Mercredi 8 juillet 2009 à 21:38

L'été 2008 nous avait vu débarquer à Six-Fours-les-Plages. Nous, deux campeuses très débutantes.

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Oui, c'était génial, malgré les petits soucis de logistique...
Et bien cette fois-ci, tenez-vous bien, nous contemplerons un coucher de soleil depuis...

SAINT-RAPHAËL

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Et c'est officiel !
On a mis des heures à l'organiser, mais ça y est, c'est fait !
Du 21 au 25 août, on prend la poudre d'escampette !

Et ça va être extra !

Dimanche 9 novembre 2008 à 16:43

Ok. Je sais. J'avais dit que...j'écrirais la suite de mes aventures à Six-Fours-les-Plages.
Je l'avais dit et je l'ai pas fait, et je ne le ferai pas, car j'ai la flemme. Voilà.

De la même façon que Chat-Wah avait dit qu'elle écrit notre "échange" de son point de vue.
Elle l'avait dit et elle ne l'a pas fait, et elle ne le fera pas, car elle a la flemme. Voilà.

Dès fois, il suffit de comparer les attitudes pour se rendre compte qu'on est pas amies pour rien.
'Fin là, avec Sarah, on s'est bien trouvées je crois.

Enfin toujours est-il que pour rattraper le coup, Chat-Wah a réalisé un petit montage de 9 minutes sur notre été durant sa période Flemmardise, qui montre entre autre la séquence "cuisine" chez Tappy (seulement des extraits hein, parce que si on devait montrer toute la cuisine qui a duré deux heures...You Tube se suicide).


Et de mon côté, je finis prématurément mon récit de "Un jour, une emmerde, à Six-Fours-les-Plages" par un montage vidéo que j'avais fait depuis longtemps, et qui attendait la dernière partie pour se dévoiler. Bon, comme j'ai trop la flemme de l'écrire, je vous mets tout directement, comme ça au moins... Puis c'est bien expliqué vous verrez... XD

- Comment nous avons appris que notre beau Voisin s'appelait WALTER et que Malo en a fait presque une dépression
- Comment se trouvait le beurre au bout de deux jours dans la tente, en plein cagnard
- Comment on en a eu marre de manger chaud et de boire chaud, et qu'on s'est tapé un bon MacDo devant un coucher de soleil le dernier soir
- Comment, menacée par des joueurs de Freesbee, Malo a dit "Si je me prends le Freesbee dans la gueule, ils vont le sentir le BicMac"
- Comment on est allées à Sanary, et qu'on s'est baignée sans le savoir à Six-Fours-les-Plages
- Comment nous avons appris, pendant deux heures d'espionnage dans la voiture, que WALTER voulait vendre sa Mercedés décapotable ("le con !")
- Comment un handicappé m'a poursuivie sans relâche au marché de Sanary et m'a réclamé un rendez-vous (handicappé ou pas, dégage !)
- Comment on s'est retrouvées coincées dans le parking de l'Esplanade de Sanary parce que, j'avoue, j'ai mal manoeuvré et j'ai toujours le bras aussi petit, et que la barrière s'est abaissée avant qu'on puisse sortir
- Comment j'ai osé confondre WALTER avec un mec qui n'avait rien à voir (sur la vidéo XD)
- Comment finalement, on a passé quatre jours merveilleux...qu'on avait plus envie de partir...qu'on s'est tapé le bouchon quotidien de Sanary...qu'on est arrivées très vite à Miramas...après avoir loupé la sortie et être tombée sur MARTIGUES (encore une fois, et oui, et oui...).

Comme c'est agréable de parler de vacances d'été en plein début d'hiver... quand on sait que les cours, ça fatigue, et que cette période-là nous manque énormément. Ca motive un peu plus, parce qu'on se dit avec Malo, que l'été prochain...on y retourne.

Et cette fois...on prend un bungalow.

Jeudi 18 septembre 2008 à 21:38

Six-Fours-les-Plages


« Un jour, une emmerde »



LUNDI



C'est le Cocorico qui les réveilla le lendemain matin. En fait, le Cocorico cocoricota toute la journée, et ceci devenait un peu saoulant à force.

 

Le lundi se trouva être la journée du « réparation des emmerdes du dimanche ».

