Mardi 13 mars 2012 à 22:26

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Mardi 21 février 2012 à 17:44

J'ai validé mon semestre avec des sales notes. Genre très sales notes, mais j'ai pu compter sur le pouvoir suprême des coefficients et mes atouts de choc et de charme en droit et ressources humaines.

Enfin, voilà, le Palmarès de ce semestre : (tenez-vous bien, c'est hyper marrant)

Droit du travail : 13,5 (sachant que le prof refuse de mettre plus de 14 sur une copie)
Relations sociales : 6,5 (ahahah)
Management des ressources humaines : 9 (hahahaha)
Communication : 13,5
Gestion des ressources humaines : 13,25 (Sandra en force)
Techniques d'enquête : 5,5 (mouwahahahaha, oui, pour ceux qui s'étonnent, ça, c'était une matière "matheuse" - tout s'explique)
Gestion de projet : 4 (woch)
Théories des organisations : 9 (ohohoh)

Résultat d'admission : 10,05/20 (just-just-just) donc, c'est officiel, j'ai mon semestre.

Même si je me pose quelques questions par rapport à certaines notes et à leur crédibilité, je suis quand même contente de moi. Pour une première à la fac, sans avoir jamais vécu le système des partiels, des cours théoriques à 100 %, on peut dire que je m'en sors très bien comparé à d'autres de ma promotion (dont certaines grandes gueules).

La seule chose qui est vraiment triste, c'est que Marina, qui n'a pas eu son semestre parce qu'elle cumulait notamment deux emplois, arrête la fac définitivement.

Professeurs, Doyens, Unversités, vous nous les brisez tous les jours avec votre administration pourrie, certains professeurs à la limite de l'incompétence ou qui se la pètent jour et nuit... Mais vous brisez surtout des heures de travail, du sérieux, des espoirs et des amitiés. Je vous déteste.



Mercredi 15 février 2012 à 12:30

Et finalement, même si hier avait commencé avec un poil de tristesse (parce que Monsieur grogne dès de bon matin en me reprochant de pas l'avoir réveillé (en plus du réveil qui a quand même ce rôle) parce qu'il a des CCF en plus, et qu'il s'en va sans presque un mot, mais bon, qu'est-ce que vous voulez, Monsieur n'a jamais été, jamais jamais jamais, et ne sera jamais, jamais jamais jamais, du matin), la journée s'est bien finie.

Toute la journée, j'ai fait ma recherche de Master 2, reçu le maçon pour Jules le Portail qui ne ferme plus, travaillé un peu Claire la Clarinette, jusqu'au retour de Monsieur, le soir, qui semblait déjà plus d'humeur à me souhaiter une bonne Saint-Valentin (quand je vous disais qu'il n'était pas du matin :p). Et puis, on s'est préparé, et on est allé dans un bon restaurant, genre vraiment bon quoi, où c'était moi qui invitait (c'était mon cadeau). Et nous sommes donc ressortis tard, mais avec le bedon bien rempli (ben oui, ce moelleux au chocolat sauce Carambar, JE VOUS RACONTE PAS !), et moi particulièrement avec une rose offerte par le resto et un joli bracelet au poignet de la part de Monsieur, qui va avec le collier qu'il m'a offert à Noël, parce qu'à ce qu'il paraît, j'aime quand tout est assorti... 

Biiih, je passe pour quoi moi, quand il raconte aux vendeuses que "vous savez, elle est très difficile... j'ai acheté une voiture et il faudrait que le bracelet soit assorti avec, parce qu'elle aime quand tout est assorti... Comme la voiture est bleu glacier, il lui faut le vernis, la robe..."... Je passe vraiment pour une fille trop chiante. ... Ce que je suis peut-être un peu. Parce que quand la vendeuse a déclaré "mais vous pensez qu'elle va trouver la robe ?!", j'aurais bien aimé être là pour lui dire "ben tu crois quoi chérie, la robe je l'ai déjà, et le vernis aussi !".

Mais bon, ça confirmerait l'idée, la folle idée, que je suis légèrement tarée.

Voilà pour mon premier, tout premier, 14 février, avec Monsieur, mon Mien, mon Amoureux, ma Fraise Tagada, appelez-le comme vous voulez, on a l'embarras du choix (oui, j'ai trouvé plein de surnoms depuis le temps). 

