Dimanche 22 août 2010 à 23:00

- Pour m'achever ? termina Camille, avant d'éclater Roméo de rire.



Punaise. J'aime tellement cette chanson qu'elle interfère avec Polichinelle.
Pauvre Roméo.


Mercredi 14 juillet 2010 à 18:02

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C'est bien simple. De gauche à droite :

- Le Cahier Officiel : le cahier de l'écriture papier. Renferme des brouillons, des feuilles blanches ou qui ont le recto déjà utilisé mais pas le verso (protection de l'environnement, même dans l'écriture) et les extraits en attente. Utilisable à la maison comme lors des promenades "inspirantes", comme le Square Anne Franck de Draguignan. Le Cahier Officiel se faufile partout dans mes grands déplacements. Très efficace quand on a du mal à tourner ses phrases et qu'on cherche ses mots.

- Les photos de Draguignan et du meeting aérien d'Istres (sur le Cahier Officiel) : aucune influence sur le travail. Cependant, ça remonte le moral. Et le moral, c'est important.

- Le Meuble Ikéa : renferme divers outils très utiles (comme le chiffon à lunettes). Le tiroir le plus intéressant est le dernier, fermé à clé. Contenu ? Le Cahier Officiel, les papiers importants (IUT, ANPE...), mon -très modeste- savoir militaire et aéronautique dans un cahier portant l'emblème de la base aérienne de Salon, ainsi que la doc' et les plaquettes sur la PAF (assez important pour être rangé dans un tiroir fermé à clé).  =D

- Les Kréma : INDISPENSABLES à la productivité de l'auteur !

- L'Agenda (sous les Kréma) : Répertorie les trucs à faire. Planning journalier. Nécessaire pour se mettre la pression.

- Pot à crayons :
contient des stylos. Le premier, tout blanc, est le stylo PAF avec un côté rouge et un côté bleu. Très utile pour travailler/corriger le Cahier Officieux. Autrement, j'utilise un Papermate Replay bleu, avec la gomme incluse pour effacer. =D

- Insigne en bronze de la base aérienne 701 (à côté du pot à crayons) : cadeau inestimable, qui me remet les pendules à l'heure.

- Écran d'ordinateur : bien évidemment, indispensable pour voir ce qu'on tape. Et pour écouter la playlist. Playlist de "j'écris" : Francis Cabrel, MC Solaar, Pony Pony Run Run, Era, Carla Bruni (nan, j'ai pas honte), entre autres.

- Clavier : obligatoire. Utilisation liée à Word et OneNote, le bloc-notes/organisateur de référence (et squelette d'une histoire).

- Le Cahier Officieux : très petit, il a sa place en première classe dans mon sac. Son rôle est de me suivre partout où je vais, et pour cela, il est bien plus pratique que le Cahier Officiel. Renferme des anecdotes, des infos, des idées (bonnes et mauvaises confondues), des dialogues entendus à droite  et à gauche, des passages de chapitres et d'extras... Parce que le Cahier Officieux est très souvent utilisé dans le train, l'écriture est... illisible. =D (J'écris déjà mal sans secousses, alors là, j'ai sacrément du mal à me relire, mais c'est le fond qui compte, pas la forme).

- La pochette "Chapitre 6" (sous le Cahier Officieux) : sortie tout droit du Cahier Officiel, la pochette "Chapitre 6" contient toutes les scènes écrites (s'il y a) du chapitre en question (il existe une pochette pour chaque chapitre). Une fois le tout retapé sur traitement de texte et mis en ligne, la pochette finit au container (sans passer par la poubelle personelle) pour destruction sans témoin (la dernière chose au monde que je souhaite, c'est que ma mère lise ce que j'écris ! d'où le tiroir fermé à clé =D).


Sont absents de la photo, quatre derniers éléments qui ont leur importance :

- La bouteille d'eau : car je suis dans une mezzanine sous les toits, et c'est la FOURNAISE !
- Le ventilo : vital.
- Le téléphone portable : idéal pour une pause.
- La Clé USB : Outil de travail et de sauvegarde indispensable et inséparable (surtout quand l'ordinateur en question a huit ans d'ancienneté !)



