Mercredi 29 janvier 2014 à 16:12

 Bonjour à tous et à toutes.

Hmm. C'est que j'aurais presque honte de me repointer sur mon propre blog après tout ce temps...

Je suis vraiment, vraiment désolée, mais impossible d'entamer le récit de ces derniers mois sans vous souhaiter tous mes meilleurs voeux pour 2014. Ne râlez point, je suis ENCORE DANS LES TEMPS. 

Ce n'est pas comme si je n'avais pas pensé à ce blog pendant tout ce temps. À vrai dire, j'ai pensé à tellement de choses...

Mais alors, que deviens-tu, hein ? Pourquoi as-tu disparu sans un mot ? 

Eh bien... j'ai été un tantinet happée par un événement de dernière minute qui a littéralement changé ma vie. 

Je vous ai quitté en vous disant que je devais aller à la rentrée du Master 2, alors même que j'étais sans entreprise et que c'était foutu. C'était vrai. Là-bas, la responsable du CFA m'a proposée de prendre contact avec une connaissance à elle qui pourrait avoir besoin d'un apprenti... Nous étions deux à passer les entretiens. Entre Julie et moi, c'est moi qui ai été choisie par La Poste. 

J'étais très contente, vous l'imaginez. Pouvoir finir proprement mes études est une grande chance pour moi, et mes camarades ne comprennent pas encore l'enjeu qui est derrière pour moi... parce qu'ils se sont jamais fait refouler en Master 2, EUX. 

Bref. Un seul bémol. 
J'ai appris la nouvelle le lundi matin... pour un démarrage le mercredi. De la même semaine, hein, sinon ce serait pas drôle.
Ce n'était pas tout. J'habitais Eyguières, dans les Bouches-du-Rhône. L'IAE se trouvait à Montpellier , dans l'Hérault, et mon lieu d'apprentissage à Nîmes, dans le Gard.

Eh oui, comme je fais rien à moitié, il a bien évidemment fallu que je me démerde pour être non pas un, non pas deux, MAIS TROIS DÉPARTEMENTS.
Il a fallu relever le défi, et je l'ai relevé. Avec l'aide de Monsieur, j'ai pu signé mon bail le même jour que la signature de mon contrat. Me voilà établie à proximité de Montpellier, dans un village nommé Baillargues, à 15 minutes de "Montpel", 35 minutes de Nîmes, et 1h15 d'Eyguières et de ma vie privée. 

Je vis dans un Golf. Grosso modo. Enfin, dans le domaine du Golf. Dans un lotissement peuplé de gens blindés. Mon seul proprio loue à lui tout seul 2 studios, des villas, des garages et même un restaurant dans les Alpes. C'est dire. Je vis dans le studio collé à sa villa, dans lequel je suis en complète autonomie. Mon proprio, c'est juste mon concierge en fait. 

Le démarrage de cette nouvelle vie n'a pas été de tout repos : il a fallu aménager en express... et je l'ai fait toute seule. M'installer toute seule, avec le ménage à la clé et le contrat qui démarre en même temps. Physiquement, c'était dur. Pas le temps de souffler, pas le temps de dormir, mal au dos, mal à la nuque... Puis le début des cours. Être obligée de se socialiser, tomber dans une promo plutôt sympa, démarrer les cours, assez intensifs, premiers travaux de groupe, travail perso, retard à rattraper. 

Fin décembre, j'étais lessivée et priais pour obtenir quelques jours de répit. Quand on m'a demandé de réfléchir à mes congés payés, il était déjà trop tard pour poser une semaine en décembre et je devais préserver mes jours pour le Mémoire. J'ai demandé deux jours, qui ont limite fait scandale auprès de ma tutrice, mais que j'ai obtenus néanmoins. Deux jours qui m'ont permis de me poser avant de reprendre un rythme quasi meurtrier en janvier. Les partiels approchant, nous avions des semaines de cours allant de 40 à 46h. Ajoutez le travail perso derrière, j'étais à 60h par semaine, avec même des cours le samedi de 9h à 16h. J'y allais à coup de vitamines, céréales et soupes le soir (car je n'avais pas le temps de manger). Je dormais entre 5 et 6h par nuit, pas plus. Et ça fait trois semaines que je n'ai pas vu Florent. J'ai pas voulu qu'il vienne à cause des cours ayant lieu le semedi, ainsi que les révisions.