Suuuur ce, je vous informe que je retourne à mes occupations, à savoir bosser sur un article scientifique et rechercher encore et toujours un Master 2. AH, et au fait, mon Bambou est en train de dépérir. Je persiste et signe que ce n'est entièrement pas du tout de ma faute.

Dimanche 5 février 2012 à 23:59






Une semaine MOUVEMENTÉE. 

Ça a vraiment commencé avec les Soldes mercredi, avec Malo. Ca faisait longtemps qu'on s'était pas retrouvées toutes les deux, et ça m'a fait du bien de la retrouver. On est allées à Avignon. Même qu'on s'est pas vraiment plantées de route. Même que la nouvelle CB de Malo est passée. Même que j'ai pas dû sortir de la voiture au premier péage (cela dit, j'ai dû sortir aux suivants, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie, ma foi).

D'accord, on a raté le Courtepaille ou l'Hippopotamus, et on s'est retrouvé dans un Flunch où j'ai bravé les interdits en m'offrant une bouteille d'Ice Tea Citron-Citron vert (ça reste entre nous, on est bien d'accord). D'accooord, on s'est garé à perpét', et on a beaucoup, BEAUCOUP marché. D'accooooord, on a mis trois plombes pour trouver le MIM dans la galerie marchande. D'ACCORD j'ai déconné en roulant deux fois en sens inverse.

Mais n'empêche, nous avons passé une excellente après-midi, et pourquoi je vous prie ? Ben déjà : parce que Malo s'est pas fait arnaquer à Séphora, parce que j'ai eu mon dissolvant express, parce qu'on a eu des vernis, adhésifs ou craquelés, c'est cela, parce que OUI, dans les mini-sacs de Séphora tout pourris, TU PEUX EN AVOIR POUR TRENTE EUROS DEDANS DONC NON, FAUT PAS LE TRANSPORTER N IMPORTE COMMENT.

Et puis Malo a trouvé ses chaussures, moi j'ai laissé filer mes Carla Martini parce que ma taille s'était envolée avant que je comprenne que c'était presque les chaussures de ma vie (j'exagère à peine), mais j'ai trouvé quand même mes pantoufles en forme de rennes pour chez Monsieur, et puis un bambou à emporter pour le soir chez ma demi-soeur, chez qui je n'avais pas envie d'y aller, et que forcément, j'y suis allée... passer une soirée fatigante et en ayant oublié le bambou à la maison au passage.

Ce qui fait que je me retrouve avec un Bambou sur les bras, et vous savez quoi ? CELUI-LÀ JE LE LAISSERAI PAS CREVER NON DE NOM !

Après, grosso modo, on a eu la neige.
Mais pire que ça, le jour de la neige, on a eu la grève SNCF. Vous l'aurez compris, ce jour-là, c'était une journée de merde.
Pour la peine, et parce que du coup j'étais la seule conne en boots à la fac (parce que non, à Marseille, il ne neigeait pas), ben je suis pas allée en cours le vendredi, et toc, préférant rester au chaud sous la couette avec Monsieur et à bosser pendant 8h d'affilée sur mon projet aussi (c'était comique... pile le jour où je sèche, je bosse comme une dingue à la maison). Préférant également émerger lentement avec un pyjama Marsupilami de bonne fortune et mes petits chaussons-rennes devant la Maman de Monsieur qui commence à avoir l'habitude de me voir complètement éclatée avec les cheveux dans tous les sens, et également repris les habitudes de la tête de Monsieur sur mon ventre, qui dit soudainement : "j'ai senti un coup de pied". Voilà. 

Et puis le week-end est arrivé, Monsieur a repris le travail, j'ai repris mes week-end en tête-à-tête avec Jazz, et comme j'étais seule et triste, et ben j'ai travaillé encore plus tout le dimanche, genre je m'emmerdais, j'avais rien d'autres à faire, alors j'ai travaillé, et j'étais au taquet. Voilà. Incroyable. Je m'étonne moi-même parfois. Faut dire aussi que j'ai un expo d'urgence pour vendredi, hé.

