Vendredi 12 août 2011 à 13:06

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais aimé l'économie.
J'avais même des sales notes au lycée et BTS.

Les grandes théories de l'économie sont toujours en confrontation avec mon idéologie : "on achète et on nous arnaque".

En ces temps de crise, j'en suis même venue à me poser des questions sur les banques si jamais elles pétaient (la mienne fait partie des trois qui craignent le plus à ce qu'il paraît, ça fait chier ça). Et bon sang, qu'est-ce que j'ai été naïve.

MAMAN : Au moins, si la banque saute, j'aurai plus mon prêt à rembourser.
SANDRA : Mais si ça pète, on récupère notre argent au moins ?
MAMAN : Mais non, ma pauvre ! T'as rien compris au système des banques ! C'est ton argent qu'elles utilisent. Si elles sautent, elles pourront rien te donner, elles n'auront plus un sou !

Eh ben vous savez quoi ?
Je trouve ça scandaleux, comme système. 


J'ai donné ma vie à ma Banque. Depuis que j'ai dix ans, j'ai mon compte bancaire là-bas. Je les ai fait travailler. J'ai eu un Eurokid que j'ai voulu en Francs, ils m'ont donné mes premiers euros pour Noël (15 euros en pièces dans un sachet plastique, je m'en souviendrai toute ma vie), j'ai eu mon Livret Jeune, mes premiers cartes de retrait, ma Carte Bleue, mon Compte Bancaire, mes salaires, mes économies, mes cadeaux de Noël, ils m'ont offert des bonbons pour le Bac, un cocktail de riches dans un hôtel de riches dans une ville de riches, un forum d'emploi juste pour moi... Et j'ai tant à construire encore avec ma Banque : mes logements, mes gamins, ma vieillesse.

Et qu'est-ce que j'apprends ? Que je suis TRAHIE. 
Que toute la sueur de mon front quand je fais la plonge, que le moindre centime que je pose sur mon compte, que le chèque de mes employeurs, que mes pourboires que je pense mettre en sécurité pour pouvoir les utiliser à bon (et mauvais) escient, je les donne en réalité sans retour derrière, que dès que je les donne, ils l'utilisent pour les autres, des gens que je connais pas, et que si la Banque saute, elle pourra même pas me rendre MON PROPRE POGNON.

C'est pire que si ton mec te trompe avec ta meilleure amie, j'en suis sûre.

Du coup, j'ai décidé de revenir au bon vieux truc : les bas-de-laine. Je vais conserver soigneusement mes pourboires dans mon enveloppe économies, comme ça, si ça saute, j'aurai au moins de quoi survivre les premiers temps. Je sais que c'est pas bien, que si on retire nos sous, les banques plongeront encore plus vite, c'est pour ça que je laisse mon salaire. Pour le moment. Mais je suis très mécontente, c'est scandaleux, vous m'entendez ?!

L'ennui, c'est que personne n'est capable de me dire comment on va vivre si jamais y'a le Crash. Les conséquences, quoi.

MAMAN : Ben ton billet de banque n'a plus de valeur, ça vaut zéro euro. Y'a que l'or qui en aura.
SANDRA : Non mais ça, je m'en fous. Moi, ce que je veux savoir, c'est comment on achètera le beurre. Parce qu'il faudra bien qu'on bouffe quand même !

Bon, je viens d'aller faire un tour de Wikipédia faire des recherches sur le Crash de 29, et ça me rassure pas trop cette histoire (mot pour mot : réduction de la consommation, de la production, explosion du chômage : tout ce que j'aime).

Bon. Moi, tout ce que je demande, c'est qu'on me foute la paix pour la New Collection de Cache-Cache (jusqu'à janvier donc), merde à la fin.


Edit : Je viens d'apprendre à l'instant que la Société Générale a failli faire faillite mercredi à cause des britanniques. ANGLETERRE JE VOUS HAIS, TOUCHEZ PAS À MA BANQUE ESPÈCE D'ENFOIRES, JE VEUX MA NOUVELLE COLLECTION !


 

Vendredi 15 juillet 2011 à 17:23

 Je commence à avoir un peu honte quand on me pose des questions sur mes sorties.

"Alors ? Tu fais quoi mardi, ton jour de repos ?"
"Ah, tu vas aux Saintes-Maries ! Avec une copine ?"
"Ah d'accord, avec ta mère"

"Alors, pour la Fête de la Musique, t'es allée où ?"
"Ah, t'es allée à Salon. Avec des copines ?"
"Ah d'accord, avec ta mère"

J'ai honte, mais j'ai honte.
Mes amies sont réparties aux quatre coins de la France, quand c'est pas aux quatre coins du monde, et les sorties avec mon amie la plus proche sont toujours limitées parce qu'on a jamais trop d'idées, parce que y'a des trucs que j'aime pas, et parce qu'elle a ses amis de son côté avec qui elle peut aussi sortir.

