Si j'étais bonne dessinatrice, si j'avais du temps, je pourrais inventer un millier d'histoires sur Jazz et sa "Team".
Et si c'était le cas, j'inventerai Jazz hyper-méga jaloux et qui n'arrêterait pas de se battre avec Athos. Car c'est son nom.
Mais vous ferez la connaissance d'Athos plus tard, en même temps que les dernières photos du meeting d'Istres. J'ai vraiment pas eu le temps de donner des vraies nouvelles, ni même de vraies anecdotes.
J'ai pensé à Monsieur Camille aujourd'hui. Ça faisait longtemps.
Je me demande si je le verrai lundi prochain. Et le lundi d'après.
Lorsque je serai de retour à Draguignan.
J'ai pensé à lui parce que j'ai eu des discussions en conséquence.
Ça fait deux jours que les filles de la DRH cherchent à me caser avec un gars assez... particulier. Pour rigoler, elles me posent la question. Mais moi, ça me fait pas rire.
Et mon grand frère adoptif, Didier, nous a confié, à Alexandra et moi, une anecdote de sa vie. C'est con, hein, mais il a un jour dit à une fille : "Vous m'inspirez, Madame, des pensées peu convenables pour un homme marié".
Didier, il dit qu'il pense qu'une fille a besoin de rêver. Et qu'il regrette que ce genre de langage se soit perdu.
Moi aussi.
C'est pas facile de se faire aimer, alors d'entendre des sentiments dits comme ça, on en verra jamais.
Ou alors ça dépend qui. Mais ce sera pas moi.
J'ai dit à Didier que je rêvais d'écrire des phrases comme ça dans mes histoires, mais que j'y arrivais pas, parce que c'est pas commun dans mon époque de maintenant.
L'amour n'est plus poétique maintenant, c'est désinvolte.
Y'a même plus d'amour, en fait.
Je suis désolée. J'avais plein de choses à raconter.
Mon déjeuner au mess-off avec mon tuteur, mes anecdotes tordantes avec l'Adjudant; la méthode "Camille", le savon de Marseille...
Mais j'ai tellement eu une semaine difficile, stressante... et maintenant Monsieur Camille qui ressort, que je n'ai plus la volonté de rien.
Oh, et je n'ai plus un bouton sur la joue, maintenant. J'en ai six, entourés de rougeurs, sur tout le visage. Génial, non ?
Je suis blasée, je suis en colère, je suis triste.
Les hommes ne savent plus parlé aux filles ... c'est bien dommage mais il reste quand même des exceptions, on aura la notre t'inquiètes pas, c'est juste que des gens bien y'en a plus beaucoup donc un peu de patience encore ;)
Tout pleins de bisous ma ptite Sandrou, et ne sois pas trop tristounette. Je suis avec toi, et pas trés loin si tu as besoin <3