Voilà.
Et pour info, les KREMA, ça marche vraiment (héhé, un écrit terminé sur les trois les plus importants) ! C'est pas seulement par gourmandise qu'ils restent à portée de main !
Franchement, pour qui me prenez-vous ?

Une gourmande ? Moi ?

Bien sûr que non, voyons.

Vendredi 26 mars 2010 à 19:42

La porte s'ouvrit à la volée, fracassant le tableau accroché à côté du téléphone, et Camille apparut, plus enragée que jamais. Daniel, qui ne s'y attendait pas, bondit au plafond et laissa tomber la télécommande de sa télévision chérie. Elle traversa le salon à grandes enjambées, en direction du réfrigérateur (besoin de manger, sans nul doute), mais prit le temps de s'arrêter pour avertir le jeune homme qui, vraiment, ne la connaissait pas encore assez pour comprendre ses réactions.

- Je suis énervée ! Fais gaffe, je suis énervée !
- Je ne l'aurais jamais deviné tout seul... ironisa Daniel.

Camille reprit le chemin de la cuisine, sans cesser de ruminer, puis revint vers lui, une tablette de chocolat noir à la main. D'un geste sec, elle la cassa en deux et commença à la dévorer à grandes bouchées.

- Non mais dire que cette connasse a osé me klaxonner alors que j'ai rien fait ! s'écria-t-elle, sans pour autant avaler la mélasse de chocolat qu'elle avait dans la bouche. J'ai rien fait, je te jure ! C'est le camion devant, il a bloqué toute l'intersection, le con ! Et moi, j'ai refusé d'avancer parce que d'abord, j'avais pas le droit, je devais céder le passage, et puis... Et l'autre qui me klaxonne derrière parce que j'avance pas ! Mais j'allais pas me tuer pour sa gueule non plus ! Rah, cette pétasse... si j'avais eu le temps, si seulement j'avais eu le temps, on aurait fait connaissance ! Tu vas dire que j'abuse, mais... Et dire que de tous les codes, le Code de la Route est le seul que je respecte ! ...

Devant le regard insistant de son ami, sa colère s'envola d'un coup et elle avoua malgré elle :

- ... Parfois, c'est vrai. Mais je mets toujours  mon cligno, moi. On peut pas en dire autant de ces autres guignols !
- Certes... mais tu grilles systématiquement les priorités à droite pour compenser.
- Je ne suis pas n'importe qui. Quand j'ai une urgence, c'est pas pour céder le passage. Et puis, contrairement à d'autres, je roule pas à cinq à l'heure... moi !

Daniel paraissait peu convaincu, mais le regard assassin de la rouquine l'obligea à ne pas en rajouter davantage sur ce sujet.

- Non mais je te jure ! pesta Camille pour conclure son épopée, tout en s'attaquant à la deuxième moitié de la tablette.
- Et si un jour, tu te fais choper par un flic ?
- Quelle question ! Je le descends.

Mardi 2 février 2010 à 18:26

Samedi dernier, quand je flânais à la FNAC avec Romain, j'ai fait une découverte. La découverte d'un bouquin tip-top-génial. Pour un peu, c'est à se demander s'il n'a pas été écrit pour moi.

Bon, à vrai dire, j'avais déjà vu la couverture auparavant (et soyez-en sûr, je l'avais bien mémorisé), mais sans plus.

Finalement, je suis allée de l'avant, et j'ai compris pourquoi je n'avais pas osé m'approcher de la gondole la dernière fois : parce que je savais que je deviendrai dépendante.

Samedi 24 janvier, le mal était fait : j'avais dans les mains le bouquin qui allait signer un changement total dans ma vie.

LA ZEN-ATTITUDE DES PARESSEUSES !


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Ce bouquin est une révolution.

Parce que, avouons-le, quand on est pas mal stressée, et qu'on a la flemme d'y remédier, en général... on reste stressée. (Étonnant ?)
Avec ce livre, c'est fini.

Tous les soirs, je prends un quart d'heure pour lire ce bijou de la relaxation petit à petit, sans me presser, bien calée dans mon lit. Et tous les matins, je sais comment mieux aborder ma journée. Comment mieux gérer ce projet tuteuré qui me casse les Chupa Chups. Comment mieux gérer les partiels. Comment mieux gérer ma recherche de stage qui... ok, avance un peu, mais qui ne s'est pas encore concrétisée. Comment mieux me retenir pour ne pas casser le nez aux filles de ma promo qui ne manquent vraiment pas de culot.