Donc du coup je ne sors pas, ou alors avec ma mère, qui elle ne sort pas non plus, et a besoin de moi.
Et je suis à chaque fois hyper gênée quand on me parle de mes activités.

 

Enfin voilà. Petit moment de tristesse de la journée.
Je voudrais aussi rajouter que je vais aller voir et critiquer Harry Potter au cinéma mardi.
Toute seule.

Je vais pas me priver d'aller quelque part juste parce que j'ai personne pour venir avec moi, et parce que j'ai personne dans ma vie aussi.

Mardi 31 mai 2011 à 11:48

 Après plusieurs mois à entendre ou lire des réflexions méchantes sur les filles qui font du 36/38, je décide de pousser ma gueulante de l’année (tant pis si je prends une demi-heure sur ma journée assez chargée).

 

Ce qui m’a poussée à bout, en fait, c’est quand j’ai regardé les photos d’un défilé sur la page FB de Cache-Cache. Je me demande pourquoi j’ai aussi mal pris les commentaires sur les photos, étant donné que je savais déjà, à la base, que toutes les nanas qui sont sur la page FB de Cache-Cache sont hyper méchantes avec les filles minces (« pfff y’en a toujours que pour les plus minces, vous taillez seulement pour les mannequins, j’en ai trop marre, pourquoi vous allez pas au-delà du 42 ?! »).

Ainsi, j’ai vu des filles qualifier de « fils de fer » les demoiselles qui défilaient et protester que « pourquoi prendre des filles anorexiques ?! comment voulez-vous qu’on se reconnaisse là-dedans ?! pourquoi ne pas prendre des femmes normales ?! on veut des femmes avec des formes, pas des fils de fer ».

Ici, trois insultes : fils de fer, filles anorexiques et femmes normales.

Je saiiis que du haut de mon mètre cinquante-sept insignifiant, je ne peux rien faire contre ça. Mais je souhaite quand même rectifier certaines choses et prendre la défense des filles qui font du 36/38 parce que : d’une, j’en fais partie, et de deux, je ne supporte pas toutes ces méchancetés venant de la part de nanas qui comprennent rien à la vie (jalousie ?) et qui ne savent même pas ce qu’est l’anorexie !

L’anorexie est une maladie. Grave. Être mince, svelte, menue, maigre, appelez ça comme vous voulez, ne veut pas dire être anorexique. On peut être mince sans être malade, et devenir maigre parce qu’on est anorexique.

L’anorexie, c’est ne pas supporter de manger quoique ce soit et vomir après chaque repas dans la crainte de grossir, pour pouvoir ressembler aux véritables mannequins taille 34 (qui, elles, sont véritablement anorexiques).

Pour autant, toutes les filles minces et menues que vous croisez dans la rue (et aussi sur le défilé de Cache-Cache) NE SONT PAS ANOREXIQUES ! Parce que déjà, ce ne sont pas des squelettes ou des fils de fer. Elles ont des formes, mais des formes discrètes. On peut être menue parce qu’on fait du sport et qu’on mange équilibré tout en se faisant plaisir. On peut être menue parce que c’est héréditaire. Mais en aucun cas, on est menues donc on est forcément anorexiques !

Ma maman a toujours été mince et a toujours eu un petit appétit, et j’ai hérité tout ça d’elle. On n’y peut rien ! Quand j’étais adolescente et mal dans ma peau, ma belle-mère a réussi à me faire détester mon corps. « TA FILLE EST ANOREXIQUE ! REGARDE, ELLE A DES QUILLES À LA PLACE DES JAMBES ! » disait-elle à mon père, qui du coup était persuadé que j’avais un problème de poids. J’ai cru moi aussi que j’étais trop maigre, et j’avais beau faire tout mon possible pour prendre du poids (sucreries et compagnie), rien n’y faisait : j’ai toujours su perdre du poids quand je tombais malade, mais je n’ai jamais réussi à en prendre. Et j’ai détesté ça. J’ai détesté de me mettre en maillot devant tout le monde, de mettre des robes et tout et tout. Et pourtant, je tiens à le dire : je n’étais pas anorexique. Je ne me faisais pas vomir entre les repas pour perdre du poids. C’était pas mon but. C’était simplement héréditaire. Maman me l’avait légué. Mais toujours, aux yeux des gens, j’étais anorexique alors que ce n’était nullement le cas.

 

Puis au bout d’un moment, y’a pas très longtemps en fait, à Draguignan même pour tout vous dire, j’ai pris conscience que finalement, j’avais rien à me reprocher. Je suis menue et je l’assume. Je ne suis pas anorexique et je vous emmerde. Je trouve ça très bien que de plus en plus de femmes avec des formes s’acceptent comme elles sont (d’autant plus qu’excusez-moi, mais elles ne sont pas obèses et savent souvent se mettre en valeur si bien qu’elles sont jolies et n’ont pas besoin de régime), mais je trouve très mesquin et méchant de leur part de dénigrer celles qui sont plus minces qu’elles.

