Mercredi 9 septembre 2009 à 16:04

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Dimanche 30 août 2009 à 18:44

Merci Chloé pour ce petit interlude.

Il est temps pour moi de commencer mes longs adieux avant mon départ dimanche. Car Draguignan, toute ville civilisée qu'elle soit, dispose d'une Résidence Étudiante sans WiFi...

Il est bon, pour moi et peut-être pour vous, de ressasser mes premières relations avec la Dracénie.
Draguignan, c'était pas prévu. Normalement, je devais me retrouver à Toulon.
J'ai rencontré une fille aux portes ouvertes de l'IUT de Toulon. Elle m'a rappelé Stef. C'était d'ailleurs son nom.

STÉPHANIE : Tu sais, cette LP existe aussi à Draguignan. C'est là d'où je viens d'ailleurs. Franchement, c'est calme, tranquille, chaleureux, et les profs sont très sympas. Quant à la Villa des Moulins, la résidence étudiante, c'est très familial. Tout le monde se parle.

J'ai su aussitôt que Draguignan me plairait. Que j'y serai bien, malgré les deux heures qui la séparent de Miramas.
De retour de chez moi, j'ai cherché des photos. Puis je suis allée visiter. Draguignan, l'IUT, la Villa des Moulins.

Et là, j'ai su que cette ville était pour moi. Ce n'est pas le bordel de Marseille, mais ce n'est pas non plus l'ennui de Miramas. En fait, c'est moit-moit.

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Je veux voir beaucoup de choses. La Tour de l'Horloge, à peine plus haut que ma résidence. Le cimetière américain, parce que je n'en ai jamais vu. Le Dolmen de la Pierre de la Fée (ci-dessus), parce que le nom m'intrigue et que si je pouvais me retrouver à l'époque de Jamie comme Claire Beauchamp, je n'hésiterais pas un instant à emprunter ce passage...

Bref, je ne sais pas ce qui m'attend cette année. C'est tout nouveau.
Enfin, nous verrons bien...

En tout cas, Sandra, bienvenue en Dracénie.

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Lundi 20 juillet 2009 à 14:31

Ca fait trois semaines, voire plus (parce que j'ai arrêté les cours en mai), que je suis en "vacances".

Je fais rien de mes journées, je m'ennuie, je souffre d'une envie d'écrire et du caprice d'une main qui refuse de frapper sur le clavier ce que j'ai dans la tête. Il fait chaud, tout va bien.

J'en suis à mon quatrième bouton de fièvre en trois semaines... Doctissimo dit que c'est la fatigue et la chaleur.
J'ai aussi plein de boutons sur le haut de la poitrine. Allergie, dit ma mère. Fatigue et soleil, dit Doctissimo.
Mes croûtes sur la tête et sous les sourcils ne sont pas encore parties.

Oui, le corps humain, c'est super chiant. Ca m'énerve de consulter tout le temps Doctissimo.

À part ça, je me languis de monter à Draguignan. De m'installer dans mon appart'. De m'acheter le magnet "Café des Artistes" . Puis une super bougie.
La concierge dit que je n'irai pas à l'IUT seule. Qu'on partira tous ensemble le matin.

Je sais que c'est faux.

Je sais que je vais devoir manger avec des futurs profs le midi. Je commence à connaître la ville, mais j'ai pas encore trouvé l'IUFM. J'espère que c'est pas trop loin.

J'ai vu une médiathèque aussi, derrière l'IUT. Je me languis.

Et puis je crois que ce que j'attends avec le plus d'impatience, c'est ma carte étudiant.
C'est pas une nouveauté pourtant. Ça fait déjà deux ans que je suis étudiante.

Étudiante dans un lycée.
À Craponne, la carte étudiant était en carton. En papier cartonné, plus précisément. Même pas plastifiée. Elle n'a pas de véritable valeur, sauf pour le cinéma. Voyez à quel point on était mal considéré, comme on se foutait bien de nous.

Cette année, pour la première fois de ma vie, j'en aurai une vraie. Comme Malo. En plastique. Avec une puce. Et qui fait Monéo.
C'est ce qui marque le gros changement. Je rentre dans le système LMD : avec les semestres à valider, le système hyper-merdique... Je suis vraiment super contente.

J'ai toujours pensé que les BTS sont mal vus chez les "autres". Parce qu'on est dans un lycée. Parce qu'on fait des trucs professionnels soi-disant. Parce qu'on est "nul". Parce qu'on a une carte étudiant en papier cartonnée.

Ouais. Les croûtes, les petits boutons, et les boutons de fièvre, je crois que c'est pour ça.

Pour deux années d'enfer que j'arrive pas à évacuer.