Cela a été très dur pour nous, et surtout pour lui. Théoriquement, on arrive à se voir tous les week-ends, et même si ce mois de janvier était exceptionnel, je sais qu'il en a beaucoup souffert. Demain jeudi sonne la délivrance, puisqu'un fois mon dernier partiel fini, je redescends après un mois d'absence dans les Bouches-du-Rhône, et je vais en profiter un max avant de reprendre lundi à La Poste.

En ce qui concerne les partiels, j'ai envie de vous dire que, ouf, je n'ai pas foiré mon Grand Oral, et pour le reste, nous verrons bien. Le plus important, c'est que j'ai pu survivre physiquement et mentalement à cette duuuure période de formation (et que j'ai pu aller me détendre au spa le samedi avant l'oral). J'espère juste que cela paiera.

Promis, je tenterai de revenir plus souvent ici, pour continuer à vous faire partager ma petite vie.

Tchouss. 

Lundi 12 août 2013 à 11:55

Au précédent article, datant de mi-mai 2013, j'étais virée de ma boîte. Enfin, techniquement, je n'étais pas "reconduite", mais pour moi, c'est être virée quand même. 

Je suis partie en essayant de pas m'accrocher aux intérimaires qui, eux, s'accrochaient à moi et n'avaient pas envie de me perdre. J'avais tellement eu de mal à gagner leur confiance... Mehdi voulait absolument me suivre, où que j'aille, "tu m'amènes avec toi, hein, Sandra, non mais sérieux !". Même les clients étaient de mon côté, un peu choqués par les façons de ma boîte. Céline, quant elle a appris la nouvelle, s'est effondrée sur la chaise de mon bureau, n'en croyant pas ses yeux. "M-m-m-m-mais c'est pas possible Sandra, il faut que tu rebondisses !".

Rebondir, j'ai essayé. 
Mon solde de tout compte en poche, j'ai de suite refait mon CV et je suis partie en chasse. J'étais gonflée à bloc. 
J'ai eu un excellent entretien dans une grosse boîte... mais ils ne m'ont pas retenue parce qu'ils avaient finalement trop de saisonniers pour l'été.
J'ai passé un autre entretien pour un poste en or massif où j'avais toutes mes chances d'après la nana d'Adecco, mais... elle ne m'a jamais rappelée, ne serait-ce par politesse pour m'annoncer un refus.

J'ai fait la grosse connerie de démarrer le projet Formaposte. J'ai d'abord postulé hors-délais... puis j'ai été invitée à passer à les entretiens à l'IAE de Montpellier. L'IAE, quoi ! Un entretien qui s'est vraiment très mal passé, je suis sortie en pleurant... et j'ai été prise.

Techniquement, donc, je suis admise à l'IAE. 
S'en suivent les entretiens avec les directions La Poste des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, car il s'agit d'une alternance obligatoire.
J'ai perdu une journée de travail pour Marseille, et j'ai eu que des emmerdes de logistique pour Avignon. 
Résultats : refus d'Avignon car mon profil ne correspond pas, et tout espoir d'aménager avec Florent vola encore en éclat.
Refus à Marseille car soit-disant "Manque d'autonomie et profil trop en décalage", or je ne suis pas du tout d'accord avec ce motif car j'estime que malgré mes faiblesses, JE SUIS autonome et mon profil est PUREMENT RH.

Seulement, les gens qui m'ont reçue n'ont cessé de dénigrer mes expériences, de me rabaisser, et de me faire comprendre que c'est trois fois rien ce que j'ai fait jusqu'ici. Alors que merde, va gérer des intérimaires grognons toi, hein. Bref.

Donc voilà, finalement c'est mort. Je ne finirai pas mon Master, je n'ai pas d'entreprises, je ne pourrai pas faire de projet et surtout...


J'ai perdu toute la motivation et que la confiance que j'avais au 17 mai. MERCI LA POSTE MERCI. JE ME SENS COMME UNE GROSSE MERDE GRACE A TOI.

Ah, et du coup, je retravaille au resto cet été... Sauf que je ne suis pas plongeuse. Nonon, j'ai évolué en serveuse, et ça y est, je peux dire très fière de moi que je sais ouvrir une bouteille de Petit Sonnailler après un mois et demi d'échec.


Voilà, rien de très joyeux du coup. J'ai vraiment le moral dans les chaussettes, et c'est pourquoi je reviens sur ce blog. Tenter de trouver le peu de réconfort qu'il a toujours su me donner.

Samedi 18 mai 2013 à 19:37

Je ne sais pas trop. C'est un peu confus dans ma tête.

Bien sûr, j'avais hâte de me tirer de ce boulot. J'avais décidé de partir en septembre si j'étais renouvelée.
Y'a un mois, ça se passait tellement mal avec ma responsable que je pensais mettre fin au contrat au 17 mai. 

