Jeudi 24 février 2011 à 22:05

 J'avais quand même un gros doute sur l'école de formation des sous-off de l'armée de l'air.
Parce que oui, sur Google, vous trouvez plein d'informations sur les épreuves de sport du concours (à ce qu'il parait, même moi je peux y arriver), mais personne ne vous dit ce qui vous attend CONCRÈTEMENT après, une fois que vous êtes presque engagé dans l'armée.

La formation militaire de 4 mois (4 !!! ), c'est un peu ce qu'on tait. Oh, j'me doute bien : marche au pas, tir, parcours du combattant, "cohésion", "et-vas-y-que-je-te-forge-le-caractère"... exactement tout ce qui m'effraie. Et après, on vous envoie dans le Nord, le Grand Nord, mais vraiment le Nord-Genre-À-Deux-Minutes-de-l'Angleterre-Quoi, avec les mariniers, les biffins et les poulets. L'enfer interarmées pour apprendre (réapprendre) trois notions de GRH et deux lignes d'organisation.
Bref, je sais pas si j'en serai physiquement et mentalement capable. Faut encore que je réfléchisse.

Mais le plus dur à s'imaginer, le pire dans tout ça (en comptant le fait que je ne pourrai pas amener Jazz avec moi pour garder mon honneur et ma dignité et que je devrai dormir SANS LUI), c'est que...

 "Les cheveux longs doivent être ramassés en chignon"

Or :
- J'ai les cheveux très, très, très longs (que je ne veux pas couper)
- Je ne sais pas faire les chignons sans obtenir un obus à l'arrière du crâne

Oui, plus que la formation militaire de 4 mois (4 !!!), c'est ça qui m'affole le plus, je crois.

Mercredi 23 février 2011 à 19:37

Il y a un sujet, dans la recherche d'emploi, qui est un sujet perpétuel de désaccord entre ma mère et moi, si bien qu'elle ne veuille plus me parler de la soirée ou de la semaine. Ce sujet, il est bien connu de ce blog, puisque j'en parlais déjà l'année dernière (et il me saoulait déjà l'année dernière aussi).
C'est le PPRO. Le projet professionnel.

Alors, pour info, le projet professionnel hésitant (et qui me plaisait moyen) que j'avais monté l'an passé est aujourd'hui en miettes, et j'essaie de le rafistoler comme je peux sauf qu'il reste toujours en miettes parce que je n'ai jamais su ce que je voulais faire de ma vie, et je ne serai jamais rien de ma vie de ma vie de toute façon. Mais voilà.

On en vient à remettre en question le PPRO au bout de six mois de recherche d'emploi dans le privé.
Et là, vous avez votre mère qui vous pousse depuis le premier jour de recherche d'emploi à passer des concours dans le public.
Parce que la maman en question fait passer votre PLAN D avant votre PLAN A.
Pour la maman, il n'y a que "la bonne place" qui compte.

Je ne suis pas d'accord.
Passer des concours pour avoir un boulot, OUI.
Faire passer les concours en PLAN A, NON. 
Passer des concours dans la branche administrative et rester dans le secrétariat-gestion du personnel, OUI.
Passer des concours d'Inspecteur des Impôts, des Fraudes ou autre machin chose, même si on a la chance d'avoir un boulot, NON !

Sur ce dernier point, je ne céderai pas.
Je veux faire un métier que j'aurai choisi.
Je veux faire un métier qui m'intéresse un minimum.
Je veux une expérience dans ce qu'on me refuse dans le privé.

Mais en aucun cas, je ne veux changer de voie.
Et surtout, je veux qu'on arrête de m'imposer la fonction publique comme une solution.
Je veux pas qu'on m'enchaîne à la fonction publique juste parce que c'est "une bonne place".

Et je veux surtout qu'on prenne en considération mes désirs pour mon avenir. Et qu'on respecte la priorité.
- Plan A
- Plan B
- Plan C
- Plan D 

Et pas dans le désordre.

Mardi 22 février 2011 à 14:30

 SANDRA : Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger. J'ai eu un entretien avec vous il y a un peu moins de deux semaines pour un poste d'assistante ressources humaines, et je voulais savoir si vous avez eu un retour du client.
CHARGÉE DE RECRUTEMENT : Alors attendez, je vais reprendre votre dossier... Alors oui, j'allais vous appeler justement. Le client n'a pas fait suite à votre candidature, car il recherche un jeune diplômé BAC+2 par rapport à sa grille de salaire.

Alors non mais celle-là, on me l'avait jamais fait. Le mec refuse de me recevoir, même si j'accepte d'être payée au SMIC, juste parce que j'ai un BAC+3 et que ça correspond pas à la grille de salaire !

CHARGÉE DE RECRUTEMENT : Mais dans tous les cas, vous êtes dans notre base de données et nous vous contacterons si nous avons une opportunité.

OUAIS JE DISAIS LA MÊME CHOSE À MES CANDIDATS QUAND JE BOSSAIS EN AGENCE INTÉRIM !


Bref.

