Dimanche 12 septembre 2010 à 15:25

C'est dingue que ce blog ait perdu autant d'intérêt.
Je n'ai plus rien d'intéressant à raconter, et quand je raconte quelque chose, je le raconte comme un pied.

Même IRL, je suis dénudée de toute conversation intéressée.

J'en arrive même à imiter Ray de la Princesse et la Grenouille, parce que je n'ai plus rien à dire. Le revers de l'inactivité.



Je suis déprimée.

Mardi 7 septembre 2010 à 22:43

Peut-être qu'il n'y a rien à comprendre en fait.

Vis dans le présent, Sandra, et oublie tous ces trucs chelous qu'il a pu te dire en vrai.
Il n'y a aucune explication possible, et pourtant, je donnerai n'importe quoi pour le comprendre.

"Tu reviens quand tu reviens.
"


Mardi 27 juillet 2010 à 11:56

Raah, je suis en larmes. J'ai les nerfs qui ont lâché. J'ai plein de gros mots en tête.
Contre la gardienne de ma résidence.

Déjà, elle me parle sur un autre ton, cette connasse. Je suis pas sa fille, et je suis pas un clébard non plus.
De une, c'est ma mère et les autres proprios qui paient son salaire. De deux, elle a son emploi avec sa villa gratos dans la résidence sur la volonté de ma mère et des autres proprio (ce qui peut changer à tout moment, donc !). De trois, quand on se permet de réclamer une rallonge de son contrat saisonnier (sur les frais des proprios, donc) pour pouvoir toucher le chômage après... j'estime qu'on doit être plus gentil avec les résidents et leur dire "s'il vous plaît" lorsqu'on leur adresse une requête !

Alors, si elle m'avait pas agressée, si elle m'avait parlé sur un autre ton, j'aurais peut-être déplacé Twinny avec un peu plus de bonne volonté.
C'est qu'elle m'a menacé d'un PV ou de la Fourrière, en plus ! Et "j'ai été obligée de passer par le biais de Mme. G. parce que vous n'étiez pas là (ce qui me dérange pas, hein *ironie*) mais sinon j'étais à deux doigts de passer par Coffimo."

ET J'AI LE DROIT D'ALLER FAIRE MES COURSES P****** ?!

Bref. J'y suis allée au culot. J'ai pris les clés de la bagnole, et je suis allée voir le chef de chantier et les adjoints du maire qui étaient avec lui. Je leur ai expliqué la situation (je voulais que le gars derrière moi pousse sa bagnole pour que je puisse manoeuvrer). Je me suis mise à pleurer quand ils ont dit "c'est rien, ça va aller". Ils se sont inquiétés, m'ont demandé ce qu'il se passait, et j'ai tout cafté sur la gardienne.

J'ai dit aussi que j'habitais dans la résidence, que je pouvais même pas me garer à l'intérieur parce que j'avais pas le droit mais que "PAR CONTRE, Y'EN A QUI N'ONT PAS DE PLACE DE PARKING ET QUI SE GARENT À L'INTÉRIEUR N'IMPORTE COMMENT, ET À EUX, ON LEUR DIT RIEN !!!".

Bref, j'ai lâché la totale.

Résultat : L'adjoint du maire va appeler la gardienne. Ma mère va appeler l'agence COFFIMO.

Quant à la gardienne, la prochaine fois, elle me respectera. J'ai jamais causé de problème à la résidence PAS COMME CERTAINS À QUI ON DIT RIEN, alors elle me parlera sur un autre ton !

Sinon, cette fois-ci, les deux tartes dans la gueule, elle se les prendra pour de bon, c'est moi qui vous le dit !


J'ai besoin de me calmer. Alors, j'écoute la Lettre à Élise de Beethoven.




Samedi 3 juillet 2010 à 14:37

Tu n'as pas le droit de t'immiscer dans mes rêves et de faire renaître les souvenirs que j'essaie d'oublier.

Je t'interdis, espèce de...

Espèce de Monsieur Camille.

It was the last.

Mercredi 9 juin 2010 à 18:44

Oui, il y a un nouveau venu dans la "Team" de Jazz. Et c'est un VIP.
Si j'étais bonne dessinatrice, si j'avais du temps, je pourrais inventer un millier d'histoires sur Jazz et sa "Team".
Et si c'était le cas, j'inventerai Jazz hyper-méga jaloux et qui n'arrêterait pas de se battre avec Athos. Car c'est son nom.

Mais vous ferez la connaissance d'Athos plus tard, en même temps que les dernières photos du meeting d'Istres. J'ai vraiment pas eu le temps de donner des vraies nouvelles, ni même de vraies anecdotes.

J'ai pensé à Monsieur Camille aujourd'hui. Ça faisait longtemps.
Je me demande si je le verrai lundi prochain. Et le lundi d'après.
Lorsque je serai de retour à Draguignan.

J'ai pensé à lui parce que j'ai eu des discussions en conséquence.
Ça fait deux jours que les filles de la DRH cherchent à me caser avec un gars assez... particulier. Pour rigoler, elles me posent la question. Mais moi, ça me fait pas rire.

Et mon grand frère adoptif, Didier, nous a confié, à Alexandra et moi, une anecdote de sa vie. C'est con, hein, mais il a un jour dit à une fille : "Vous m'inspirez, Madame, des pensées peu convenables pour un homme marié".
 

Y'a plus personne qui parle comme ça aujourd'hui, et c'est pour ça que j'ai pensé à Monsieur Camille.
Didier, il dit qu'il pense qu'une fille a besoin de rêver. Et qu'il regrette que ce genre de langage se soit perdu.

Moi aussi.
C'est pas facile de se faire aimer, alors d'entendre des sentiments dits comme ça, on en verra jamais.
Ou alors ça dépend qui. Mais ce sera pas moi.

J'ai dit à Didier que je rêvais d'écrire des phrases comme ça dans mes histoires, mais que j'y arrivais pas, parce que c'est pas commun dans mon époque de maintenant.
L'amour n'est plus poétique maintenant, c'est désinvolte.
Y'a même plus d'amour, en fait.



Je suis désolée. J'avais plein de choses à raconter.
Mon déjeuner au mess-off avec mon tuteur, mes anecdotes tordantes avec l'Adjudant; la méthode "Camille", le savon de Marseille...

Mais j'ai tellement eu une semaine difficile, stressante... et maintenant Monsieur Camille qui ressort, que je n'ai plus la volonté de rien.
Oh, et je n'ai plus un bouton sur la joue, maintenant. J'en ai six, entourés de rougeurs, sur tout le visage. Génial, non ?


Je suis blasée, je suis en colère, je suis triste.



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