laptitesandrou

Ma mère m'a amené aux Saintes-Maries-de-la-Mer aujourd'hui.
C'est là qu'on trouve de rares petits coquillages, très mignons, très goûteux et très délicieux, qu'on appelle... tellines.
En fait, on a fait la route (pas très loin, à peine une heure quoi) rien que pour les tellines.

Mmmm, j'en ai des frissons rien que d'y penser.
Une assiette REMPLIE de tellines façon provençales avec crème à l'ail/persil ! *_* (Et des frites maison dans une assiette à part).
Je crois que j'ai jamais autant mangé de ma vie.



Je ne les ai pas comptées, mais elles sont tellement petites (la taille va de "minuscule" voire "riquiqui" à "très moyenne") qu'il y'en avait pas plus de deux cents dans l'assiette. (Bon, allez, on va dire 150, histoire de faire kif-kif-bourrico).

Ça me faisait tellement envie depuis longtemps...
Je les ai toutes mangées (et c'est qu'on dirait pas, mais c'est que ça cale assez vite, mais la gourmandise a repris le dessus).
C'était les meilleures de toute ma vie. Jamais j'en avais mangé autant, si bonnes, si bien préparées et avec une sauce si... si... si innommable !

J'avais arrêté de parler, je ne pensais plus, je ne regardais plus ma mère, j'avais le nez dans mon assiette et de la crème partout sur les doigts et le visage, et j'enchaînais les tellines une à une.

Je mangeais comme une porcasse.
Et ben, j'avais pas honte.

Diantre, aucune régularité chez moi.
Soit pas d'article pendant quelques jours... soit trois par jour !

Bref, j'en ai des choses à raconter depuis... euh, vendredi.
Je vais poster par ordre temporel.

Come on !

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Ceci :



Est un moustique tigre.
Celui qui, dit-on, est le potentiel porteur du "chikungunya".

Je sens la tension devant les ordinateurs : "mais qu'est-ce qu'elle va nous sortir comme connerie ?".

J'y viens.

Vendredi soir, à minuit, j'allais commencer à éteindre l'ordinateur quand, SOUDAIN (je kiffe ce mot qu'on a jamais le droit d'utiliser dans des histoires au risque qu'on se foute de notre gueule), alors que je levais les yeux pour faire mon "inspection moustiquaire" et vérifier l'absence de buveurs de sang, je découvre sur le mur, ceci :



Il était énorme (là, vous le voyez mort - ou presque).
Moi, quand j'ai vu ça, j'ai réagi aussitôt. Ma mère a eu la bonne idée de me laisser une bombe anti-moustique dans ma chambre.
J'ai mis les gaz à fond. Je l'ai pas lâché tant qu'il a pas croupi par terre.
J'ai assassiné ce moustique. Pouvais pas faire autrement.




Anatomie de cette chose :

- énorme
- longues pattes noires
- corps qui se tortille rayé de noir et de jaune
- dard collé aux fesses ultra pointu
- ailes qui se débattent super vite pendant que la bestiole agonise (il arrive même à courir sur le sol rien qu'avec ses ailes !)

Bref. J'ai bombé. Comme j'ai jamais bombé. J'avais pas envie de me faire piquer (j'avais un bouton qui se formait sur le bras... j'ai constaté après qu'une araignée s'était chargée du boulot à la place de cette Chose -et je préfère ça !).

Ce qui m'a fait flipper en fait, alors que je l'observais de plus près, ce sont ses rayures jaunes et noires. J'avais jamais vu ce genre de moustiques RAYES. Sur Google, j'ai comparé avec le moustique tigre, mais il se trouve que ce ne sont pas les mêmes (je sais que ces derniers ont débarqué à Nice... c'est Jean-Pierre Pernault qui l'a dit). Je n'ai pas trouvé le mien, donc si vous savez quel genre c'est, je vous en serai gré.

En tout cas, le clou de cette histoire, c'est que trouver cette Horreur pareille dans ma chambre m'a permis de ne plus prendre à la légère ce fléau.
Je me suis renseignée du coup. J'ai harcelé ma mère pour la prévention.