À savoir :


- Acheter une lampe de poche (avec les piles qui vont avec)

- Acheter du beurre, du pain de mie et des verres en plastique

- Faire de l'essence, la Twingo étant à sec avec tout ce qu'elle avait roulé la veille

 

Quand tout cela fut fait, elles décidèrent d'aller pique-niquer à la plage avec leur sac isotherme Roquefort-Société (renfermant la nourriture tiède) planqué dans le sac à dos de Malo. Malo dénicha un parking gratuit très peu rempli, dans lequel la Twingo s'empressa d'aller se garer (et comment, un parking gratuit à côté de la mer, ça se refuse pas !). Là, sur les rochers, elles profitèrent du beurre-pas-encore-fondu et de la brise de la mer. Comme d'habitude, Sandra mit une heure pour finir son repas.

 

Se sentant légèrement touristes, alors qu'elles sont originaires du département d'à côté, elles se mirent à la recherche d'une boutique de souvenirs et gravirent à pieds avec beaucoup de courage l'immense colline du Brusc. En plein cagnard, tout à fait, Monsieur-Madame. Elles l'ont fait (deux fois, même !).

 

L'inconvénient à Six-Fours-les-Plages de même qu'à Sannary, c'est qu'il y a très peu de boutiques de souvenirs, et donc, peu de choix. Ceci dit, Malo se procura un T-shirt « I Love Six-Fours-les-Plages ».

 

Le reste de l'après-midi fut long. Très long. De retour au camping, elles écrivirent leurs cartes postales, et restèrent tapies dans la maigre ombre de la Twingo, car la piscine n'ouvrait qu'à 15 heures (les chiens !) et que la tente était en plein cagnard (et donc, nous vous laissons imaginer la température à l'intérieur…et l'état du beurre). Pour égayer l'ambiance, le même vieux de la veille chantait à tue-tête à quelques kilomètres de là (il s'est arrêté à 20 heures !).

 

Et évidemment, un autre problème surgit : l'installation électrique, que nous avons payée juste pour nos téléphones et appareils-photos. Le fait était là. Ça ne marchait pas. On ne pouvait pas les recharger. Alors, elles sont allées régler ce compte à la Réception.

 

MALO & SANDROU : Ça marche pas.

 

Dirent-elles à la Nana de l'accueil.

 

NANA DE L'ACCUEIL : Ah mais c'est normal !

 

Normal ! 4 euros par jour dans le baba, et c'est normal ?!

 

NANA DE L'ACCUEIL : C'est parce que la prise n'est pas aux normes européennes. Il vous faut un adaptateur.

MALO : Et on trouve ça où, nous ?

SANDROU : Et ça ressemble à quoi ?

NANA DE L'ACCUEIL : Vous n'en avez pas ?

MALO & SANDROU : Ben non. On n'était pas au courant qu'il en fallait un.

 

Hey oh, elles sont pas médiums ! La femme a été bien gentille de leur en prêter un gratuitement (Et quoi ! C'est bien normal après tout !).

 

Comme par magie, l'adaptateur marche et les téléphones se rechargent pépère…amenant avec eux le Beau Voisin, qui eut la gentillesse de se montrer torse nu devant ses deux demoiselles. Elles déchantèrent vite quand elles entendirent son accent du Nord. Putain…un Alsacien-Lorrain…un 68…

 

BEAU VOISIN : Sâlut, euuuh…vous savez cômment on fait pour l'électricité ? Pârce qu'on arrive pas à rechârger les pôrtables…

 

Sois beau et tais-toi.

 

Douche quand tout le monde mange. Bonne surprise. Les douches sont propres ! Et l'eau est chaude !


Au retour, la décapotable du Beau Voisin n'est plus là. Ils sont partis.

Bouffe dans la tente. Discussion autour du Beau Voisin toute la nuit. Elles avouent qu'il est très mignon et que Malo -surtout- en ferait bien son quatre heures.

 

MALO : Je m'en fous, je m'endors pas tant qu'il est pas revenu.

SANDROU : Ah ben alors, on est mal barrées s'il est parti en boîte.

 

À 23h30, elles entendent la décapotable matriculée 68 revenir. Joie intense. Elles peuvent enfin dormir, soulagées.

N'empêche, un seul regret reste :

 

13 et 68, c'est pas compatible.


(Suite bientôt)...