Mercredi 15 juillet 2009 à 13:48

(Cet article intéressera, j'en suis sûre, ma ptite Marjorie )

Ceux qui me connaissent bien devineront facilement que je me suis levée tôt hier pour regarder le Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
Pour beaucoup de personnes, c'est "barbant". Qu'est-ce qu'on s'en fiche, après tout, de voir trois pingouins marcher au pas ?

Je me demande si les Français se souviennent de ce qui s'est passé le 14 juillet, pourquoi ce jour est férié, pourquoi TF1 diffuse un défilé qui dure 4 heures, pourquoi des militaires remontent les 2 kms de la plus belle avenue du monde...

Le 14 juillet 1789, le peuple de Paris s'est soulevé contre la monarchie absolue et s'est attaqué à la prison de la Bastille. Ce jour fut très sanglant et marqua le début de la Révolution française. Il s'agissait pour nos ancêtres de défendre leurs droits, de montrer leur ras-le-bol, et sans ce 14 juillet, qui sait ce qui aurait eu lieu... Une Révolution, certes, mais probablement différente.

Ce sont des hommes et des femmes qui défilent le 14 juillet. Du Cadet de la République au Polytechnicien (avouons-le, ce n'est pas la même cervelle), du légionnaire au flic. Il y en a qui sont prêts à donner leur vie pour protéger et défendre leur pays. Il y en a qui collent des amendes aux gens qui grillent des feus rouges, et qui savent que tout leur retombe toujours dessus. Et il faut dire la vérité : sans eux, c'est l'anarchie. Sans eux, c'est l'injustice. Sans eux, on est plus rien. C'est pas les Français, égoïstes comme ils sont, qui défendront leur propre pays tout seuls !

Et puis, on a peut-être des ingénieurs et des hommes politiques en France... Mais ils peuvent dire ce qu'ils veulent, inventer ce qu'ils veulent, ce ne sont pas eux qui vont sur le front, qui sont prêts à mourir pour nous !

Hier soir, Zone interdite proposait un reportage sur des soldats spécialisés en montagne et qui avaient défilé pour ce 14 juillet, après 7 mois passés en Afghanistan.

Ce n'est pas leur guerre. Il n'existe pas de conflit France/Afghanistan. Toutefois, ces hommes et femmes se sont exposés à mille dangers dans des zones extrêmement dangereuse. Ce n'était pas leur guerre, mais ils devaient protéger les "gentils" au nom de la France, rétablir la paix pour eux, aux côtés des Américains, et décaniller les "méchants", ces vicieux Talibans. Ils ont fait embuscade sur embuscade mais ils ont su améliorer la situation. Ils ont donné des soins aux "gentils". Ils ont perdu l'un des leurs, aussi. Ils ont agi entre notre nom, au nom de la liberté. La liberté, premier pas du 14 juillet 1789.

Combien de Français savent qu'en ce moment-même, certains de nos hommes risquent leur vie pour défendre la liberté et la France ? Combien de Français réalisent que ce n'est pas parce que nous ne sommes pas en guerre que nos militaires restent dans leurs casernes ?

Navrée de vous le dire mais... très peu.

Et ces hommes et femmes, qui ont été investis de cette longue mission en Afghanistan, n'ont pas caché l'honneur qu'ils avaient à défiler sur les Champs-Elysées. Ils disaient que c'était leur récompense.

Et je crois très sincèrement que le Défilé du 14 juillet, c'est le seul jour de l'année où l'on doit leur rendre hommage, pour tout ce qu'ils font pour nous et pour notre pays.

Ca devrait être une obligation. Mais les Français sont cons et peu reconnaissants, je m'en rends compte.

Mardi 9 décembre 2008 à 19:14

PARIS

Nos 24 heures
6ème partie
 

http://img356.imageshack.us/img356/4346/lnolympia014ej1.jpg

Par malchance, nous nous sommes retrouvées dans un wagon rempli de petits morveux pré-pubères.
Inutile de dire qu'ils nous ont gavées durant tout le trajet et que j'étais à deux doigts de les balancer sur les rails.

J'étais de très mauvaise humeur car j'avais terriblement soif. Ma bouteille d'eau gazeuse que je détestais tant m'a explosée à la gueule quand j'ai voulu l'ouvrir (elle a été légèrement secouée par le voyage jusqu'à la gare...).

Et comme si ça ne suffisait pas, je me suis déplacée jusqu'au wagon "Bar" (qui était au tout début du TGV (souvenez-vous que Malo et moi étions à la toute fin du train...))...pour m'entendre dire "On est fermés, on ouvre dans dix minutes".

Oh le gars, je l'aurais volontiers jeté sur les rails, lui aussi. En fait, il m'a même pas calculée ; et si j'avais pas forcé la discussion, il ne m'aurait pas répondu et aurait continué à parler de la grève avec son collège.

Les fonctionnaires de la SNCF...ce sont les pires de tous. Ils sont dans une boîte en or, ils ont plein d'avantages. Mais ça ne suffit pas : il leur faut toujours gagner plus et travailler moins.

