichissant aussi bien au niveau des compétences qu'au niveau humain.
Merci à tout ce que vous m'avez apporté. Je ne vous oublierai jamais.




J'ai quitté la base pour aller rendre mon badge et récupérer ma carte d'identité.
Puis, dans la voiture, j'ai pleuré.




Au fait, j'ai eu mes notes de stage.
15 pour le rapport de stage.
16 pour l'appréciation du Commandant P.
Note totale de 15,5/20, coefficient 15.

Je vous informe donc que j'ai ma Licence Professionnelle avec Mention Assez Bien (mais ça peut être kifkif-bourricot avec la mention bien, car je pense qu'ils ont un mode de calcul à part - mais j'en doute (et la vérité, c'est que je suis trop nulle avec les coefficients)).

Mardi 25 mai 2010 à 18:48

Rencontre avec les Draguifriends

 

-

 

Flavienne

http://laptitesandrou.cowblog.fr/images/BILD3726.jpg

Prénom : Flavienne.
Pseudo : Flavie.
Originaire du : Cameroun.
Raffole : des enfants.
Déteste : les personnes non ouvertes à la culture des autres.
Phrase fétiche : Aaaaye !


Flavie est une fille très gentille et très attentionnée envers les autres, et que je suis enchantée de connaître.
Il est vrai, et je suis la première à l'avouer, que nos caractères totalement opposés ont dû mal à se lier au niveau du travail en équipe (elle se prend jamais la tête, tout est si cool et rien ne presse pour elle...tout mon contraire !). Il est vrai aussi que j'ai failli m'engueuler plusieurs fois avec elle, toujours à cause du travail demandé en LP. Mais je reconnais que ce n'est pas facile pour elle, car elle vient d'un pays où les études et les moyens pour étudier sont beaucoup moins avantageux qu'en France.

Alors oui, j'ai parfois été vache avec elle, mais en dehors de nos travaux communs, j'ai apprécié énormément sa présence et son amitié.
Flavie, ma chère Flavie, est d'une très agréable compagnie. J'aime quand elle me parle de son pays, et j'aime lui parler du mien. C'est quelqu'un de vraiment très intéressant avec qui je prends plaisir à discuter.

Enfin, Flavie danse merveilleusement bien. Le soir du Gala, elle a grave assuré. C'est elle qui bougeait le mieux.

J'ai dansé le rock avec Flavie (je m'en souviendrai toute ma vie)... et je peux vous dire que ma partenaire est tout à fait inoubliable.

Voilà, j'ai voulu reprendre ma série d'articles sur les Draguifriends en commençant par Flavie, parce que je l'ai eue tout à l'heure au téléphone, et rien ne m'a fait plus plaisir !

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