Et tout ça... SANS RIEN FAIRE !

Et ça marche !

(Et si moi je vous le dis, c'est que c'est vrai !)


C'est ce que j'appelle ze bon plan. Et c'est pas fini, parce que j'ai déjà choisi mes prochaines lectures de paresseuses :  La cuisine des paresseuses (celui-ci est 100% prioritaire !), Le feng shui des paresseusesLes paresseuses ne se laissent plus faire... bon, on va arrêter là, non ?

Conclusion brouillonnée d'une fille qui devrait se mettre à bosser son dossier (et qui, comme vous pouvez le constater, est actuellement en train de faire autre chose...) : si je vais à ma grande soutenance en pyjama, ultra-zen, c'est que ce bouquin est sensationnel. Allez, on tient le pari ?

(Et ce quotidien de rêve se poursuit sur le Blog des Paresseuses... ici)

Samedi 2 janvier 2010 à 20:13

Je repars demain à Dragui, bien soulagée de revoir mes amies, de ne plus entendre "à 20 ans, tu devrais avoir un copain", et reprendre mes quelques soirées de solitude face à mon ordi ou mon cahier d'écriture.

Et je tiens à vous prévenir d'office que je n'aurais plus l'accès à internet avant quelques temps, et que faute de forfait et accès au net, il y a de grands risques pour que mon premium prenne fin et que le design se barre. Mais je m'en fous, parce que de toute manière, ce sera plus beau sans design. J'avais envie de changer de déco parce que je trouve ça moche, mais j'ai pas le temps, et j'ai pas la créativité et le savoir-faire pour. Alors comme ça, c'est réglé.

Une petite chose avant mon départ, que je vous avais promis il y a deux semaines.
Un petit conte de fée que vous ne comprendrez certainement pas... mais que voilà. C'est fait maison, et c'est Andra qui a reçu la version papier pour Noël. Bonne lecture et à très bientôt.



La Princesse Sandra et le Prince Léger

Manuscrit rédigé par le Magicien Maïzena
13/12/2009


Chère amie, laisse-moi me présenter… Je suis le magicien Maïzena, gardien de l’art culinaire, noble défenseur des recettes de cuisine en tout genre. Création et détermination sont mes valeurs, conserves et surgelés mes ennemis.

J’ai dans mon grimoire magique un conte à te raconter. Es-tu prête à m’écouter ? Alors, tends l’oreille et laisse-toi guider dans l’histoire de la Princesse Sandra…



Il était une fois, dans la contrée dracénoise, au temps des troubadours, une princesse fort intelligente. On la nommait Princesse Sandra, et c’était la fille du Roi Micro-Onde, qui régnait depuis le Château des Moulins, en roi honnête et courageux. La Reine Biscuit, mère de la petite princesse, n’avait pas survécu à une tragique explosion de pop-corn, et avait laissé derrière elle un roi malheureux et une fille perdue, qui n’avait point eu le temps d’apprendre les notions de base en matière culinaire.

C’était là le malheur du Château des Moulins : la princesse héritière était incapable de cuisiner correctement, et ceci inquiétait le peuple iutiens. Comment pourrait-elle régner si elle ne maîtrisait pas le secret de la Cuisine Royale ? Le précepteur de la Princesse Sandra, le Mage Mulard, avait annoncé au vieux roi que la grande intelligence de sa fille se trouvait enfermée dans son grand front, mais qu’elle était trop réservée et nerveuse pour exposer ses idées et son savoir au monde entier. N’osant lâcher ainsi ses connaissances, la Princesse Sandra ratait toutes les concoctions qu’elle préparait pourtant avec amour.

Le peuple iutiens se questionnait sur son devenir, ainsi que sur la destinée de leur princesse tant adorée. Ils avaient déjà tous manqué de périr dans l’incendie des Croque-Monsieurs provoqué par la maladroite princesse (qui avait pourtant suivi à la lettre les instructions dans son grimoire !). Tous plaçaient donc leurs espoirs dans la prédiction de la fée Granola, qui avait assisté à la naissance de l’héritière du trône. La Princesse Sandra trouverait sa guérison si un prince venait à l’aimer pour ce qu’elle fût, c’est-à-dire, une catastrophe en cuisine.

