Cela va faire bientôt une semaine que je suis revenue de Paris, et je m'en remets à peine. (Comprendre : le froid a eu raison de moi, je commence à être malade et à tousser bien bien).
Vous vous doutez bien que ce week-end, en plus d'avoir été très attendu, était extraordinaire. Mais bon, comme d'habitude, il est arrivé certaines choses qui n'arrivent en général qu'à nous, à Malo et moi.
Déjà, on a failli louper le TER et ôter tout espoir d'aller à Paris. Le nôtre avait une heure de retard, et on a pris celui qui partait à 18h01 à... 18h01.
Mais cela n'était rien comparé à ce qui nous attendait à la gare de Marseille. Vous connaissez le mot "supprimé" ?
Personnellement, je pensais que ça n'arrivait qu'aux autres, mais nous avons dû nous faire une raison : notre TGV était bel et bien supprimé, sans préavis. Malorie voyait déjà le moment où nous rentrions bredouille dans nos bleds. Moi, j'étais d'humeur à gueuler. C'est tout naturellement que nous nous sommes dirigées vers les guichets pour négocier un train sans payer avec la SNCF. Et là, et là, et là... tadaaaam ! Qui arrivèrent sur leurs grands chevaux blancs ?! DES LÉGIONNAIRES !Ils étaient dans la file d'attente et nous ont fait passer avant eux et éviter une demi-heure d'attente. On a sympathisé et très vite, ils nous ont donné le ton : si la SNCF nous faisait chier d'une quelconque façon, ils la remettraient droite dans ses bottes.
On a fini partir, avec trois heures de retard, avec nos Légionnaires qui avaient décidé de faire le voyage avec nous. Nous avons mis plus de quatre heures au lieu de trois pour arriver à Paris. Nos amis nous ont bien fait rigoler et ont profité du voyage pour se faire quelques pompes ainsi qu'un petit duel dans le train endormi. =D Bref, arrivée à Paris, à 1h15 du matin. Le froid qui régnait avait des airs de Groenland. Heureusement, notre hôtel se trouvait à deux pas de la gare, et je peux dire sans me tromper qu'on s'est couché à deux heures du matin.
Le lendemain, nous sommes allées à Disneyland Paris, enneigé pour l'occasion. On a vu pas mal de personnages (Dingo, Winnie, Minnie, Bourriquet, Lilo et Stitch, Raiponce, Tiana... et Jack Sparrow !), fait le Carrousel, les Tasses, le Labyrinthe d'Alice, le Château, Pirates des Caraïbes, visité beaucoup de boutiques (les seuls endroits où il faisait chaud), fait des emplettes, mangé au MacDo surpeuplé, pris une tempête de neige dans la tête, et assisté à une parade magique. Voilà, en somme, un résumé du samedi. Étant donné que les chaussures de Malo étaient trempées, elle s'en est acheté d'autres.
SANDRA *fort, dans le métro* : Oh Malo, comme on dirait trop pas qu'il y a Mickey sur tes chaussures !
À l'hôtel, nous nous sommes remises du froid, mangé un panini dégueulasse, et décidé d'aller sur les Champs-Elysées pour voir les illuminations. Sauf qu'on ne s'attendait pas du tout à trouver le Marché de Noël en sortant de la bouche de métro. Ça sentait super beau, tous ces bons trucs à manger. On s'est acheté du chocolat à cinq euros cinquante les cent grammes. Mais je peux vous assurer qu'il les valait ! On a tourné au bout d'un moment et pris l'avenue Montaigne, là où y'a toutes les grands boutiques de mode. Et là, alors qu'on avançait dans l'avenue, qu'a-t-on vu ?
MALORIE : OH ! LA EIFFEL TOUR !
Et oui. La Eiffel Tour. Comme on avait dit à Malo qu'elle s'illuminait tous les moins-le-quart de la nuit, et qu'il était 21h42, on s'est mises à courir pour pas rater la Eiffel Tour pétiller. On s'est fait griller parce qu'elle s'illuminait toutes les heures, et pas tous les moins-le-quart. Donc, on a attendu sur le pont qui donnait sur la Seine évidemment, on a fait des photos et on s'est fait plutôt bien remarqué comme touristes tarées seules sur le trottoir. Et alors qu'on avait le dos tourné, la Eiffel Tour s'est mise à pétiller et on a crié quand on s'est retourné. - Bref, voilà pour l'anecdote -
Dimanche, c'était la promenade dans Paris. Promenade avec un itinéraire bien précis. On a commencé avec un petit-déjeuner sur la Place de la Bastillle. Environ cinq euros le jus d'orange, et mon chocolat chaud : 6 euros 10 ! Mais je vous assure que c'était le chocolat le plus subtilement délicieux qui m'ait été donné de boire (même à côté, le Nesquik c'est du caca, pour te dire Cricri !).