Et de son côté, notre Secrétaire d'Etat à la Jeunesse explique qu'elle pistonne les jeunes qu'elle rencontre parce que notre situation lui fait vraiment de peine. Mais oui, mais oui, vous pouvez en prendre connaissance ici !
Bon, j'ai compris. J'envoie un CV et une lettre d'explication sur ma situation à cette dame cette semaine. Je vais me gêner, tiens !
Faut arrêter de nous prendre pour des cons au bout d'un moment.

Edit : Oh et je ne vous ai pas dit que la femme qui m'avait demandé 12*12 et la profession de mes parents en entretien, qui m'avait refusé un poste sans me dire les raisons par mail... recrute à nouveau pour le même poste ! Après trois mois, la place est à nouveau libre... Ce n'est pas une création de poste car la Madame m'avait agressée dès le départ en me disant que le salaire (SMIC) n'était pas négociable (donc se taper un salaire de plus, je pense qu'elle aurait pas été très d'accord). Cela signifie que : soit la fille ne faisait pas l'affaire, soit elle s'est barrée à cause de l'ambiance.

Eh bé c'est bien fait pour elle.

Mercredi 16 février 2011 à 13:10

JE SAIS QUE C'EST PAS BIEN !

Oui, j'avais dit qu'après le concours, je me remettrais corps et âme dans la recherche d'emploi.
Mais j'ai TELLEMENT morflé en m'y mettant corps et âme en 2010, j'ai essuyé TELLEMENT de déceptions, et j'ai TELLEMENT morflé avec l'entretien à Chartres et le concours (petit mémo pour les poissons rouges : j'ai bossé jusqu'à MINUIT ET DEMI des MATHS pendant DIX JOURS, et je vous confirme que oui, ça suffit à vous retourner une honnête cervelle !), que là, j'ai du mal. Mais vraiment, quoi.

Oh, je m'y suis remise, hein... Mais vraiment trois fois rien, comparé à avant. Pas corps et âmes, en tout cas.
J'ai bien répondu à cinq ou six annonces, diffusé mon CV à un directeur que connait ma mère pour qu'il le diffuse à ses relations, eu un entretien encore incertain puisqu'il ne dépend vraiment pas de moi, et commencé à chercher pour travailler l'été... 

Et j'ai l'impression que j'ai plus de résultats en foutant pas grand chose que quand je me donne corps et âme à la recherche d'emploi.
Tenez, pas plus tard qu'il y a trois jours, j'ai été repérée par une assistante RH d'une grosse grosse boîte située sur les Milles qui m'a demandé mon CV et mes attentes pour le transférer à sa hiérarchie.  Bon, je sais que je reste encore trop inexpérimentée pour intéresser qui que ce soit (notamment avec la "LLP" (Lacune du Logiciel de Paie)), mais ça fait toujours plaisir au moral.

De se dire, rolala, mais qu'est-ce que je suis réclamée en ce moment, bientôt, je vais m'acheter du caviar et je me ferai désirée par les recruteurs sur un yacht de riches à Monaco.
Bien sûr, j'exagère mais voilà.

MAIS BON, ça reste hyper difficile, de chercher du boulot, et j'ai pas l'esprit assez armé en ce moment.
Puis y'a Polichinelle aussi.
AH AH.
Qui occupe mes journées depuis deux semaines.
Rien qu'hier, j'ai dû écrire franchement pendant sept heures, dont quatre d'affilées le soir jusqu'à minuit cinq.
J'y suis pour rien si je suis inspirée et qu'il faut que je me vide la tête.

Mais promis, je vais essayer de faire une lettre de motiv' aujourd'hui. Une. 
Je me laisse encore une semaine pour me remettre de mon début d'année difficile. JURE. 

Jeudi 27 janvier 2011 à 14:35

 Il y a dix jours, j'étais à Chartres, pour un entretien d'embauche qui s'était très bien déroulé.

Et bien, j'ai eu le coup de fil de la DRH aujourd'hui, et non, je ne suis pas retenue. 
Je ne suis pas retenue, mais j'ai eu ses félicitations, et particulièrement ceux du directeur, pour l'entretien que j'ai fait.
Elle m'a dit que j'avais fait un très bon entretien, que j'avais su me mettre en valeur et prendre du recul par rapport à mes défauts
Sur les dix personnes reçues, j'ai fini troisième. Et si je n'ai pas été prise, c'est parce que celle qui l'a été (qui n'était pas plus expérimentée que moi) avait une expérience un peu plus concrète en recrutement, voilà.

Oui, bien sûr que je suis un peu déçue. Mais toujours moins que ma mère.
Je suis très contente et très fière de moi, parce que cet entretien m'a prouvé que je pouvais faire de BONS entretiens (dans la limite où le recruteur n'est pas méchant et ne me demande pas la profession de mes parents et DOUZE FOIS DOUZE), que je pouvais mettre en valeur la petite expérience que j'ai, et que je peux finir troisième parmi dix nanas assistantes RH comme ça. C'est quand même très valorisant.

Enfin bon.
Planning des prochaines semaines (parce que ça fait un mois et demi que je n'ai pas le temps de chercher du travail) :
- Concours
- Demande d'emploi saisonnier
- Recherche officielle d'emploi avec remise en question et effort sur les lettres de motivation

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