Un jour de grand soleil, la Princesse Sandra partit se promener dans les jardins Haussman. Elle venait de rater une nouvelle fois sa soupe Knorr, et désirait pleurer à son aise sous un saule. Elle se lamentait devant sa maladresse, et maudissait tous les esprits enchanteurs pour avoir fait d’elle une horrible cuisinière.

Elle pleura si fort, si fort, qu’un prince d’une contrée voisine l’entendit. Il était jeune, charmant, et ressemblait à Gaspard Ulliel. Il savait cuisiner d’une main de chef, mais manquait parfois d’esprit. Cependant, son peuple l’aimait et le respectait plus que tout. Son nom ? Le Prince Léger.

Les pleurs de la Princesse Sandra l’obsédèrent, si bien qu’il désira lui porter secours et entendre le récit de ses mésaventures. Il quitta alors son palais et chevaucha deux jours et deux nuits son noble étrier, le cheval Fourchette.

Plus il s’approchait, plus les lamentations de la Princesse devenaient de plus en plus fortes. Enfin, il arriva devant les jardins Haussman. Il attacha Fourchette à un rosier et voulut se cacher derrière un buisson. Le Prince Léger découvrit alors la Princesse Sandra, recroquevillée contre son saule fétiche, pleurer sur son malheur. Il en tomba aussitôt et incontestablement amoureux.

– Diantre ! Comment une si aimable personne peut-elle verser autant de larmes ? se demanda-t-il, mi-fasciné mi-attristé pour sa princesse.

Il resta pensif quelques instants et décida de sortir de sa cachette. L’objet de ses désirs releva aussitôt la tête, et en voyant son visage baigné de larmes, le Prince Léger s’émut. Elle sécha aussitôt ses pleurs d’un revers de manche, et il lui demanda la cause de son malheur.

– Hélas, la nature m’a lancé un terrible maléfice : je suis incapable de cuisiner correctement, et la survie de mon peuple dépend de mon savoir-faire culinaire… que je n’ai nullement. La créativité et la détermination, les maîtres mots du Magicien Maïzena, bouillonnent en moi, mais rien ne me réussit. Mon peuple dit m’aimer, mais je suis source de dangers pour lui. Je manque d’esprit et de compétences, et je ne puis assurer la suite de mon royal père dans ces conditions… J’ose croire que le mieux qu’il reste à faire, c’est encore pour moi de boire un poison et mettre un terme à ma vie si malheureuse.

Touché par les mots de la princesse, le Prince Léger s’agenouilla devant elle et la pria de cesser ses pleurs et lamentations. Il lui déclara également tout son amour, et lui jura sur les dieux de la cuisine de l’aimer pour ce qu’elle était, malgré ses déboires culinaires. Les yeux de la Princesse Sandra s’écarquillèrent de surprise, puis elle se mit à rougir comme elle n’avait jamais encore rougi. Elle trouvait le Prince Léger fort à son goût, et désirait plus que tout passer le restant de sa vie à ses côtés.

Elle était tant sous son charme, qu’elle ne voyait plus là matière à pleurer. Ils décidèrent tous deux de chevaucher Fourchette jusqu’au Château des Moulins, là où le Prince Léger demanderait la main de la Princesse Sandra au Roi Micro-Onde. Le Roi accueillit la nouvelle avec beaucoup de bonheur, mais ce n’était comparé à l’amour que se portaient le Prince Léger et la Princesse Sandra. Ils se marièrent, heureux, et le Prince Léger eut de l’esprit. La Princesse Sandra devint une cuisinière hors-norme, régalant toutes les fines bouches. Son intelligence explosa aux yeux de tous, et ses créativité et réussite culinaire furent reconnues par tout le peuple. Le Prince Léger et la Princesse Sandra se complétaient, et ils firent de grandes choses ensemble. Ils eurent beaucoup, beaucoup, beaucoup d’enfants, de véritables prodiges, qui transmirent à leur tour à leurs enfants le véritable secret de la réussite en cuisine : l’amour de la popote, et l’amour tout court.

Fin
 

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