laptitesandrou

Avant-hier, j'étais à Chartres.
Pour mon couronnement.

Hé, des entretiens comme ça, je voudrais en passer tous les jours.

Aujourd'hui, si j'avais eu un recruteur en face de moi, je lui aurais passé le savon du siècle.
Il aurait pris pour tous les autres, et j'aurais pas fait de sentiments.

Aujourd'hui, depuis que je suis revenue de Paris II, en fait, je me suis rendue que là-haut, à Paris, ils connaissent pas les difficultés que je connais. Il y a du travail, il y a de l'offre, et même si t'es jeune dip, tu peux toujours trouver un boulot "moindre". Là-bas, la fac la plus merdique est renommée. Alors qu'une Université du Sud, qu'est-ce qu'ils en ont à frapper. Tu peux faire des efforts, répondre à des annonces à Paris et ailleurs alors que tu te trouves à des milliers de kilomètres et que tu es mobile, mais non. On ne prend même pas la peine de te répondre.

De toute manière, en France, c'est ça. Y'a Paris, et y'a la "Province".
Ca veut dire ce que ça veut dire : y'a Paris, et y'a le reste, le reste qui est de la merde.
Belle mentalité.

Tout ça pour conclure que j'ai autant de chances de trouver du boulot sur Paris que j'en ai à en trouver en Province.

Message sur le répondeur :

"Bonjour, Mme B., ici J.R de la société S., je vous appelais parce que j'ai vu votre CV et j'aurais aimé m'entretenir avec vous sur ce sujet. Si vous voulez bien me rappeler au 06.00.00.00.00, merci, bonne journée".

Et ben vous savez quoi ? Même avec toute la bonne volonté du monde, mes carnets de bord tenus à jour avec soin...

SANDRA : Putain, mais impossible de retrouver la trace de l'envoi de mon CV à cette boîte ! Pourtant le nom me dit quelque chose, mais QUAND est-ce que j'ai pu envoyer une candidature ?!  Spontanée ? Offre d'emploi ? Dans quelle ville ? Pour quel contrat ? Pour quel poste d'abord ?

Bref, vous l'aurez compris, il falloir que je lui demande de replacer le contexte...

(Et promis, promis, bientôt un résumé de Paris ;D)

C'est marrant comme la recherche d'emploi peut nous faire voyager...

Paris...

La Défense...

L'Auvergne...

Chamonix... Beauvais...

Bayeux...

Et j'en oublie.
J'ai tellement postulé en France que j'ignore tous les nombreux autres bleds chez qui j'ai envoyé une candidature à une offre...
Puis, en fait, ça fait un peu réviser la géographie.

SANDRA : Bon, Chartres, OK. *clique sur envoyer* Mais euh... C'est où Chartres déjà ?

Heureusement, y'a Wikipédia.

Exact.

J'espère bien en récolter les fruits. Mais pour le moment, rien, absolument rien à l'horizon.
Ce matin, je suis allée à un forum d'emploi.
C'était le bordel.

Outre le fait que je n'arrive toujours pas à mettre l'eyeliner et le mascara effet faux-cils de ma mère (enfin, si, j'y arrive, mais c'est vraiment un gros bordel), mon bipper ne marchait plus et il a fallu que je rentre chez moi pour aller chercher le code du portail. Comme une emmerde n'arrive jamais seule, j'avais mis mon manteau rouge, avec l'idée que les recruteurs ne puissent voir que moi. Et oui, le rouge, ça dénote. Et en plus, ce manteau donne des allures professionnelles.

C'est un problème, effectivement, car même si je m'en doutais, il y avait ÉNORMÉMENT de monde à ce forum.
Tellement de monde qu'il faisait chaud, qu'on étouffait, qu'on se bousculait, qu'on avait pas d'air pour respirer, bref... Un claustro aurait fait un malaise.
Moi, perso, j'étais à deux doigts.

J'avais consulté la liste des postes à pourvoir... Et il n'y avait rien en ce qui me concernait : ni assistant de direction, ni assistant RH. En fait, il faut savoir que le marché de l'emploi de Salon est surtout... OUVRIER. Je le savais.

Il y avait deux postes de secrétaire en revanche. C'était le seul truc qu'il y avait dans le tertiaire en fait. Sauf que vous avez toutes les midinettes du département, jeunes et vieilles, titulaires d'un BEP, BAC PRO SECRETARIAT, peut-être BTS, qui faisaient la queue pour ces deux seuls postes.
J'ai pas eu le courage d'attendre.

Donc, je reviens bredouille avec deux bonnes choses : j'ai vu mes trois copines de l'armée, et j'ai eu le journal gratuitement, où j'apprends que les parents veulent qu'on supprime les notes à l'école primaire sous prétexte que ça fait stresser les mômes. Bon sang, mais on vire à n'importe quoi là ! Elle est où l'éducation et l'instruction si on arrête d'évaluer les enfants ?!

Allez, sur ce, adios amigos.
Les candidatures spontanées, y'a que ça de vrai.


Edit : lire le journal, ça fait encore plus professionnel, j'aime.