Voilà. (Oui, je sais, je termine un peu brutalement cet article, mais je l'ai écrit dimanche, et c'est qu'aujourd'hui, mardi, que je le publie)

Mercredi 18 janvier 2012 à 10:42

 C'est dingue toutes les idées fausses qui circulent sur la Première Engueulade, celle qui arrive généralement entre le 2 et 3e mois d'un couple. D'après Monsieur, si on s'en sort jusqu'au 3e mois, ça veut dire que c'est bon. Que c'est solide.

Je me suis souvent demandé de quoi aurait l'air la Première Engueulade, sur quel sujet elle porterait, si je pleurerais, si elle serait terrible, si je m'en remettrais, tout ça, tout ça.

Et ben force de constater que la Première Engueulade, pour l'avoir vécue cette nuit, n'est pas vraiment une engueulade.

Déjà, on est un peu fatigué, c'est un peu 1h du mat', on bloque, on réfléchit, on discute, Monsieur dit 'arrête de réfléchir", on pleure un peu parce qu'on est fatigué et qu'on se sent nulle, vraiment nulle, ça a tendance à énerver l'autre qui embraye direct, et en voulant te faire arrêter de pleurer te fait pleurer encore plus en te disant ce qu'il faut que tu ais en toi pour être je cite "la femme parfaite", c'est-à-dire, "de la force et du courge", parce que "tu n'es pas capable d'appeler une agence intérim de merde pour un stage", on pleure encore plus, on finit par dire la phrase qui sert à rien "je crois que tu ne me mérites pas" (bon sang, je hais cette phrase, comment on peut dire des choses pareilles), l'autre qui s'énerve encore plus parce que "AH NON JTEN PRIE !!!" (on comprend sa réaction, parce que c'est vrai qu'elle est conne cette phrase), Monsieur continue par dire ce qu'il va pas "je comprends pas pourquoi t'es toujours mal à l'aise avec moi après tout ce temps", on finit par s'énerver parce qu'il enfonce le clou "arrête ARRÊTE", Monsieur commente tes positions "bras croisés, tu es fermée à la conversation", puis "mains sur le visage, tu es mal à l'aise", là, on explose "ARRÊTE", puis on dit rien, "tu dis rien", "non qu'est-ce que tu veux que je dise" on répond en s'énervant, "tu fais la gueule tu me tournes le dos", "j'ai sommeil". Même les je t'aime ont des airs de dispute. C'est ceux qui cherchent à se faire rassurer.

Grosso modo, voilà. Voilà comment c'est la Première Engueulade. Vous voyez qu'en pratique, il est pas forcément question d'engueulade.
Et puis, ça finit qu'on se calme - difficilement - ("ça va, t'es calmée ?! - ARRÊTE ! - hé, tu prends un autre ton !"), qu'on se blottit contre l'autre puisqu'on est pas vraiment fâché au fond, juste un peu blessée par la vérité vraie, et surtout très triste. Et comme on a décrété qu'on veut dormir parce qu'on est fatigué, on se tourne, on renifle, et on se met en position dodo, position dodo qui ne plaît pas forcément à Monsieur parce qu'on lui montre le dos. Alors il tourne le dos aussi. Puis après réflexion, on se lève, et on va chercher son doudou, baptisé Jazz.

En rapportant Jazz dans le lit, on sait qu'on enfreint une interdiction de la plus haute importance (parce que Jazz est, je cite, "une horreur, qui sert à protéger tes meubles de la poussière"), on le cale contre soi et voilà. Ça va déjà mieux. 

Bon...

Ce matin, quand même, quand le réveil a sonné et que Monsieur a voulu un câlin, il s'est rendu compte de sa présence et ça lui a moyennement plu ("ah, je comprends mieux ! voilà pourquoi tu me tournais le dos - j'étais triste et j'avais besoin de lui "). Je trouve que Jazz s'en ai plutôt bien tiré sur ce coup-là. Nous savons donc qu'il existe donc un moyen pour dormir avec lui incognito : les engueulades nocturnes.

Voilà. Et ce matin, après un long bisou, Monsieur est parti travailler.
Maintenant, je suis triste parce que je le revois plus avant vendredi 21h, et que je suis encore triste de ne pas m'être blottie contre lui plus longtemps.pour éponger la tristesse de la nuit. Et il y a des pouvoirs que Jazz n'a pas.


Bon. Je vais essayer d'appeler cette agence intérim. J'ai bien dit "essayer".

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