Je n'en ai pas eu besoin.

Le 16 mai, à 17h30, j'appelais avec beaucoup de joie et d'émotions 9 candidats sélectionnés pour une formation qui se chiffre à plusieurs milliers d'euros, gracieusement offert en échange de leur motivation et leur dévouement le plus total envers l'agence.
Cette formation précède une mission d'office longue durée chez mon meilleur client en logistique.

Ces gens n'avaient aucun CACES, donc aucune chance de trouver un job dans la logistique, secteur qui les intéressait tous. 
Aujourd'hui, c'est chose faite, grâce à moi.
Ils se sont battus pour me prouver que je pouvais leur faire confiance, ils se sont battus pour réussir leur entretien chez le client (ils étaient 15, il n'y avait que 9 places...), bref, ils ont tout donné.

Ça a été un grand moment pour moi, pour eux. J'ai fait ce recrutement toute seule, je l'ai achevé après un mois de taf, et en plus, le client m'a chaleureusement remerciée pour les candidats d'excellente qualité que je lui avais envoyé. Et moi, j'étais très fière d'eux, mais comme je suis un peu taquine, j'ai un peu joué avec eux...

- Allô ? Monsieur G. ? C'est Sandra... Comment s'est passé votre entretien ? ... Non, mais c'est pas grave si vous avez oublié de dire deux trois trucs, non, non c'est pas grave, parce que vous démarrez mardi.
- BONJOUUUUR MADAME B ! C EST SANDRAAAA ! Comment ça va ?!! Bien ?! Vous savez, le client vous a trouvé "pleine d'entrain"... ET VOUS DÉMARREZ MARDI !

Moi qui me plaignais d'un manque de reconnaissance, je me suis pris neuf vagues d'amour dans la gueule. Et j'étais heureuse. Tout allait mieux avec ma responsable, il me restait qu'un mois de salaire et j'avais fini de payer Twinny Rouge, je venais de sortir 9 personnes de la merde en leur donnant une opportunité professionnelle que JAMAIS ils n'auraient eu sans moi. Un candidat, en-dehors de cette formation, a dit à Fred que j'étais géniale, super, et il m'a dit qu'il me ramènerait des roses.

J'étais heureuse, je le disais à Fred qui répondait vite fait, je me suis pas rendu compte qu'il était dans ses songes... Il a attendu que je finisse d'appeler les heureus élus pour la formation, puis il est venu s'asseoir au bureau à côté.

Il m'a annoncé tristement que le PDG avait décidé de m'arrêter le lendemain. Il ne veut pas me prolonger. Il n'a pas donné d'explications, mais nous nous doutons que c'est à cause du planning et de la perte d'argent. Je l'ai su la veille pour le lendemain.

Ce qui m'a le plus fait mal au coeur... c'est que je ne pourrai pas vivre l'aventure qui commence pour mes 9 intérimaires avec eux.
Ça me rend malade.

Voilà.
La suite demain.

(En revanche, mon CV est déjà prêt )

Mardi 9 avril 2013 à 21:59

Chers amis, aujourd'hui, je vous informe que j'ai décidé de quitter mon boulot.

J'en suis à 4 mois, 3e CDD, et aujourd'hui "on" me pousse à bout. J'ai morflé de 9h à 18h30. Non-stop.
Alors, chère responsable, puisque je n'ai pas l'air de te convenir, eh bien, j'irai étaler mon inexpérience ailleurs.

Bref. Je vais et je veux partir. 
Avant de tomber malade avec toute cette situation.

Seulement, il faut que je réfléchisse à une date.

Ce sera entre le 17 mai et le 1er septembre (si je survis jusque-là). Je n'ai pas envie d'être salope en les plantant en plein été, ou à la dernière minute, sans moyen de recours. Bref, tout ça est encore à la réflexion.

J'aimerais m'imposer, mais j'y arrive pas.
Je comprends pas, c'est quelque chose que je réussis pourtant à la perfection avec Florent (lol, me direz-vous, même lui dit que je l'engueule bien, alors pourquoi j'engueule pas ma chef ? peut-être le respect de la hiérarchie... mais la hiérarchie me respecte-t-elle ?)

Je pense qu'il faudra que je leur dise qu'il ne sert à rien de me formater comme la chargée de recrutement idéale et parfaite qu'ils adoreraient avoir.
Je suis comme je suis, et c'est pas comme si je me tournais les pouces. 

