Parce que.
Déjà, ce matin, avec Monique, même si je m'en fous, ça m'a un peu touché quand même.
Et puis, après, mon ancienne école chez qui je voulais faire un Master et qui m'avait laissé tomber m'a contacté pour un contrat pro éventuellement possible dans une entreprise. J'ai été déstabilisée.
J'ai refusé en leur expliquant que j'avais eu l'impression que l'école m'avait abandonné et que je cherchais du vrai travail maintenant.
Et j'ai appelé ma mère pour lui dire.
J'aime avoir l'avis de ma mère parce qu'elle est de bon conseil...
Mais je sens qu'elle m'en veut grave d'avoir refusé.
La preuve, elle m'a gueulé dessus que demain, pour aller au concert à Marseille, je devrais me démerder avec ma bagnole et que si on me la pique, tant pis pour moi. Et que je devrais aussi me démerder pour aller et revenir toute seule de la gare de Miramas, au retour de Paris. Je suis donc en train de contacter deux plans d'urgence 100% logistique pour ces deux projets.
Je comprends qu'elle m'en veuille : ce sujet, du contrat pro ÿVENTUELLEMENT POSSIBLE (j'insiste sur ces deux mots), est délicat. Je connais les avantages. Mais imaginons si j'étais prise, avec un petit revenu et tout, je devrais rattraper tous les cours depuis octobre avec tout le travail supplémentaire en temps réel. Ca fait neuf mois que je ne suis plus sur les bancs de l'école, et je ne m'en sens pas capable.
Je suis totalement perdue, je m'en veux même, mais je ne veux pas aller contre mes désirs.
Et là, ben du coup, j'ai envie de pleurer.
Rien ne va, en ce moment.
Et je suis même pas sûre de partir en paix avec ma mère vendredi soir.
Bref... je m'arrête ici. Je dois terminer trois lettres de motivation et... mettre à exécution mes deux plans d'urgence pour me rendre toute seule là où je dois aller.
Enfin si tu as réellement fait ce que tu voulais, aucune raison de t'en vouloir, tu te remercieras plus tard à la prochaine opportunité à ton goût qui te tombera sur le nez.
Tu vas y arriver, va. *câlins*