Samedi 30 mars 2013 à 16:07

Vraiment désolée pour le silence, même si je suis persuadée que vous comprenez.

Les jours se suivent et se ressemblent (et je suis prolongée jusqu'au 17 mai).

Je donne du boulot à des gens, et pour la moitié, ils me plantent au bout de deux jours. Je roucoule auprès des clients, je mets la pression aux candidats qui me demandent la durée de la mission (réponse : "tout dépendra de vous"), j'apprécie la bonne cohésion avec certains intérimaires, et je visite également mes premiers chantiers.

Mardi dernier, équipée de mes chaussures de sécurité, bleu, casque, lunettes et masque, je suis allée visiter le très critiqué ArcelorMittal, de fond en comble. OK, il ne me reste que deux secteurs à voir, mais ce que j'ai vu m'a vraiment coupé le sifflet. C'est vraiment un endroit impressionnant et les types que je délègue ont vraiment du courage d'aller bosser dans ces conditions. J'ai vu de mes yeux le coke en fusion sortant du four, j'ai flippé quand l'enfourneuse est passée au-dessus de moi, j'ai souffert de porter le masque et les lunettes qui me sciaient les oreilles, et bref...

Quand je suis revenue à l'agence, j'étais noire. Et en me tamponnant avec un mouchoir mouillé, ça partait pas. Bref, j'avais une joyeuse mine le midi au restaurant. 

J'ai été également visité deux autres de mes clients, mais côté logistique cette fois-ci. J'en ai profité pour donner des CV de candidats en mains propres. 

Ah, et je me suis pris le chou avec un autre de mes clients avant-hier, maintenant que j'y pense.



Avec Florent, ça va. Bon y'a des hauts et des bas, j'ai envie de dire, comme dans tous les couples. Mais d'après ce que j'ai pu conclure de certains de nos débats, c'est certainement pas demain qu'on avancera... Et disons que pour ne plus souffrir de ça, j'évite maintenant de me faire des idées, des espoirs et des projets, parce que sinon je retombe de toujours plus haut. Puis quand on sort en groupe aussi, j'évite de dire quoique ce soit, parce que sinon ça risque de mal finir, et j'ai déjà une réputation de "fouteuse en l'air de soirée" qui me pèse plutôt pas mal. Enfin bref, laissez-tomber, ce serait trop long à expliquer. Ce que je veux dire, maintenant j'arrête de dire les trucs pas si importants que ça qui je me ronge, puisque la réponse est toujours la même, et j'arrête aussi d'espérer des choses qui ne viendront peut-être jamais. Juste, je profite du moment M, même si les contextes ne sont pas forcément les meilleurs (genre les soirées en groupe quoi, parce que même si ça le fait chier, j'ai toujours été asociale et ça ne changera jamais), juste d'être avec lui, parce que je l'aime. Et tant pis pour le reste. Puisqu'il ne veut plus qu'on se dispute les vendredis soirs à cause de ça, eh bien, j'arrêterai avec mes histoires alors. J'ai compris ses attentes, je pense que j'ai été claire aussi sur mon comportement, et on veut pas se perdre, donc je suis prête à faire des efforts et essayer d'être moins exigeante avec lui.

Bref, je n'ai pas vraiment envie de parler de ça à vrai dire. Ça me rend triste de me souvenir de nos disputes. Les prendre en considération, oui. Y repenser, non.

Chers amis, je m'en vais ouvrir une boîte de chocolats. Je vous souhaite un très joyeux Pâques, parce que, franchement, qu'est-ce qu'on deviendrait sans ça ? 

Poussières de fée

Agite tes ailes

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