laptitesandrou

Oui, je suis reviendue. Reviendue avec plusieurs nouvelles :

1. Le concert a bien eu lieu. Et euh... Ca s'est mieux passé que prévu (sous-entendu : non, je n'ai pas pleuré et je me suis pas enfermée chez moi pendant deux semaines) : pas un couac, pas une fausse note, pas un seul temps bouffé à la pianiste. L'église semblait LÉGÈREMENT plus chauffée que l'an dernier (j'ai bien dit LÉGÈREMENT... et puis, j'étais un peu plus couverte), mais ça n'a pas empêché Claire la Clarinette d'être frigorifiée et donc, de jouer FAUX lors des répétitions. Je lui ai flanquée trois écharpes, à cette gamine, je peux vous dire qu'il était hors de question qu'elle me fasse un sale coup devant tout le monde.

Bon. Ma prestation n'a pas été extraordinaire non plus, faut pas déconner. Seulement, j'ai pas foiré du tout, c'est déjà bien ! J'étais hyper stressée, donc je tremblais, j'avais le menton baissé et les joues qui gonflaient (ouioui, imaginez le tableau), donc c'était pas tiptop. Et puis, je devais forcer comme une malade pour avoir du son. J'ai compris pourquoi après. La CONNE que je suis avait oublié de mettre l'Anche Numéro 2 (celle avec qui j'arrive à faire un joli son mais qui siffle un peu dès que je suis stressée), et j'ai joué Titanic avec Numéro 3, celle que je voulais éviter le plus longtemps possible. Donc voilà. N'empêche, Numéro 3 a un avantage : elle me fait forcer, mais genre bien bien, mais elle siffle pas dès que je suis stressée. Donc ma prof était quand même contente, parce qu'elle a trouvé que c'était pas mal comme première fois, et qu'avec Anaïs la pianiste, et ben on avait bien travaillé ensemble. Bon. Et elle a remarqué Florent (à qui je m'accrochais désespérément à cause du trac) dans la salle aussi, elle a pas pu s'empêcher de m'en parler, enfin bon bref. Bref, elle était tellement contente que... 

PROF : Au fait Sandra, le 31 mars, y'a une audition. Tu veux la passer ?

Allez, c'est r'parti !

Bon, y'a quand même un truc que je savais pas, le jour du concert. C'est que y'avait juste eu le naufrage du Costa dans la nuit...
Donc je vous raconte pas l'ambiance qu'a foutu Titanic dans l'église quoi.

2. Bon, en 2... Ah oui, mes collants. L'affaire est résolue. Et même euh, doublement résolue. En fait, l'histoire, c'est que C² m'a envoyé un mail de confirmation de remboursement. Alors je me suis dis qu'ils m'échangeraient pas mes collants, et j'en ai commandé d'autres à livrer directement en magasin. Sauf qu'en fait, j'ai réalisé quelques jours plus tard qu'ils me l'avaient finalement envoyée, la paire de collants. Donc je me retrouve avec 2 paires, dont une gratos du coup (et l'autre à aller récupérer). Je sais pas si je vais être remboursée, alors qu'il devrait pas y avoir de raison normalement, mais voilà, en trois mots : je suis équipée. Je peux encore foutre en l'air mes collants framboise chez Florent, je sais que j'en aurai une de rechange. 

3. La Sécu. Ahah. La Sécu. Ben je suis allée. À la Sécu. Et vous savez pas quoi ? J'AI MÊME PAS EU A ATTENDRE ET ÇA A DURE QUE CINQ MINUTES ! J'ai expliqué à la madame la situation, situation dont elle s'est souvenue parce que c'était elle que j'avais vue la première fois. Et vous savez pas quoi ? Ben le courrier que je devais avoir reçu en octobre, et ben elle m'annonce "il est parti hier". Comme ça. Comme si rien n'était plus simple à la LMDE. (Je l'ai reçu aujourd'hui, le courrier. Et j'ai la permission d'aller mettre ma Carte Vitale à jour, sauf que la madame m'a dit que mon numéro de Sécu était faux sur ma carte, et qu'elle allait m'appeler hier ou aujourd'hui pour me dire que c'est bon, c'est rectifié, et si j'en parle, c'est parce que EVIDEMMENT elle ne m'a PAS appelée).

4. Ma toux s'est améliorée. Un peu. Grâce à un troisième sirop, pour enfant cette fois. Ah, et j'ai une cystite aussi. J'ai acheté deux litres de jus de cranberry, ce qui ne m'enchante guère à boire, et va falloir que j'aille chez le médecin demain. Et ben tout ça pour vous dire que j'ai pas envie, voilà. EN plus, j'ai mes règles chimiques qui sont arrivées, et qui m'ont pourrie le week-end, et pas besoin de signaler que y'en a un qui s'en ai pris plein la gueule de mon humeur de chien dimanche. Bref. J'en ai marre de mon corps en ce moment, vraiment, vraiment, vraiment marre. Merde. Il peut pas me laisser tranquille à la fin ? (Et je laisserai tranquille mon entourage après ?)