SANDRA : MAMAN MAMAN ! TU AS BIEN VIDE L'ARROSOIR ! FAUT PAS GARDER L'EAU COMME ÇA, SINON LES MOUSTIQUES VIENNENT PONDRE LEURS LARVES !

SANDRA : MAMAN MAMAN ! TU SAVAIS QUE QUAND LES MOUSTIQUES NOUS PIQUENT, ILS NOUS INJECTENT UN TRUC ANESTHÉSIANT COMME À L'HÔPITAL POUR PAS QU'ON LE SENTE ? C'EST DES CHACAAAALS !

SANDRA : MAMAN MAMAN ! ARRÊTE DE DIRE N'IMPORTE QUOI ! CELUI-LÀ C'ÉTAIT PAS UN MOUSTIQUE TIGRE, MAIS IL ÉTAIT RAYE ET ÉNORME ! ET PUIS QU'EST-CE QUE TU RACONTES ?! LE MOUSTIQUE TIGRE EST ARRIVE À NICE Y A QUELQUES SEMAINES ! TU REGARDES DES FOIS LE JT DE JEAN-PIERRE PERNAULT ?!!!


Vous savez quoi ?
Je crois que ma mère est contente de reprendre le travail.

À quelques heures du départ pour le camping à Fréjus, je suis fracassée.
C'était vraiment une journée musclée. Et je suis rétamée.
Bon, en même temps, j'avais rien fait pour le départ, j'ai dû tout faire à la dernière minute. Mais bon voilà.

J'ai fait mon sac, pardon, mes sacs.
On a fait le plein d'essence.
On a fait les courses, et on a mis trois heures pour trouver le pain de mie. Et on a acheté du pâté de foie.

Cette année, la voiture s'est mise sur son 31. Déjà, je ne l'ai pas essuyée comme l'an dernier. Maintenant, je fais super attention aux trottoirs, parce que j'ai des enjoliveurs Michelin tout neufs. La voiture, on dirait qu'elle est neuve. On voit même plus ses petits bobos. Et en plus, on l'a lavée. On  dirait qu'elle sort de l'usine de fabrication maintenant. Je suis suuuuper contente, mais je sais pas encore dans quel état elle va revenir.

Avec Malo, cette année, on part léger. Juré. En fait, vous prenez la cargaison de l'an dernier, et vous enlever la table, les chaises, la big glacière et le matelas gonflable. C'est déjà pas mal.

Bon, je devrais continuer, mais je suis crevée. Et demain, je me lève aux aurores pour partir tard dans la matinée. Ne cherchez pas à comprendre, c'est contradictoire.

Je reviendrai éreintée, mais je reviendrai.

Hasta la Vista !



MALO, TU AS INTÉRÊT A NE PAS TE MOQUER DE MOI AUX PÉAGES !

Ça s'est passé aujourd'hui, à la piscine municipale.

J'étais dans le petit bain (je vous défends de faire un commentaire là-dessus), allongée dans vingt centimètres d'eau, et je me fais accoster.

LUCAS : Salut.
SANDROU : Euh... salut ?
LUCAS : Ca va ?
SANDROU : Euh...ouais.
LUCAS : T'as vu, je mets la tête sous l'eau ! *met la tête sous l'eau*
SANDROU : Ah. C'est bien. *regard d'au-secours autour d'elle*
LUCAS : Et toi, tu sais le faire ?
SANDROU : Ouais.
LUCAS : Fais-le.
SANDROU : Euh...

Finalement, je l'ai pas fait. Je me suis détournée. Et lui est allé voir sa jeune mère.

LUCAS : Maman, Maman ! Je crois que je me suis fait une copine !
MAMAN DE LUCAS : Laisse-la tranquille.
LUCAS : Oui, mais je crois que je me suis fait une copine !

Ma propre mère était pliée de rire.
Elle m'a dit qu'à barboter dans le petit bain comme je le faisais, j'avais l'air d'avoir dix ans.
...

Enfin, Lucas, tu es bien mignon, vois-tu... Mais tu as entre huit et dix ans... et moi, je vais en faire vingt le mois prochain.
Juste ça.