Samedi 6 septembre 2008 à 19:27

 


Six-Fours-les-Plages

 

« Un jour, une emmerde »

 

DIMANCHE



(Gif par Malo)


Elles ont tout. La tente, les sacs de couchage, les « divertissements » (ballons, raquettes…), les matelas et tapis de plage, la bouffe, la glacière, le pain de glace, la voiture essuyée contre le garage (parce que ça aussi, ça fait partie de l'aventure !), les cahiers, les stylos, les adresses, les chaises, la table, le parasol, et le pack d'eau (10 litres).

 

C'est donc avec une voiture -légèrement- chargée que Malorie et Sandra partent pour Six-Fours-les-Plages.

 

Ces deux filles ont de l'assurance. Elles savent ce qu'elles font (elles partent vivre 4 jours en autonomie, sans les parents, dans la « pinède urbaine »),  où elles vont (au Camping Orly d'Azur 3 étoiles, à Six-Fours-les-Plages), et n'ont pas peur de se perdre.

 

Malorie lit l'itinéraire à Sandra, la conductrice Abrutie qui est obligée d'enlever sa ceinture à chaque passage au péage pour pouvoir prendre les tickets. Elle a les bras trop petits. Et elle a peur d'essuyer une seconde fois sa Twingo.

 

Malorie prend des photos de la route et de la mer.

 

Ces filles-là sont bien organisées.

 

SANDROU : Putain, on a oublié le ticket au péage !

MALO : Merde !

 

En fait, elles n'ont rien oublié du tout, parce qu'il n'y avait pas de ticket à prendre.

 

Évidemment, elles ont pris la bonne sortie.

Évidemment, elles se sont reprises à deux fois avant d'arriver à la Seyne-sur-Mer.

Évidemment, elles n'ont pas trouvé le rond-point de l'Europe.

Évidemment, elles se sont perdues.

Évidemment, elles sont arrivées à Six-Fours à 16 heures, et au camping une heure plus tard (après avoir tourné en rond pendant longtemps, téléphoné au camping, et demandé le chemin trois fois).

 

En bonne et due forme, c'était la première fois qu'elles montaient une tente. Fort heureusement, un vieux barbu les a gentiment aidées, après leur avoir demandé de ne pas se garer sur la plaque renfermant le compteur d'eau. Seule erreur de l'opération : l'entrée de la tente est légèrement collée au grillage…

 

Le soir, elles sont allées manger un steak-frites sur la terrasse d'une crêperie bretonne sur le bord de la mer. Après leur glace, elles étaient gelées, et mirent le chauffage dans la voiture –sans déconner.

 

De retour au camping, la nuit est presque tombée, et Malo et Sandrou constatent trois choses :

- L'une a oublié sa veste chez elle,

- Le pain de glace fond lentement et sûrement (en somme, elles ont eu la bouffe fraîche pendant 12 heures),

- L'absence de la lampe de torche s'est faite soudainement remarquée.

 

Enfin, elles ont fait la connaissance de leurs voisins, un charmant jeune homme avec sa copine, dont Sandra fit un rêve où elle se nommait Zaza.

 

Comme elles n'ont pas de lumière dans la tente, elles déchargent le MP3 de Marjorie (avec Funky Town dans les oreilles), et envoient des textos durant trois heures.

 

Vers 23h30, Malo fait part à Sandra de son envie d'aller faire pipi. Alors, courageuses qu'elles sont, elles sortent en pyjama de leur tente, et vont jusqu'aux Vécés dans la nuit noire, sans lampe de poche. Elles pensent à prendre le PQ personnel car le camping n'en est pas doté.

 

MALO *lit la brochure du camping* : Ouah…ils ont un capital de 350 000 euros !

SANDROU : Ouais, et y'a pas de PQ.

 

Le reste de la nuit se passa plutôt bien dans l'ensemble, si ce n'est que Malorie ne pouvait pas bouger sur « ce putain de matelas de merde » et dans « ce putain de sac de couchage » ; que Sandra n'arrêtait pas de rouler involontairement sur Malorie ; et qu'un vieux schnock donna un concert ennuyant à mourir à des kilomètres de là jusqu'à 1 heure du matin.


(Suite bientôt)...

Vendredi 29 août 2008 à 14:50

Voilà -enfin- la Vidéo-Résumé des deux semaines passées avec Chat-Wah.

La miss est censée faire un compte-rendu sur mon blog, mais hélas pour nous, elle est trop absorbée par Les Sims 2 : la Vie en Appartement, donc nous allons devoir être patient.
Le cours de Cuisine avec Tappy suivra en vidéo, si c'est possible.

Bien des bisous, les amis.



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