5. Et enfin, les jours défilent, défilent, défilent et... et c'est bientôt la Saint-Valentin, et ça m'angoisse, ça m'énerve, ça me stresse, bref, j'en ai marre. Bon. Je sais déjà ce que je vais avoir, comme cadeau. C'est évident, vu que Florent porte en horreur, outre Jazz (oui, ils ont du mal à s'entendre, ça créé quelques conflits), mes pyjamas de mamie.

Mais surtout, je me pose une graaaande question existentielle. Est-ce que je dois faire un cadeau de couple ou un cadeau pour lui ? Ahaha. Elle est pas mal celle-là, de question hein. Non, parce que moi, la Saint-Valentin, ça me perturbe un peu beaucoup passionnément à la folie, et déjà que j'ai pas d'idées de cadeaux, ben là, je suis encore PLUS PAUMÉE que d'habitude, voilà. Bref. Tant que je n'aurais pas trouvé une réponse à cette question, je ne pourrai choisir ze cadeau. C'est tout simple.

Et j'en ai marre.

Bon. J'y vais peut-être un peu fort en parlant de "malheurs".
Futilement, j'ai des ennuis avec mes collants.
Sérieusement, j'ai des ennuis avec Claire la Clarinette.
Et même quelques soucis de santé.
À part ça, tout va bien, merci.

Non mais franchement. Futilement, c'est à cause de Florent que j'ai salopé mes collants framboise le soir de la St Sylvestre (parce que la chaise du jardin est pleine de trous, et ça me les a foutus en l'air, donc c'est sa faute à lui, voilà, c'est tout), ceux-là même qui font péter des scandales comme pas possible à la fac, notamment avec Andreea, parce qu'elle trouve ça incroyable, pas possible, inimaginable, qu'une fille puisse porter - en plus d'une robe et des chaussures à talons - des collants framboise. Alors que bon ça va quoi, c'est pas la fin du monde. Mais ça me fait tellement rire que je ne veux pas perdre ces collants. Ma vie est moins ennuyeuse avec. 
Et comme j'ai voulu recommander une paire puisque les autres sont vendues, ben celle qui m'arrive est défectueuse car les collants ont un gros trou à la culotte et je me vois contrainte de les renvoyer sur le champ pour un échange (en espérant que ça marche).

Et la femme à la Poste m'a un peu tapé sur le système, parce que j'ai découpé dans la grosse enveloppe Colissimo de Cache-Cache pour renvoyer leurs collants avec le trou (hors de question de me taper une enveloppe de la Poste au passage) et à la Madame-qui-voulait-faire-du-chiffre, ben ça lui a plu moyen.

MADAME DE LA POSTE : Vous auriez dû prendre une enveloppe-colis prête à poster qui coûte 2 euros et des poussières puisque l'envoi vous coûte 5 euros 60...
SANDRA : Non. Rien sous la main à ce moment-là. Et pas le temps non plus.
MADAME DE LA POSTE : Est-ce que vous désirez un envoi en recommandé avec signature pour être bien sûre que ça va arriver ?
SANDRA : Euh. Tout dépend du prix.
MADAME DE LA POSTE : Non, parce que selon la valeur de votre paquet, ça peut-être intéressant de...
SANDRA : BON ECOUTEZ. JE RETOURNE SIMPLEMENT UNE PAIRE DE COLLANTS !
MADAME DE LA POSTE : Ah. 

Bon, elle était dégoûtée. Mais j'aurais au moins satisfait sa curiosité, parce que c'est de notoriété publique que y'a pas plus curieux que les Madames de la Poste qui passent toujours par quatre chemins pour savoir ce qu'il y a dans ton colis.

Ensuite, sérieusement, y'a Claire la Clarinette. L'habituel concert du Nouvel An a lieu samedi et diling diling qui sait qui va se taper Titanic en duo avec une jeune pianiste ? Bah c'est bibi. Et là, franchement, ça m'enchante pas. Ça m'enchante pas parce que je le sens vraiment mal sur ce coup-là. Je maîtrise le morceau, mais je le maîtrise quand je suis à chaud, et là, samedi, je serai à froid. Et je vais me cailler en plus, parce que c'est à l'église, et c'est généralement pas chauffé comme endroit. Et je vais me planter. C'est OBLIGE et cette fois, ce que je dis, c'est vrai. Je vais me ridiculiser en fausses notes comme ce soir à la répétition où la prof m'a engueulée (en plus, je jouais devant la classe de solfège où y'a le gamin qui a 7 ans de pratique, comme voulez-vous que JE NE STRESSE PAS, alors imaginez devant tout un public...). Bref.