 

Aujourd’hui, je me lâche. Si les filles avec des formes se mettent en valeur, je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas en faire autant simplement parce que je suis menue. Moi, les mannequins de Cache-Cache (qui franchement ne faisaient pas du 34, mais genre 36/38), et toutes les autres filles dans ce cas-là, nous ne sommes PAS ANOREXIQUES, nous ne sommes PAS DES FILS DE FER, nous sommes BEAUCOUP DANS LE MONDE À ÊTRE COMME ÇA, et surtout…

 

Nous sommes NORMALES !

Dimanche 7 novembre 2010 à 18:13





"C'est bizarre comme tu es devenue depuis un an, comme tu t'habilles et tout..."

La vérité remonte à loin.
Quand j'étais petite, ma mère m'amenait dans les magasins pour m'acheter trois bricoles de vêtements. Ma mère a toujours été très coquette, sauf que je n'ai jamais eu les mêmes goûts qu'elle en fait. J'étais encore trop petite, alors je supportais les gilets noirs et gris avec des chiens, les chemises de bébé, et le reste. Il n'y a que le survêtement Barbie qui est TRÈS MAL passé. Parce que j'étais en CM2, et que je savais qu'on allait pas arrêter de se moquer de moi. Je sais plus comment j'ai fait pour m'en débarrasser, mais bon.

En sixième, j'ai fait des tests. Comme cet immonde ensemble bleu, ou ce truc rose fushia.
Puis finalement, j'aimais pas.
Je n'aimais pas m'habiller.
Il ne fallait pas non plus me parler de maquillage, et c'est encore le cas d'aujourd'hui.
Je venais d'avoir mes lunettes, ma tête ne s'arrangeait pas. Quoiqu'elle était plus ronde et plus jolie à 11 ans qu'à 21.

Bref, s'habiller était horrible, et ma mère avait de plus en plus de mal à me supporter dans les magasins, parce que j'étais d'une humeur exécrable et de très mauvaise foi. En plus, j'étais très maigre. Ma belle-mère n'arrêtait pas de dire que j'avais des quilles à la place des jambes, et ça, ça ne m'aidait pas.

Et puis, je n'avais pas envie de me faire remarquer (et admirer) juste parce que j'étais bien habillée. J'aime pas cette idée où ce sont les apparences qui priment sur la personnalité des gens.

Et j'ai compris, y'a un an, que je n'avais pas le choix. TOUT passe par L'APPARENCE. Qu'on le veuille ou pas, c'est comme ça. On ne peut plaire aux gens que par notre image. C'est pour ça que j'ai jamais vraiment eu d'amis, et encore moins de copains. On rajoute à ça la haine des magasins, l'éducation que j'avais reçue qui faisait que je ne réclamais jamais quelque chose à mes parents, et le reste.

Seulement, voilà, l'année dernière, j'ai vu l'Accro du Shopping au cinéma et j'ai lu les bouquins. J'ai pris conscience d'un truc, mais j'ignore quoi. En tout cas, je sais que le jour des résultats du BTS, je n'ai pas sauté de joie en voyant que je l'avais eu contrairement à plus de la moitié de la classe.

Pendant deux ans, j'ai été ignorée, malmenée, critiquée, traitée comme un chien, humiliée. Ce BTS aura été le plus gros regret de ma vie. Ca, et mon Bac STG. Mais bon, revenons à nos moutons. Quand j'ai vu que j'avais ce BTS qui m'avait tant pourri la vie, je n'ai pas pleuré comme les pouffes d'à côté. Non. Je suis allée claquer mon fric à Promod. Deux mois plus tard, il y aurait le baptême de Chloé. Et j'ai eu ma première jolie jupe. Elle y était qu'en 36, et même si j'ai dit que j'étais plutôt maigre je n'ai jamais prétendu que c'était le cas pour mes fesses. >_< Donc... Et bien j'ai eu mon premier tic superficiel : j'ai serré les cuisses et j'ai tout fait pour parvenir à la glisser. Et voilà. J'ai passé du 36 alors que je faisais une taille de plus.

28 août, j'aménageais à Draguignan. Vers le 2 septembre, je rencontrais Monsieur Camille, avec qui j'ai eu une discussion sur mon moi-même (celle que je garde toujours secrète, vous savez, en fait, il n'y a que Romain qui sait). Mes cheveux commençaient à devenir très longs ; je devenais de plus en plus mal à l'aise dans mes vêtements, et j'avais honte. Le baptême de Chloé est arrivé, j'ai fait un effort vestimentaire, j'ai ôté mes vieilles boucles d'oreilles en or, et j'ai mis à la place celles fantaisie que m'avait offertes Audrey d'Alsace. Et ce jour-là, j'ai eu des compliments. Je n'en avais jamais eu autant. Tout le monde m'a trouvé changée, et j'ai aimé ça.