Je pense être une fille bien, et surtout bosseuse. Mais aujourd'hui, elle m'a tellement cassée, en long, en large et en travers, que j'ai perdu toute la confiance que j'avais pu acquérir pendant ce boulot. 

Oui, j'accepte les conseils, les astuces pour m'améliorer parce que je suis débutante... Je les prends volontiers. Par contre, j'aimerais qu'on me les dise d'une autre façon, et qu'on comprenne que je ne ferai pas de miracle. 

Bref. C'est le coup de gueule du jour.
Je pense qu'elle a tapé trop fort aujourd'hui, parce que je ne vois plus du tout les choses de la même façon.

Je voudrais rester jusqu'à septembre, juste par principe. Je sais que je refuserai de rester, que la fille que je remplace revienne ou pas. Ils se démerderont.
Bref, je voudrais, jusqu'à septembre. Mais je ne sais pas encore si je vais tenir jusque-là.

Et c'est sûr, je partirai. Peut-être plus tôt que prévu... si on continue à me rabaisser plus bas que terre.

Samedi 30 mars 2013 à 16:07

Vraiment désolée pour le silence, même si je suis persuadée que vous comprenez.

Les jours se suivent et se ressemblent (et je suis prolongée jusqu'au 17 mai).

Je donne du boulot à des gens, et pour la moitié, ils me plantent au bout de deux jours. Je roucoule auprès des clients, je mets la pression aux candidats qui me demandent la durée de la mission (réponse : "tout dépendra de vous"), j'apprécie la bonne cohésion avec certains intérimaires, et je visite également mes premiers chantiers.

Mardi dernier, équipée de mes chaussures de sécurité, bleu, casque, lunettes et masque, je suis allée visiter le très critiqué ArcelorMittal, de fond en comble. OK, il ne me reste que deux secteurs à voir, mais ce que j'ai vu m'a vraiment coupé le sifflet. C'est vraiment un endroit impressionnant et les types que je délègue ont vraiment du courage d'aller bosser dans ces conditions. J'ai vu de mes yeux le coke en fusion sortant du four, j'ai flippé quand l'enfourneuse est passée au-dessus de moi, j'ai souffert de porter le masque et les lunettes qui me sciaient les oreilles, et bref...

Quand je suis revenue à l'agence, j'étais noire. Et en me tamponnant avec un mouchoir mouillé, ça partait pas. Bref, j'avais une joyeuse mine le midi au restaurant. 

J'ai été également visité deux autres de mes clients, mais côté logistique cette fois-ci. J'en ai profité pour donner des CV de candidats en mains propres. 

Ah, et je me suis pris le chou avec un autre de mes clients avant-hier, maintenant que j'y pense.



Avec Florent, ça va. Bon y'a des hauts et des bas, j'ai envie de dire, comme dans tous les couples. Mais d'après ce que j'ai pu conclure de certains de nos débats, c'est certainement pas demain qu'on avancera... Et disons que pour ne plus souffrir de ça, j'évite maintenant de me faire des idées, des espoirs et des projets, parce que sinon je retombe de toujours plus haut. Puis quand on sort en groupe aussi, j'évite de dire quoique ce soit, parce que sinon ça risque de mal finir, et j'ai déjà une réputation de "fouteuse en l'air de soirée" qui me pèse plutôt pas mal. Enfin bref, laissez-tomber, ce serait trop long à expliquer. Ce que je veux dire, maintenant j'arrête de dire les trucs pas si importants que ça qui je me ronge, puisque la réponse est toujours la même, et j'arrête aussi d'espérer des choses qui ne viendront peut-être jamais. Juste, je profite du moment M, même si les contextes ne sont pas forcément les meilleurs (genre les soirées en groupe quoi, parce que même si ça le fait chier, j'ai toujours été asociale et ça ne changera jamais), juste d'être avec lui, parce que je l'aime. Et tant pis pour le reste. Puisqu'il ne veut plus qu'on se dispute les vendredis soirs à cause de ça, eh bien, j'arrêterai avec mes histoires alors. J'ai compris ses attentes, je pense que j'ai été claire aussi sur mon comportement, et on veut pas se perdre, donc je suis prête à faire des efforts et essayer d'être moins exigeante avec lui.

Bref, je n'ai pas vraiment envie de parler de ça à vrai dire. Ça me rend triste de me souvenir de nos disputes. Les prendre en considération, oui. Y repenser, non.

Chers amis, je m'en vais ouvrir une boîte de chocolats. Je vous souhaite un très joyeux Pâques, parce que, franchement, qu'est-ce qu'on deviendrait sans ça ? 

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