Et enfin, mes soucis de santé. Ben, je tousse. J'arrête pas de tousser depuis une semaine et j'ai fini toute une bouteille de sirop qui a franchement été inutile. Aucun résultat. Et j'ai pas envie d'aller chez le médecin. Ouais ben non, puisque j'ai toujours pas de Sécu officiellement à cause de ces enfoirés à la Sécu étudiante qui sont pas foutus de traiter mon dossier et qui me font donc avoir des engueulades avec les pharmaciens (quoi ? je vous avais pas raconté mes engueulades (des vrais engueulades en plus) avec les pharmaciens ? rolala, c'était phénoménal - et c'est même pas sûr que je puisse me faire rembourser toutes les feuilles de soin qu'on m'a attribuées). Bref, voilà.

Je radote, mais j'ai une vie follement palpitante comme vous pouvez le constater. Demain, je vais à Marseille bosser le projet. J'ai moyennement envie, parce que même si j'aime bien les filles avec lesquelles je travaille, je vais être obligée de faire le trajet en train avec Andreea, et Andreea, faut savoir qu'elle est adorable mais aussi bien barbante et qu'elle critique (inconsciemment) pas mal sous sa bouille d'ange et bref... je l'aime bien, mais là, je suis pas d'humeur à la supporter. J'espère qu'elle me retrouvera pas dans le TER. Je vais me cacher dans les chiottes. Héhé. Et puis bon, le projet, c'est venir à Marseille pour travailler un peu, mais rien qui nécessite absolument ma présence et qui ne m'épargne pas 30 à 50 minutes de retard, et donc rentrer à 20h à la maison pour deux heures de travail en équipe, faut pas déconner non plus.

Enfin voilà. La rentrée, c'est jeudi. J'ai le mal de la fac. Pas trop envie d'y aller depuis les partiels. Même si j'aurai cours que les jeudis, vendredis et parfois samedis. (Enfin, ça m'enchante pas non plus, parce que finir à 19h15 le vendredi (et donc retour à 21h si pas de retard TER), C'EST PAS CE QU'IL Y A DE PLUS HEUREUX DANS MA VIE).

Bref. C'est bien, la vie.

Edit : ET J'OUBLIAIS LE PLUS IMPORTANT ! THOMAS, LE ROI THOMAS, A EU SIX ANS AUJOURD'HUI ! SIX DÉJÀ !

Oui, oui, bon, j'ai un peu de retard dans mes voeux de Bananée, mais pardon, pardon, pardon, j'ai passé un énorme week-end de quatre jours chez Monsieur et je ne suis rentrée qu'au petit matin de ce matin.

Malgré ça, et parce que j'ai encore tout le mois pour le souhaiter, je vous souhaite à tous et à toutes une bananée, avec tout plein de bonheur, d'amour, de la santé, de l'amitié, des sousous, et tout ça, et tout ça. J'espère pour vous que 2011 s'est bien fini et que 2012 s'est bien commencé. Profitez, je vous rappelle que dans moins d'un an, c'est l'apocalypse. J'espère aussi que vous avez bien profité de vos vacances (héhé, moi je reprends que jeudi prochain !) et surtout, que votre mère n'a pas bouffé tous vos chocolats Ferrero Rocher dans votre dos durant votre longue absence (comment ça, ça sent le vécu ?).

Bref. Pour ma part, ce fut dans l'ensemble une très bonne fin d'année malgré quelques fausses notes. J'ai fait le réveillon avec Malo et Florent (qu'est-ce qu'on pouvait demander de plus, franchement), Flo a été euh... bon, l'alcool rend excentrique, on le sait. ^^" Bref, tout avait commencé extrêmement bien, tout s'est fini seuls, lui et moi, lui en pleine crise d'angoisse, moi à essayer de le calmer. Bon, tout ça s'est muté en crise existentielle et on a pleuré tous les deux sous le coup de l'émotion.

Mais on s'est bien rattrapé les deux jours suivants (Les Sims Médiéval, l'omelette baveuse dans le bol, la virée à blanc à Plan de Campagne, les chansons sur la route, la virée de secours à Avignon, Cache-Cache ("HIIIIII CACHE CACHE ! MON JE PREFERE !!!") et le resto-ciné). Bref. C'était bien.

Une bonne fin et un bon début d'année, mieux que ce que je pouvais espérer en début 2011, alors que je ne savais pas ce qui m'attendait justement...
Espérons que cette année soit un excellent cru.

Bananée. 


(Ah et je voudrais passer un petit message personnel à l'attention de Lilas et Théo, parce que mieux prévenir que guérir : vous n'avez pas idée du bordel que ça sera quand vous nous aurez comme parents).

Je suis rentrée dans une période de contrariété très hormonale à forte tendance psychotage, et j'aime pas vraiment ça. 

 Il veut absolument m'accompagner à Cache-Cache.

Il est fou.
Fou et suicidaire.