Ensuite, on a bataillé pour trouver des timbres et envoyer nos cartes postales, sommes allées faire un tour Place des Vosges, voir l'extérieur du Musée du Louvre, monté à la butte Montmartre, et là, je fais une pause dans mon récit.
SANDRA : Bon. Station Abbesses.
*Malo et Sandra sortent de la rame de métro et passent devant un ascenseur avec plein de monde devant*
*Malo et Sandra s'étonnent mais ne s'arrêtent pas, après tout, merde, à quoi bon un ascenseur*
Et là, badabam :
"LA STATION ABBESSES EST LA PLUS PROFONDE DU RÉSEAU. ELLE SE TROUVE A 36 MÈTRES SOUS LE NIVEAU DU SOL"
(Extrait du panneau devant les escaliers)
"ATTENTION ! 90 MARCHES !"
(Panneau d'alerte que nous n'avons pas écouté)
Et nous l'avons amèrement regretté. Mes jambes en tremblent encore, tiens.
Bref, à la sortie de cette épreuve d'athlète, la priorité a été de s'acheter à manger.
Et là, on a trouvé une super boutique de bouffe artisanale (genre ça devait être super bon, parce que le foie gras fait maison à 145 euros le kilo, ça voulait tout dire) qui proposait un petit menu à 6 euros avec deux petits cookies maison inclus en dessert ! Le couple de commerçants était très charmant et je salue encore leurs délicieux paninis !
SANDRA : Bon, ben, ça se sera un panini au fromage.
MALO : Pareil.
COMMERÇANT : Très bien. Choisissez votre fromage.
Et là, il nous montre tout un étalage de fromage, mais DU BON FROMAGE DU VRAI FROMAGE DU FROMAGE TROP BON QUI PUE !
C'était le Paradis. Le Paradis du Panini au Fromage. Jamais encore on nous avait demandé notre avis sur le fromage du panini. Bref, du coup, le chèvre s'est imposé de lui-même.
COMMERÇANT : Et voilà vos cookies.
*_* La boutique de rêve. Le bon plan parisien. *_*
Contentes de nos achats, Malo et moi sommes montées au Sacré-Coeur, mais comme on avait encore le souvenir cuisant de la Station Abbesses, on a préféré prendre le Funiculaire de Montmartre. Fidèle à elle-même, la butte Montmartre était pleine de vie, avec des artistes, surtout un qui a vraiment mis l'ambiance et qui était très très très bon. On a mangé le panini au fromage de chèvre au-dessus des toits de Paris. C'était très sympa.
Après ça, on est redescendu à pieds et là, et làààà ! Deux Blacks s'approchent.
BLACKS : Bonjour, hey, HAKUNA MATATA, tendez votre doigt !
Et comme des connes, on a tendu le doigt (sans trop comprendre pourquoi). Vite, vite, ils ont passé du fil autour et ont commencé à tresser un bracelet.
BLACKS : Hé, tu connais HAKUNA MATATA !? Avec Timon et Pumba ! Alors t'as quel âge ? Comment tu t'appelles ? Tu fais quoi dans la vie ? T'habites où ? Ouais, HAKUNA MATATA. C'est un porte-bonheur. Vas-y, fais un voeu et le dis pas. Bon, pour toi, ce sera tarif réduit. T'es pas touriste, alors ce sera cinq euros au lieu de dix.
Ou comment se faire arnaquer à la vitesse de la lumière.
Fin des péripéties à Montmartre.
On est reparti pour la Eiffel Tour, de jour cette fois, on s'est fait poursuivre par une centaine de vendeurs de petites Eiffel Tour, on a commencé à devenir agressive après l'arnaque Hakuna Matata, on les entendait s'approcher de loin avec les "tintintintin" des Eiffel Tour. Bref, ça pullulait.
Avant-dernière étape : les quais de Seine (et précisément celui des Orfèvres). Sauf que c'est bien beau tout ça, mais on s'est pommé sur l'île de la Cité, on a perdu tout repère, et on a fait tout le tour de l'île pour trouver le quai des Orfèvres. Mais on l'a trouvé. Et on a vu Notre-Dame du coup.
Dernière étape : gare de Lyon où on était bien en avance. Le copain de Malo est venu la voir et nous avons fait un petit tour à la Bastille. Ce qui nous a mis en retard pour le train, et après une course poursuite, nous sommes montés dans le train qui partait à 17h46 à... 17h46.
Point de légionnaires cette fois, mais une femme probablement clandestine et ses gosses que nous avons viré sans sentiment de nos places attitrées. Le retour se passa très bien... si ce n'est que Malo voulut expérimenter elle aussi les pompes dans le train et s'est monté infernale et intenable à la fin du voyage.
Voilà, si tu as lu tout ça, et bien tu as toutes mes félicitations.
Pour ma part, j'essaierai de faire un rapide montage photo de ce week-end totalement magique.