J'ai donc retraversé le wagon dans le sens inverse, ma mauvaise humeur s'étant multipliée par 3, et je suis retournée au wagon "Bar" un quart d'heure après. Là, j'ai acheté de l'Ice Tea (ça, au moins, c'est délicieux et pas gazeux, et ça me sautera pas à la figure...) et une bouteille d'eau (comme ça, je ne mourrais pas de soif et je ne verrai plus la sale tronche du fonctionnaire).

Note
: le wagon "Bar" d'un TGV...c'est aussi cher que les Galeries Lafayette. La seule différence, c'est que le personnel de la SNCF est moins souriant et moins agréable que celui des Galeries. (Et puis, y'a franchement moins de gros cons aux Galeries !).

À part les gamins hyperbruyants et cet idiot de fonctionnaire, le voyage s'est plutôt bien déroulé.

À Marseille, il faisait un peu froid mais c'était franchement plus supportable qu'à Paris.
Malo et moi, on voulait remonter dans le TGV pour retourner sur la capitale.
On cherche des WC, mais comme c'était payant, on est revenues sur nos pas (les WC payants ET PUIS QUOI ENCORE !!! ILS NOUS ONT ASSEZ ARNAQUES AVEC NOS CONSOMMATIONS AU BAR DU TRAIN PURER !).

*Nous interrompons ce programme par une minute de publicité. Veuillez patienter*

Petit mémo des slogans de la SNCF
 

Avec la SNCF, tout est possible.
SNCF : à nous de vous faire préférer le train.
SNCF : donner au train des idées d'avance.
SNCF : le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous.
SNCF : voyager autrement.


OUAIS BEN ON VOYAGERA AUTREMENT LE JOUR OÙ ILS LICENCIERONT LES CONS QUI TIENNENT LE BAR ET OÙ LES WC DES GARES SERONT GRATUITS ! ET CA SERA UN BEAU PROGRES !

*Fin de la minute publicitaire. Merci d'avoir patienté et bonne journée*


*tousse*

On a ensuite cherché le TER (nouveau slogan : "Avec le TER, c'est toujours la galère !") le plus rapide allant sur Miramas. Comme celui via Rognac en 40 minutes n'était pas annoncé (annulé sans préavis, en vérité), on s'est tapées celui qui faisait toute la Côte Bleue en une heure et demi...
Joie.

Et le pire, c'est qu'il faisait nuit, et qu'on voyait même pas la mer.
'Tain, la belle arnaque.

Malo s'est interrogée sur la machine à composter qui n'a pas composté son billet... Bon, évidemment, elle a râlé un peu.
J'ai inséré son billet dans le bon sens et, étrangement, ça a marché... xD (aïe, pas taper, malo, pas taper !).

Le TER...était sans aucun doute le TER le plus pourri du monde. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en tant qu'aimant à TER pourri, j'ai fait fort là !

Il n'y avait plus de peinture sur la façade extérieure, et pas de lumière quand on est montées dans cette épave taguée sur rails... Ca sentait le moisi, on rentrait à peine dans nos sièges (ils étaient vachement étroits, et avec nos doudounes, c'était la galère !), et on ne pouvait pas bouger.

Il y avait du chewing-gum séché sur ma table. Je l'ai vite dégagé avec un Kleenex.
Non mais oh, c'est pas un TER pourri qui va m'empêcher d'écrire, purer, vous avez vu ça où vous ?!

Bon, c'était chaud, quand même, pour écrire ce présent récit de Paris... Le TER faisait des secousses terribles. On avait tout le temps l'impression de dérailler. On a bien rigolé avec Malo, on n'a pas arrêté de dire des conneries, pardon, des bêtises ; on n'entendait même que nous dans le wagon !

Miramas, le terminus.
On quitte sans regret le TER pourri, et on file retrouver nos mères respectives.
On rigole encore, et on se sépare.

Dix minutes plus tard, je cours après la voiture de Malo, qui s'apprêtait à démarrer à un feu rouge devenu vert.
Je récupère ainsi mon appareil-photo caché bien au fond du sac à Malo.
Ben oui, le sac à Malo, il a servi à fourrer tout et n'importe quoi durant ce week-end ! xD

Je claque la portière, le feu passe au rouge, et le mec dans la voiture derrière est dégoûté de ne pas avoir avancé d'un mètre.
Voilà.

Paris, c'est fini. Paris, ça nous manque.
Paris, c'était trop bien. Paris, c'était trop "on se caille".


Paris, on y retournera quand même.
Et cette fois, j'irai dans cette foutue Bibilothèque, foi de moi.

http://img70.imageshack.us/img70/1095/lnolympia015bn4.jpg("Crevées mais radieuses", dixit Cristal)

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