Le temps passait. Je changeais de boucles d'oreille tous les jours. Monsieur Camille disait aimer celles avec la libellule et vouloir les mêmes (-_-" no comment).

Et puis, un jour...

AUDREY : J'ai fait des emplettes aujourd'hui !
SANDRA : ENCORE ?!
AUDREY : Maiiiiis ! C'est la faute à Sabrina, quand je suis avec elle, elle m'amène toujours dans les magasins ! Là, on est allées à Cache-Cache, regarde ce que j'ai pris...
SANDRA :  Cache-Cache ?! Il y a un CACHE-CACHE À DRAGUIGNAN ?!!!
AUDREY : Mais ouiii !
SANDRA *empoigne son amie par le col, menaçante* : OÙ ÇA ?!! RÉPONDS ! OÙ ?!

Elle n'a jamais su m'expliquer, mais j'ai pu le trouver toute seule après quelques semaines de recherche. Cache-Cache, je connaissais parce qu'il y avait de jolies choses, mais je n'avais jamais craqué. Peur, honte, bref. Puis un jour, j'ai osé.
Ça a commencé par une chemise -minable. J'étais déçue de moi. Toujours pas d'efforts. Et puis après...

L'anniversaire de Malo approchait. J'avais ma première soirée étudiante deux jours avant. J'ai fini par acheter une robe et une paire de collants. Je me suis dit que je savais pas où j'allais comme ça, mais que j'y allais. Ça a été une première revanche sur Monsieur Camille en tout cas (car d'autres ont suivi : deux fois le cinq mars !)).

Après, c'est allé tout seul. J'en ai acheté deux autres.  Puis une troisième. Une deuxième paire de collants. Un gilet. Un jupe bien courte (c'était la deuxième revanche ça). Et un jean, parce que je croyais que c'était pas un jean finalement, et que je me suis fait avoir. Bref. (Et ma robe de gala, validée par Romain, attention - troisième revanche).

Malgré ça, entre temps, j'ai eu Provost, mon ver solitaire. J'ai beaucoup maigri. Il a fallu tout reprendre. Mais après ça, j'ai commencé à prendre conscience de mes jambes. Finalement, je les trouvais pas si maigres, pas si "quilles" que ça. Quand je me perchais sur des talons, je trouvais qu'elles étaient même plutôt longues. Bref. Même si j'étais une fille à l'allure disproportionnée, j'avais des jambes acceptables. Et j'avais honte quand Linda, Andra et Audrey les commentaient et les regardaient à la piscine. La prise de conscience sur ma poitrine, c'est venu l'été. Là encore, j'ai continué les efforts vestimentaires.

Et depuis, ça continue.
Même si je ne mets et ne veux pas mettre du maquillage, parce que je serais vraiment dégoûtée que ma vie change à cause de ça. Est-ce que ça voudrait dire qu'on s'intéresserait pas à moi si j'en mettais pas ? Les rares où j'en ai mis, ça a été pour le gala du 5 mars (LA REVANCHE, LA REVANCHE, VOUS AURIEZ VU LEUR TÊTE À TOUS ET À TOUTES) et mes récents entretiens d'embauche, pour me vieillir (en vain).

Ce que je voudrais dire, c'est que je trouve ça horrible d'en arriver à faire des efforts vestimentaires JUSTE pour exister.
J'aime pas cette mentalité, mais est-ce que je peux vraiment y échapper ?

C'est comme à Marseille, il y a trois jours. J'ai jamais eu peur à Marseille. Sauf il y a trois jours.
J'avais une rencontre emploi, et rien de professionnel à me mettre à part ma robe boule et mes collants (il faisait tellement chaud dehors).
Et ben, rien à faire, j'ai pas été à l'aise, on m'a fait même fait chier plusieurs fois, et sur la fin, j'ai même cru que j'allais être suivie.

Bref. Voilà.

Moralité ? L'apparence, y'a que ça qui compte. Et c'est moche.

Vendredi 10 septembre 2010 à 11:04

J'ai rêvé que toutes mes molaires et dents de sagesse (du côté droit) tombaient. C'était horrible (déjà que ma hantise IRL, c'est de perdre mes dents) : je sentais juste la gencive et tout... Au réveil, consultation obligatoire d'Internet.

Dents qui tombent : maladie ou mort pour la personne que cette dent représente, néanmoins une dent qui vous tombe dans la main indique une naissance.



C'est malin, je FLIPPE maintenant !

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast